Accalmie
de Vertiges
de Vertiges
Cela vient LÀ
RIEN
s'usant
"le vent se lève
il faut tenter
de vivre"*
en de beaux
vases à souffle
juste inégal
aux écrous
de verres
aux mille visages
d'au-delà d'ici
seuls seulement
ardus
Étranges
rudesses
des mailles
luttes
tenant
l'air happé
au passage
sans dieux
pas besoin
le sang suffit
la déveine
fermant
pour l'instant
l'entraille
de l'effort
joyeux
antérieur
Tant pis
pour les étoiles
en mouches
des tranchées
d'ignorances
universelles
à pète bretelles
droit gauche centre
coquilles vides
Mais immanence
d'arrière
les os célestes
en filatures
d'ADN dirigés
pressant la touche
des cellules à moules
fuyant les rêves
passés à tabac
monnayés...
Assez!
Mais qu'est-ce qu'être
ceci cela voulant Être
pris prisonniers
agents doubles
étripant du coincé
à dire
Tombeau tombe
haut eau
c'est SILENCE
trou d'oeil
cris d'oreilles
compost ciel
à pleine capacité
marketing du tableau
trahir le fil
pour l'aiguille
Chemin allant
sortant dedans
battant de main vive
le feu roulant
des dédies
édictés d'idées
fixées à la décadence
disparues depuis
ceci et belle lurette
par l'élévaction
hors sujet du je
me moi tue
au fur et à mesure
des germes OGM
organisation
génocidaire
matricielle
par croque-morts
fécondant cent réponses
et zéro question
de quoi que se soit
composts reposant
en tonnes d'illusions
circonstancielles
triées répétant
interminablement
un bonheur vibrant
à l'organe mangeant
tout ce qui bouge...
l'INFINI...
Signe s'en doute
ceux-là
et ces mots
ceux-ci
contredits
envers endroit
bien mal dit
RIEN à dire
et ne rien dire
n'y pouvant rien
rien de RIEN
Pareil au cri
au chant
au bruit
encor l'invisible
ligne grise
délimitant
le profane et le sacré
Monstration
démonstration
montrée faire
voir le lieu
par quel signe
signifiant quoi
surtout pourquoi
Où d'Où vers Où
de quelle nécessitée
faire voir le monstre
de la MORT
en ce LÀ ICI-MÊME
percutant l'éclair
de sa lumière
Cerisiers en fleur
signant des mots
de pommier
Moïse en Cézanne
en père à tous
Saule pleureur
en reste pour des pairs
n'ayant que donnés
et puis de chaux vives
par tranchées
au rebut
des pour RIEN
passés aux armes
des dieux sévères
Ailleurs ayant déserté
cette terre inhabitable
pour l'Esprit saint
le sain d'esprit
ses nids défaits
tournesols iris flétris
par les mausolées
musés scapulaires
de la maison des disparus
d'or fée changée en sort
pour en sortir
de l'en faire
des décombres du UN
en uns renvoyant
à Rembrandt
et la création
sépare le jour de la nuit
tableaux d'autoportraits
dedans dehors
art or dépôts de cendres
désertes désertées du sablier
Dessine encor
entend de voir
d'attendre que cela
est insuffisant
sachant que tout
est toujours pareil
et créer
que de la conscience
en réserve
Futur passé
qui a toujours été LÀ
En nu pied
sous lier par le bas
tête translucide
veillée de ses horreurs
par les avants noirs
forçant la couleur
à se dire...
Valéry*