'' Le coeur est une
matière noble'' *
Des os de la moelles
des dents
et d'immondes
facétieux
anthropophages
La proématique
est un état
des lieux guidée
par la main
de tous les vents
Où et en fin
dire emporté
par la Nature
corps et esprit
sachant avoir vu
dantesques
kafkaïennes
opérations
du cube
encubé
d'histoires
de chairs meurtries
déchirées
des cries
de tranchées
aux maquis
des âmes
mortes
et des mots vidés
valises fourre-tout
insignifiants
de cochonneries
d'amens
et de perpètes
nauséabondes
de l'air
asphyxiant
le sang
proématique
et pluridimensionnelle
de l'Amour
Art de ne pas
à pas
d'empâtements
darwiniens
Souffles
expire
tempête
Shakespeare
idiot
2plus2-5
Fiodor
En temps de boeufs
écorchés
du malheur
des bêtes
de la laideur
et des boues
en merveilles
alchimiques
Ô passage
'' Un pas de plus
pour se perdre
et l'on se trouve'' **
Et puis
de loin
la lune et les feux
de l'enfer
Elle la dame
de mort
ne sachant lire
que les fottes
elle sans fautes
et pleine de dénis
d'ainsi soit-il
et de balais
de mémoires
ratatinées
de ses seins aplaties
asséchées
des larmes
d'à jamais
Et de mer
en particules
d'absences
du fond des sources
des hautes herbes
d'emporte vies
de
LÀ
l'élévation
cela arrive
un sourire
en main tenant
l'Amour
au chaud
Malgré et bien
mieux ainsi
le ciel
se rabaisse
alors
sans mot
TOUT
s'apaise
Autant dire
RIEN
et c'est en vérité
ce que réalise
le
RIEN
Toujours
ce qui
crée
de la lumière
de
RIEN
...des sommes
avant
après
pendant
Héraclite
Hölderlin
en multiplications
d'ATTENTEs
Traces
sur le sable
du DÉSERT
seul
à
SEUL
Soit
et puis
tout
passeras
et inutilement
que de Merveille!
Emprise...
et fugace
éternité
La Nature
dedans dehors
de quoi
ça parle?
D'un tas d'orgueil!
Naïveté?
Grain de sable
Dieu?
Insensiblement
insensé
lubie
racontée
par qui?...
Histoire
pour un conte
(qui ne fait
pas ses frais)
et des milliers
de chevaux
sauvages
en Music
d'un camp
l'autre
( La barbarie ordinaire)
d'enfin
du Silence
s'étouffant
dans le mauvais
esprit
de la redondance
suicidaire
des sociétés
comptant
le compte à rebours
d'une
Disparition
en douce
de la prétentieuse
madame Caraco
et des suites
du monde
ne pas aller
désobéir
au vent qui tire
et vous tue
D De Roux*
Ponge **
Moments
d'entre-nous
choisies
'' Cette sorte
de sourire
que sont aussi
parfois les fleurs,
au milieu des herbes
graves '' *
De LÀ
et tout
en
TOUT
et bien
Seul
Temps
fixe
et tant du ciel
et de la terre
Oiseaux
pumas
des griffes
à griffures
tentant
la MORT
où s'objecte
la PROÉMATIQUE
en Vie
des racines
de l'être
autant l'esprit
s'emporte
de sagesse
va à tous vents
portant
la Vrai Vie
ailleurs
ICI MÊME
au gré
des célestes
au dire
d'Hölderlin
et des plus
qu'APRÈS
des cendres
et des poussières
Un socle
en FIN
d'accueil
semé aimant
l'ouvert
des cercueils
de vents
et toujours
marchant
droit
devant
Larmes
contre armes
et des mers
en veilles
pour qui sait
et des mémoires
de pierres
tombales
et de la floraison
éphémère
du jour
accablé
des désastres
sans vergognes
et tranquille
quand même
tenant pour si peu
d'éternel
l'au-delà
de la
MORT
De l'autre bord
de l'autre côté
des morts
Des réminiscences
des mémoires
ancestrales
et les mots
les mêmes
exactement
tous les maux
avec en prime
ceux de toujours
ceux du paradis
de l'enfer
des limbes
Une quantité
quantique
de misères
et de bonheurs
Balançant
en danse
continue
des crissements
criants
de joies
la vénus
à la fourrure
accouchant
de son plaisir
le né
en l'air
du tant
qu'à faire
alors...
