( ...Je n'ai jamais pu lire
en moi lequel est le meilleur,
celui qui donne? celui qui justifie?...)
de Redon
De ce je qui en ce temps
pouvais ce dire je
mais aujourd'hui
peut-on le dire sans honte
et pourquoi je
il est là
sans et avec mon consentement
et remis en question autant de fois
que le soi le veut
et mieux quand un dessin
se présente de là
seulement
LÀ
et pas ailleurs
le je peut dire
qu'il est mais sous
la surveillance
du plus grand que
je et que soi
Il y a là
de vieux signes
et des nouveaux
qui forment
la terrible
perdition
des aimé(es)
devenus universels
Comment dire... .
l'indicible
et les larmes invisibles
de l'antre-nous
C'est ce qui fait tenir
et dit d'insister
se retrouver
tous partout
dès qu'un point d'appuis
se fait percevoir
au-delà
de l'effroi
de nos perditions
De l'art après
TOUT
et tenant
de
RIEN
ce qui du passage
des écourtés
du moment
là en d'impossible
semblables
qu'à distance
d'un dessin
et la vérité
du réel
au quotidien
qui roule vers
sa finitude
et son dernier mot
capitalisé d'ia
qui boucleras
le dernier retranchement
des créations
trop humaines
les csos
et la fermeture
de la faille
en sa lumière
exaucée
de la langue de feu
la langue
qui est la maison du lieu
d'accueil
de l'étrange
et du très différent
là lui l'autre tous
ce donner passant
par la part
des amants
et des captivés
de la terre
seul cela qui reçoit
et qui tolère
l'antre-nous
des pauvres bêtes
et terribles
du saccages
Mais
du silence
des enferrés
des justifications
des maux
jusqu'aux sans limites
limitant
le jeu
du vivant à devenir
de venir
venir de
en ce qui
EST
octroyé par le peu
le pas
au-delà du bien du mal
après
TOUT
qui murmure
en main tenant
le mot de
l'ICI
MÊME
D'AILLEURS
D'AILLEURS
jugé et entendu
et de meurt en sa
part de non dit
secret
se dévoilant
au dedans dehors
art de la
présence
du sujet
assujetti
à la mort supposé
d'un dieu
humain
et suicidaire
de lui
le
UN
des uns
en son abandon
fatal
Enfin
quoi le
Dieu sait quoi
de
l'ART
après
TOUT
point d'appuis
l'ABANDON
et de la grande
DISPARITION
et des mots en maux
de la
MORT
morte
et
L'ART
au après le
CAMP
technique
ia
atomique
ou encor
le sens insensé
des maux
pour le dire
sans fin
l'arrivée des départs
et sans pourquoi
retour
au sujet de
L'ART
qui est le corps
à l'oeuvrage
en son corpus
que
d'ÊTRE
le vérité
en faits et gestes
ou encor
main tenant le peut-il
il ne le peut pas
de là la persistance
à devenir
le difficile
oeuvrage
Et dire de cette manière
sans maniérisme
et pas de ponctuation
et des fôtes
en passant par
l'histoire
du verbe
où est pogné
la fin des temps
Alors
oui
l'ART
dans l'antre de bébelles
technique ia
et de la
MORT
mortes
de
l'ART
après le théâtre
des atomes
terrorisant
le jeu des entrailles
spéculant
sur la valeur du don
de soi
et fini les mots
polissant
la douleurs
de l'uni vers
la nature
à aimer
la beauté terrifiée
par la
NATURE
natures
pulsion de la
MORT
morte
et ses composantes
simulant
l'en vie
d'amour
pour un
Jonestown
chez
Disney
congelé
en la froideur
de son permafrost
ou encor suicidé
par l'aide à mourir
deux fois plutôt qu'une
IA
du chapeau de
Bosch
L'ART
est cet teneur tenace
de la vivance
et du créer
en la
MORT
de la mort
morte
depuis le début du monde
Alors
spéculant
de l'histoire
des héros de la méprise
du compte en banque
quêtant la liberté
d'être en vain
de la vie impôsable
proposant le lard
contre
l'ART
de l'amour
après
TOUT
Après
les froids ennuis
schopenhaueriens
et la poésie
du cacaforant
les mots
pour subjuguer
la vrai vie
de sa part d'insaisissable
vivance
tremblante et absoute
de la
MORT
piégeant
dedans dehors
les aimé(es)
et en trait d'union
l'antre-nous
proématique
ayant terminés
le chant des morts
du dedans
des larmes
et de la splendeur
in memoriam
là
ICI
MÊME
D'AILLEURS
MÊME
D'AILLEURS
après
TOUT