11 avr. 2018

Ce Que L'On Voie


Dessin De Tête 


Agrippé
au vent
odeurs
vers le haut
instant
de vivance
maître d'écart
sans pourquoi
d'entre eux
par respect
mais sachant
Personne
de ces terres
savantes 
des larmes
désarmées
de ses sels
douces comme l'eau
des montagnes
d'avant les naissances
mais aussitôt la honte
des défécations
urines vomissures spermes
sur l'incompréhensible
grandeur froide
indifférente beauté de lumière
emportant les émotions 
vers un intenable monde
en guerre d'us et coutumes
withins programmées
faisant écran
sur le gouffre avalant
toutes tentatives
d'en sortir à moins
que mort et vif
d'apesanteur en survol
des cendres descendre
près des maux
de tous les mots
d'avant au début avant la fin
après la rentrée au vrai
tranquille
de ses choix
transcendant l'insensé
de l'inapprivoisable
sortie de secours:
une farce de moins
en moins drôle
les doigts lâches
la paroi
de tous les crimes
commis au nom
d'avoir tenu
et tout en bas le feu
les pleurs en fin
SEUL la PEUR
le dira se dira
mais LÀ
tout ce sang
des abattoirs
Entendez-vous
ces voix les cris
et les râlements...
dès l'ouverture
des marchés boursiers
des viandes
de toutes les viandes
Bisons des falaises
aux entrées de métro
aux sorties d'oublis
de tous les oublis
à l'éloignement de la pensée
du Grand Camp
et sa froide indifférence
technique
de Disparition du monde
où le moindre indice
de réflexions sur lui
est réduit à la Nature
natures a sa normalité
de métamorphose
en innombrables
petits souffles courts
pelliculaires sur le dos
non pas d'un tigre
mais d'une histoire
qui s'évanouit
à vue de deuil
et du vide libéré
du sidérant appelle
la beauté arrivant
à point nommé
infime chuchotement
effleurant la mort
la sommant
de venir jouer
de tout et de rien
se créer
un imaginaire solide
comme du béton armé
des squelettes du passé
de la poudre d'os
d'aujourd'hui
et du compost demain
en Phoenix éternel
tant que durera
la conscience
de savoir que tout dire
ne pas dire
tout étant une insondable
cacophonie quincaillerie
pour bâtir un nid
Van Gogh
une oeuvre Rembrandt
une éternité
David Friedrich
Varlin...
Les restes outrages
pillages prédation
de Lascault
des baleines
des jungles
du ciel...
Tout autour
la déchirure
tu comprends
pareil aux neiges
en plein soleil
Aura été.

Décimé
le silence
des cimes
et les couilles
de Cézanne
des triangles
bleutés
de bonheur
d'y mourir
la bite de tête
au bout
des sarcophages
les mêmes
ici en peinture
mais de la mort
brisures...
infinies éternelles
La Vérité
adagio suite cello
musicienne...
pour des fleurs
de hasard
d'un Cage
des envols
triturant des sorties
sans retour
la cage demeure
intacte libre
et sans douleur
C'est bon la solitude
jouant des lois écrites
dans chaque poussière
d'Amour
y a pas d'erreur
c'est comme
au premier jour
inventer créer
de l'éternité
Du début à la fin

Bien gardé
caché au vu et au su
de personne
alors RIEN
redire NIER
ceci qui sera NÉIR
Aller terminé
fini plus un mot
pas de glossolalies
pas de silence
toujours les mêmes
autrement c'est l'Ennui
Ici tourne la pitourne
jamais pareil
toujours identique
copies qu'on forment
en grappin de tout
partout libre ment
pour la suite
en théorèmes
actes de fois
au travail
à la fainéantise
à la bouille à baise
aux lettres à soupe
sans Dieu la création
au comment se ment
l'oeil soleil oeuf
homme lait
cassant neuf eux
pour une omelette
plus tard le temps
tardant à finir
des femmes lettes
interdisant tapette
p d tetteux baveux
mauviette alouette
friction fiction
élection sans fin
Corps beau
tu tombes haut
bas...Du tant go
perdu sans arrivé
mais sang savoir
tenant du sortilège
allégeant le tirage
au sort des fins
de dieu d'or
et d'art y le riz
d'Ôm âge
et pour finir
c'est déjà trop tard





