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25 janv. 2019

Le Rut Des Étoiles


 Pour Voir
en sortir


Maîtres étoilés
du tout trié
de l'univers
monde magma
refroidi
au vent d'art
île brûlant
mains et tête
pour une assise
fragile et frêle
et érection
céleste de l'oeuvre
Balzac de Rodin
Stravinsky
en sacre du printemps
enfin sur le mont-chauve
Modeste
et blanc sur blanc
Kasimir
Et feuille blanche
à reprendre
depuis la fin des temps
Petites musiques
dessins petits poèmes
quelques proématiques
de feu cela a été
mis en demeure de lieu
d'Art fortifiant
le fleuve Alpha
vers l'embellie
d'amour et de beauté
par l'attraper au vol
de ce qui monte et descend
en la grande digestion
de l'éternelle création
par l'esprit de cela qui EST
d'OÙ OÙ vers OÙ?

Îles
Lumières
rêves
vent à moulin
a part a dit
en sol do ré
du 4 huit
quatre o zéro
échec ou pat       
mètre en marge
jouant d'obéir
aux modus operandis
d'effets mers vaguant
distraites aux rives
des naissances
appâtées d'épaves
pourries descendant
en cendres au-dessous
des squelettes
de la vérité
des maîtres mots
triant la lumière
éclairant le parchemin
de la Vraie Vie
d'ICI l'EXIL
éternel ancien
de l'avant qui ne viendra
pas au dernier temps
des jours comptés
Enfin quel ennui
cette mainmise
sur la redondance
spermatique suivant
la sépulture du monde
technologique
construite avec art
par l'adieu des maîtres
à ce tyran UN des uns
terminant Machin
machines...
Distance
d'en avant
accélérant
sa chute
terminant
la réalité
en rêvant
d'une suite
éternellement
suite...
Mais la vérité
a mille
façons
de se dire
incernable
infiniment
fuyante
invisible
visible
là comptant
concepts
puis là percepts
encor antithèse
RIEN
traînant
dedans dehors
hors l'étincelle
pouf funèbre
du big bang
pétarade
de mouches
à feu
un RIEN
dessiné RÉEL
infime cela
cadrant le où
d'où vers où
ICI MÊME
s'éteignant après
la mise bas
du tableau
maintenant
demain à mains
tenant lieu
de point
sans appui
créant l'insaisissable
splendeur
paradoxale
contradictoire
cela VU D'ICI
faisant signe
de silence
en forme
de maintenance
d'un moment
sous l'éteignoir
des mots à maux
piégeant enfermant
le mort en sa disparition
bénie de Dieu
blanc bonnet
bonnet blanc
de Groucho Marx
Marx Groucho
Des grappes
agrippées
de vignes en vignes
de vins en vain
d'ivresse atomique
silhouettée
...etc. etc.
Sans arrêt
en continue
roue étourdie
spirale maelström
sifflant l'hymne
de ça parle au diable
et ça s'habitue à tout
...ayant connu l'attente
de quelque chose
depuis le début du monde
Alors ce vide à combler
arrivant à point nommé
techniquement
d'ordonnateur
à ordinateur
de guette ta peau
à Gestapo
de la somme au total
à totalitaire
Voici le dernier maux
du mot de la fin

Ceci dire ne rien dire
...insignifiance
à grappin de bon Dieu
tombe haut de têtes aux murs
murmurant la sale affraire
d'une mise au tombeau
de cendres et poussières
Et bien... Lumière étoilée
au coeur de l'admirer
grandeur assourdissante
du s'olloeil éponge
dans le cercoeil de la nuit
seul en d'autres seuls
intemporels ICI MÊME
sous la clarté du vrai et du faux
en crie à laisser mordre
le vent de l'histoire
crever dans la tempête
bombardé d'étêtés
brevetés de la guerre
des jours subjugués
os assis de mots d'ordre...
aux révoltes révolues
d'anticipations
d'éternel retour
masturbateur du Tyran
la queue du monde

Coupons allons
posthume au rut
des étoiles
en l'ICI tranquille
vers l'Ailleurs LÀ
campé dès le début
sur la rive des partances
en vol de nuit
des mémoires ancestrales
tombant montant
au gré de l'air des astres
cartographiant
l'impasse des guillotinés
des métros jets hélicos
déportés des molécules
en mots à maux
Partons la poubelle
de l'univers est pleine
fin prête à trépasser
et bien encor ceci;
L'Infini ICI
le temps d'y mourir
d'ennuis...
Époque civilisation
pour jouir de RIRE
dans la conscience
inconsciente
de ne pas mourir
pour RIEN
D'un camp l'autre
l'attente de la mort
est toujours celle
du condamné
au CAMP
du début et de la fin
de ce monde