16 sept. 2021

Quelques Pas



De LOeil
en d'oeil
sur foeil
et de Bretagne
petit
navire
de Pont-Aven
d'aplats
des couleurs
du bon Dieu
sans Nietzsche
Marx
et les autres
capitalisant
sur la peau du tigre
quelques
tiques
en mauvais plis
de Gilles
à l'embarquement
vers se taire
Nulpart
au bout de la terre
plate où tombe
les siècles cycles
et cyclones
au cimetière
marin
'' ...Le changement des rives
en rumeurs...* 
Si peu 
des bruines
les odeurs
de saumures
petite fleur bleue
si vivace
et si recherchée
des déserts
empathiques
D'hier
et comme toujours
les forces
d'attirails
darwiniennes
périrent
selon la mécanique
de Nature
natures
alors amasser
 en cendres
et poussières
pour
l'emporte ciel
et enfer
ouvrant 
l'éclosion
tueuse
de la métamorphose
des dieux
de renaissances
vers...l'ailleurs
ICI MÊME
Tranquille
conduit
de guerre en guerres
où deux nuages
hégeliens 
allument
l'idée propice
d'Inconnaissance
en temps
de Disparition



tenant lieu
encor
d'obéir
sachant bien
que larmes
aux eaux salées
des naissances
instants
des contraires
paradoxes
mystères
emportant
le flot
continu
des mises bas 
pour la Mort
à l'ouvrage
terminant
l'Or
 du temps
fermant le cercueil
TERRE
en son périple
cosmique



Du Manque
des faims
au vide
de
RIEN
'' Aimer sans doute
est le possible
le plus lointain'' **
saisie
obtempérant
aux souvenirs
insaisissables
ni instinct
ni historial
en 
UN TOUT
demeurant
vague
anonyme
des suites
infinies
d'ÊTRE
désir
en
LÀ 




Valéry *
Bataille *

13 sept. 2021

Corps



Et des barques
sur autant
d'appels
à passer
des tas de gens
sur des radeaux
sans sépulcres
épaves
de libertés
aux directives
à tous vents
Contradictions
paradoxes
justifications
 adaptations
à la Disparition
des corps
monnayés
Poésie
de quoi
quelques qui...
se sauve
avec l'alloué
de lumière
Entre encré
de mots
des squelettres
du temps
jadis
sur la scène
de William
 sous le soleil
de Bernanos
au château de K
et de Louis Ferdinand
 bagatelles
Épuisement
d'énergies
fossiles
 nids
sans oiseaux
et des projets
 lunatiques
pour une dernière
chance
dans l'infini
détresse
du souffle court
Instinct destin
l'immensité
mort ou vif
le sachant ou pas



L'Arche
la mère
et les eaux
usées
du Titanic
vers des terres
pour
l'UN
le dernier
d'enfin seul
ou deux trois
choisies
triés
sur et à partir
vers
Nulpart
UN
parfait
TOUT
prévu
téléguidé
par la base
et le sommet
des uns du 
UN
pour lui le même
UN
ou encor
en corps
combien
de bien pensant
de têtes 
toutes faites
au par coeur
sans coeur
 des mouches
à la trappe
des vessies
pour des en thèmes
Un Jour
qui sait de main
ICI
MÊME



Sortie
du Paradis
pour l'en faire
 des choses
pleines
de ruines
imaginées
des peintres
sculpteurs
musiciens
petits et grands
sur l'échelle
de la grande
débandade
de l'érection
imaginante
du corps
emporté
d'exultation
d'ayant eu lieu
de quoi au juste?
Ça meurt aussi
le génie
sans cortège
SEUL
aussi
Oh! doux verrous
main tenant
le Jour
monte et verdi
sur la portée
du vent
qu'emporte
un corps
dansant



Flottille




Grain de sable
machine
enfin quoi...
Rendre visible
le Visible
ou encor
faucheur
d'étoiles
en portrait
du Voir
pour de vrai
sous les masques
lorsque le matin
enfin...
Devoir porter
la lumière
les spots
sur la scène
de la dernière
mise 
sur le plus 
Grand
que soi
sans y mettre
la bûche
au bûché
des pauvres gens
Tenir
ta main
celle de la révélation
d'Amour
sur l'Axe-D' Abraham
sur la suite
de ce qui reste
du champ
des signes


Instants
sur le fleuve
Héraclite
et des pauvres
 baleines
des mères
sirènes
d'Ulysse
Ô mer
où flotte
l'agonie
de passage
cherchant
Ithaque 
 ou les Indes
encor
que devient
le maître
UN 
des uns
suite à son retour
de
l'Odyssée
Où d'Où Vers Où?
Flottant
flottille
à la rose des vents 
rose de personne
rose c'est la vie
Rose
Rilke
Rodin
erre 
r
R



On n'y étaient
et puis
les vagues
sur la bouée
d'Amour
les jours
les nuits
s'arrêtent
SEUL
 condamné
sur une mer
 en furie
sifflante
La limite
atteinte
 là où se glisse
 partout
la MORT
Des tonnes de gens
sans cercueil
ni urne
que pensées
incertaines
s'accrochant
aux têtes
de garde
dans l'urgence
le cap
vers la lumière
promise
pour qui se sait
responsable



 

12 sept. 2021

De L'Autre Côté

 


Prison
cents portes
et sans sorties
tous ceux
qui des morts
restés 
las d'attendre
QUOI?
De la lumière
quelque
chose
ATTEND
et prend l'envol
d'en 
FIN
des rires
exaucés
Qu'est-ce que
tu crois
les oiseaux
de Saint-François
s'assemblent
et signent
l'espace
épiphanique
du jouir
en pleine nuit
du jour
qu'il fait
d'ÊTRE
de dire
aux oreilles
cassées
des bruissances
la folle 
envie
de vivre
entre les nids
de Vincent
et la vigie
d'Abraham
ce plus
 de lumière
encor
entrouvre 
ce qui 
se présente
main tenant
L'Oasis
infortuné
d'inutile
présence



Des froides
années
aux chaudes
amours
graciés 
de l'autre bord
perdus 
d'intransigeantes
beautés 
de fleurs bleus
cachées 
sous les décombres
d'ignorances
aux plaintes
infantes
Et bien
de ce côté
le soloeil
éclatant
de la
 nuit noire
profonde
des enfants
aux cheveux 
gris
 blanchies
des nuages
apaisés
d'orages
apprivoisés
avant le long
sommeil
du bonheur




Outre
à larmes
chuintant
la chouette
en la noirceur
profonde
 novalienne
douce
apaisée
de la bonne
tempête
des verts laines
chaudes
des prés 
nouveaux
âme(s)
seul à seuls
juste
et pour nous
sans eux
la horde
des fossoyeurs
de l'Amour