6 avr. 2018

Vrai Ment


Étincelle D'Abîme


Croire y croire
c'Est LÀ
Seul en plein coeur
entre tous les sois
pensant d'un limbe
à l'autre côté
de l'incommunicable
C'est bloquer
attendue...
Repartie départ
de la panthère
en patère pater
ex tes nuées
d'effleurements
des sangs tous
séchés aux armoires
réminiscentes
des bêtes à fourgons
des camps des abattoirs
chrétiens juifs
islamiques quêteux
robineux moujiks
quidams
chiens chats
tralalalas Vians
là qu'il dise
souffle court
dans les hautes herbes
à barbelés
Pourtant la lumière
pour plein de fausses
notes chez Mozart
sphinx de paix d'armes
désert de veines bleues
d'eau assiste
des neiges folles
aux vents chéries
Des yeux c'est tout dire
étouffant la tête
en des parenthèses
de montées
de comment dire
de ce qu'on n'écoute
pas LÀ transporté
dans l'AMOUR
ICI MÊME AILLEURS
malgré la peine Capitale
des grandes chaînes
à mouroirs
de cendres mêlées
 entremêlées
de mensonges
des os des eaux du Pré
seule violoncelle
...et des fleurs
c'est TOUT
désarmes!

Droit au chant
fan tutte
comme la mer
veille dans la rosée
d'aurore diaphane
s'évaporant des premiers
sursauts du soleil
ailes de cendres
aux retombées
tempêtantes
gonflant l'émotion
neuronale
crevant l'orgueil
occupé du prix réduit
de l'enchantement
populaire
et a demeure bien posée
de la rédemption
La JOIE
du jour en sanctus
de chaux vives
et d'oublis
des siècles
de songes et mensonges
en branles bas
de combats belliqueux
armés de balles
de baseballs atomiques
made in china (the new America)
post crépusculaire
et incandescent
tenant lieu d'infimes
RIEN du TOUT
de RIEN...
risible sapience
fumisteries
des cendres d'hier
d'aujourd'hui
et encor plus
après-demain
la vitesse tue
en avançant
ce ne peut être
que le pire
L'Homme est Nature
naturellement
tout est pavé
de six menteries
scellées fixées
techniquement
sans temps
Une centaine trilliards
de Disparus
masse grotesque
un mixe caméléonesque
en dessous des tables
de Lois...
Pas élues...
Tyran lui le UN des uns
Au Camp le dernier venu
d'une vieille anthropophagie
gains capital
et pressé d'en finir
avec les tubes digestifs
du repas festif
des condamnés
Cela veut en finir
avec le livre du Dieu
mort à quoi peut
bien servir le reste?
Brebis économiques
consumées passées dates
Tyran le diable
va se passer des queues
après avoir éteint
les lumières
retournera dans son bunker
et la suite est redondante
balancier de l'histoire
Quelques insectes
en Inde Chine
ensuite reprise
résurrections des morts
Il était une fois
vrai ment celle-ci
celle-là vrai? NON!
Ensuite seul
qu'étais-ce tout ça?
L'Enfer le jugement dernier
terre de souffrance
un tri illusion envoûtement
ce qui s'en va s'évanouit
un beaucoup d'appelés
peu d'élus passage
toutes possibilités
concrétisées
solide vague
précise floue
créer et réussir à croire
au devenir
y tenir entêtement
garder ou pas le secret
du jeu Jeu Je je-u ou RIEN
TOUT...
Époque histoire
circonstance
hasard ou pas
destin karma
contradiction certitude
doute...
Cela ou pas...
Tout ceci et plein
d'infime au plus grand
sans limite avec limite
percept concept...
pouvoir impouvoir
la Chose Lui le Même
UN des uns mène
le TOUT a RIEN
seul ment à ceci.
Bref....
Solitude ICI
avec ou sans d'autres
solitudes...
Un monde un sens
devenant insensé
sensé...insensé ment
Vrai ment? Vrai?