mes enfants
Jaccottet *
'' Qu'est-ce donc
que ce langage,
qui ne dit rien,
ne se tait jamais
et qui s'appelle
'' littérature''? '' *
Bref
et pour en finir
avec
TOUT
et
RIEN
le temps
qu'il fait
Bonnard
et des températures
bipolarisées
de la fonte
calottes
cervelles
de l'âge
de Lafontaine
ce chéri
des parrèsiastes
près autoroutes
du nul-part
en somme
et des quêtes
qui dessinent
les semaisons
du poète
à ses fleurs
d'en faire
le bouquet
de sa vie
nombreux
les oiseaux
morts
qui volent
encor
dedans dehors
Juste
ICI
MÊME
SEUL
avec vous
qui s'invente
des chemins
de ronces
de traverses
et Saïs
dévoilant
de son nom
la lumière
roses
des partances
qu'à la main
cueillant
des dons
de chimères
d'utopies
aiguillées
au cœur
vers
de la pomme
aux joies
d'un conte
de son cru
sur la portée
du vent
Blanc sur blanc
des glaces
et la société
pénitentiaire
Conditionnement
des atomes
en bloc
de marbre
en mensonge
infini
Un cri
et des sons
indicibles
mal dit
compris
qu'échapper
au meurtre
de vivre
'' La banalité
est faite
d'un mystère
qui n'a pas
jugé utile
de se dénoncer '' **
Dire
les outardes
l'odeur
des parfums
de la mort
automne
et des enfants
et des animaux
ensanglantés
de vivre
ce Silence
de
MORT
Foucault *
Blanchot **
Des roses
de vents
par là
ici où?
Petit
tout petits
sons
Murmure
d'Amour
le même
Et du reste
toujours
c'est
Saïs
ou encor
à genoux
d'élévation
guillotiné
d'histoire
sang tous
En faire
pour un conte
savant
voyant vu voir
de l'Oeil
en foeil
en impossible
épave
sur temps
des mises
naïves
d'intelligences
et de ruses
Ossements
poudres d'os
terre
d'errances rougies
pleures
chemin tout tracé
de bouc en boucs
...''sauvage
est la proximité
du sacré...''
SEUL
et en fin
des contes
sans comptant
tous à crédits
'' Le langage
alors a pris une stature
souveraine '' *
Et des faits
madame
défaite
encagée
de la même exultation
des mises bas
d'en faire
de l'enfer
de l'affairement
du mourir en somme
Enfin
Bref
Sarcophage
du temps
des pluies
d'embruns
chimiques
tombent
sans bruit
sur les coeurs
enfuis
de présages
secret des mots
Absolue
bonheur
de savoir
que le drame
des damnés
atteint
la limite
de l'énergie
du vivant
Triage
des dieux
de la poussières
orgueilleuses
des fanfarons
de la source
tarie
des comptables
et des rusés
d'après
TOUT
L'excitation
la nervosité
devant
le dévoilement
de la Vérité
de Palisse
à mains
corps
perdus
du lieu
dit
des sympathisants
de la marche
anthropophagique
TRI
sans cris
qu'étouffé
de la consumation
des bénéfices
compostés
de Nature
natures
objets
informes
du plasticien
se donnant le pouvoir
d'élection
de l'UN
des uns
et d'en
FIN
pour la poésie
de la promesse
sous les cendres
Hölderlin *
Foucault **