S'Oeil


L'Oeil À L'Oeil
(Rendre Visible
le visible)


Vent de pollinisation
"...ce qui compte,
c'est la saison
qu'il fait et les heures
qui passent,
le cri d'un oiseau,
la tempête
qui va se calmer"*
des sautes ailes
des os diluviens
de ceux qui bougent
marbre
infinitissime
à décoincer
les craques des boues
d'art bustes
de Diane posant LÀ
l'appareil tirant Bosch
en sa Nef Des Fous
et des chants
cultivés de Bruegel
aux mille soleils
des espaces de Pascal
de cela...
Des grains de perceptions
plus qu'ordinaires
tasse de sang
veines coupées
dernière interview
de Frank...
misères du temps
des prédations
de Marilyn
par flash clic cliquent
..."Si tu vois
quelqu'un étendu
sur le pavé
en train de saigner
au soleil, c'est très tonifiant,
très excitant."**
Où d'où vers où???
ICI MÊME
avec tout cela
et même avec le je
sans u en fin
RIEN ceci dit
sans exactitude
car ce n'est pas TOUT
Ce qui persiste
sans motif raisonnable
la dépense
pour un SILENCE
tardant à venir
silence qui va venir
un tableau hors cadre
lentement tout doux
épousant le souffle
de l'invisible
dernier faire VOIR
du Camp d'histoire
pour les mangeux
de triches la pomme
d'une goutte de sang
Mais de l'autre bord
du jeu...des cendres
des grisailles
après terminaison
le retour a la case
départ...d'arriver
en tant que grand oubli
sentence  requiem
claquement d'Adam
ombre et lumière
magnifique Rembrandt
ou Chardin...
ou tombé raide mort
bandé dans le trou
de la serrure de la vie
Et des libertés
comme les noms
du plus grand
le plus Grand???
Manitou Allah
abracadabrant
Dieu les mille dieux
mildious de la vigne
à croître mystère
et boule de gomme
Avoir croire
sur la vitre embuée
le doigt...
quelque chose du RIEN
Mots incertains
dégringolant des phrases
sans ponctuations
et des ombres restantes
à moins que...
Dans le mur
ni vie ni mort
ni suicide
TOUT a DISPARU
le seul oeil s'est éteint...
Halte tu sers qui?
Esclave maître Dieu
du je ce que veut
le chemin qui ne mène
nulle part confusion
entre Héraclite
clitoris bon pour la quand
hétéroclite et périclite
TOUT et TOUT
est TOUT partout
...en petit dessin choisi
libre de redondances
re-d'avances
n'assassinant le JE
que pour l'ajoue du U
sur papier étincelle
en rupture de masse
et sa mise aux arrêts
puis son exécution
sur les tables
de la loi des nombres
utiles et inutiles
Seuil: Après l'apocope
récup la résurrection
des morts...des dinosaures
des tropicantroupes
et la MORT mordant
toujours éternelle




De Roux*
Bacon**


Contre Mot


La Joconde
pastiche
pour un dessin


Qu'un petit dessin
pour en découdre
avec la nature du Dieu
exténué emmerdeur
bruyant destructeur
alors...
Fin de (du) TOUT
Tranquille crevant
devant RIEN
mais au lieu Désiré
tenant sans land de mains
VOIR le rêve en réalité
s'évaporer d'usure
terminant
son conte en compte
en manque
Voici le nouveau
de retour
toujours le même
mais par oubli
en somme le politique
filant le grégaire
apparaît les premiers
apparats d'ordre
contre fiction
clouant becs et ongles
au cercle d'oeil
vu d'ici gestapos
des Babels
pour des masses
exterminées la même
plasticine glaise
laissons l'écart
se poudrer le cul
lapider lapidant
coagulant le passage
et disparaître en fin
bien en dessous
du quotidiennerie
(...le vrai un moment
du faux...)*
Mafia uni à la société
du crime pour la même
prédation autophagique
dévorant la Joconde
ou mots là lit ça
directement sur le mur
a musée par la fausse
représentation
du vrai
en banque route
pour l'éternité
Répétons la ligne
et de toutes..
la plus conséquente
hors la grande
dépression gangrenée
mais celle à la mine
de plomb
pas nécessairement
joyeuse mais fine
et pleine d'embellie
ligne à pendaison
ligne à faire bâtir
du sens...
Faire dormir le chat
d'indifférence
tu voies le monde
s'étire quand tu dors
et depuis encor
et encore le corps
en cor d'harmonie
comme le plein d'oiseaux
de printemps
dans une symphonie
de Messiaen
la mort de l'Art
est éternel en un
court laps de temps
des yeux plein la tête
tenant l'écart
aux tombées des pétales
dernier souffle
quand c'est éteint
le sang savoir
partir hors le schisme
des agrégats
communautaires
de la mort des autres
mais MORT eux
de toujours passé
du présent décomposé
en la peur de RIEN
tellement zen
Tendre vers cette chose
terrible au bout
du RIEN
Pareil à une prise
fatale puis l'inévitable
Disparition
depuis la nuit
du jour où la lumière
du Dieu se grattant
le gros orteil
pour rire de George
en saint mystique
depuis l'hyper normativité
régulant la merde
à l'égout...se transformant
de récupéré  en récupération
Vive les saints de Monroe
en incubateur pour les siècles
des siècles à venir...

Le vidart
d'un doute
assuré du devenir
des rires Jaunes...
..."j'exerce un métier
sale et difficile"**
déjà que tenir séché
en figuier à la falaise
à tous vents
voir les étoiles jaunes
par des yeux rougies
du sang des étripés
dans l'assiette
des murmures anciens
des Morts
pour une symphonie
des os à croque-morts
des justifiant tout
Bref pas de neuf
sous le soleil
de l'évidence
d'un futur jugé nul
et qui est-ce qui l'a?
Marie Stella...
Au coup du JE
t'es MORT
L'arche Dénouée
au large sans penser
tous phares éteint
désenvoûté
Malgré tout
et a contre JE
RIEN à VOIR
Après la redondance
la répétition du même
quand viendront
les tourterelles armées
jusqu'aux dentelles
essoufflées...Boom
Tant de désert encor
d'imbéciles RIEN
RIEN RIEeee NNNNN
comme fuir pour rire
en RIRE mais d'abord
fuir la gravité des formes
sans lumières festives
du dernier condamné
étouffé dans la crème
à gâteau des anges
canonisé par innocent 10
ou l'inverse
histoire de raconter sans fin
Chaque mot en poudre
à pâte mots d'ordre
encor et en corps
paroles par Éole
toujours les mêmes
des tas de maux
au bord des lèvres
de beaux beaux beaux
sans issues en désordres
décousues de vérités
a de meurt tragique
au dernier battement
de coeur
et dernier maux d'ordre
de l'assez né sens
continuant à remplir
de chairs et d'os
les fosses en tranchées
de fraîches histoires
communes de plus
de gens en mangent
de la mort de la vie
de la vie de la mort
en JE sans le U
qui tue en UN uns je
de Silence de mort
en récupération
monétaire
une pierre la dernière
de la première de l'église
du diable v'Auvers sur ruse
et criant Dieu est MORT
de RIRE




Debord*
Van Gogh**