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18 sept. 2023

Tête Comme Entête


Contre
MORT
que la joie
en exergue 
de ci-haut rang
Bach
oui
plus il 
EST
absent
+
la musique
va 
SEULE
en larmes
tenant
et monte et verdi
Dion
tête
tu te rappelle
l'ANTRE-NOUS
du comptant 
pour
le 
SOL
fais-je
au doute
et des trahisons
de la portée
des vents
de trombones
mal heur
de la 10 ièmes
symphonie
Des mots arts
des ananart
et ferrer
le 68 tard
attardé
au tableau
en des châteaux
en
Espagne
impôsables
à la basquaise
dans le fond
de la boite
d'Art-Ô
sur le rill
d'Irlande
cueillant
à la falaise
les jours
 à suivre
avec la
Vivance
posthume
au
TRI
âge
après l'ode
au 
Saint-Laurent
à la pointe
d'où vient
le nulle le
SAIT
de 
histoire
en
CONTE
tenant
du
SILENCE
hors
la cochonnerie
des mots
à
maux
(Zéros Ni Mot)
sculpture
sur bois
à l'homme qui plantait
des arbres
à l'office
des prières
d'insérer
de lui 
Bach
et pourquoi pas
l'avocat
Larouche
sur la rue
du cap
Allons
Qu'est-ce que
l'ART
mot sans doute
sans solution
et pas de problème
dit
Wittgenstein
contre
Deleuze
ou bien
que la lumière
fut
dans le coeur
dedans
dehors
la horde
au levant
Saïs
aux pâturages
renaissant
d'antre-nous
chemin
faisandé
de la terre
mutante
consignée
de 
l'ART



Orizon
d'en faire
le fond
d'où vient
ayant été
seras
la vive mémoire
ce futur antérieur
d'analphabètes
des départs
d'arrivées
et 
l'ABANDON
des partances
Ô
sol'Oeil
levant
de Van Gogh
Malevitch
et des bâtisseurs
de vaillances
Alors
le guet
au nécessités
du coeur
à l'Oeuvrage
et mourir
d'ÊTRE
ÉTERNEL
le doute
en effigie
va vers
la tendre 
verdure
du trait
prolongé
il seras
le 
JOUR
 plein
de
NUIT
novalienne



Oeuf
au siècle
deleuzien
sans
 Abellio
ou si 
mieux
sur la vague
pirogue
de la création
sous la surveillance
de l'ignorance
pas coupable
et après
la 
FIN
dostoïevskienne
du bagne
au jeu
de l'épilepsie
de 
l'ART
sous apnée
et d'arythmies
à
 l'ABANDON
du possible
IL LE FAUT
la
BEAUTÉ
exige
son
ART
d'AIMER




3 juin 2015

Un Rien Pour Le Dire


'Tout ce qui peut
se dire est nul' *


Absolument inutile
et bon qu'à ça
Alors les mots
les images
tout est factice
de la scorie
magmas soupes
et puis là qu'est-ce ?
Une ligne de
rêve à Rien
sur la banquette
une lévitation
au voyage
mais de quoi au juste ?
Touts petits dessins
tous les jours
jamais sans
100 sangs
filet d'air
pour peu
et beaucoup
de pas encor
pousses qui errent
coupées d'avance
sombre ce ciel
qui meurt
où s'estompe
les longs maquis
des heures à peine qui sait ?
Qui peut savoir
ma Terrible?
D'Abandon
en abandons
pour un massacre
semblable à Z
baroque
et Béla ta musique
chérie!
Un cimetière
pas un seul
tous tombé
aux caresses naïves
des ego d'autoportraits
...Allons
à l'évidence
toi aussi t'as eu peur
par la spirale
engouffrée
tu voies là maintenant!!!

Dire la peinture
avec les yeux
de Rien du Tout
car attention
faut voir
et sans erreur
ici c'est la place
du coeur
Surtout en se coupant
la tétête
du ce que c'est qui Est
ça se dit
ça oriente
mal ou bien
c'est pas un guide
Michelin
vers Compostelle
ni un billet de tombola
to follow the guide
harmonie fugaces
confettis
pour oeil de chair
par où ça passe
la misère des osmoses
des élévations urgentes
fleuries du parcours
des égarés de la culture
des pas normaux
des heureux partis
sans raison d'ici
en pleine lumière
d'éblouie cassée
collée avec la langue
de sang séché
des meublés anciens
en rouge d'arène
et assiettes de chairs
en cris d'agonies
de bon à Rien
sinon pour la belle
hécatombe
des gagnants
de l'enfer me ment

...peindre à le dire
mais qu'est-ce que ça
peut bien être
ce gâchis de torche cul
de boeuf écorché
nymphéas bonbons
à guichets fermés
ouvert à tous
guindés de guenilles
à draperies Napoléon
aux bottes par là
la gamelle des gens heureux
du pourquoi pas
plutôt que pour quoi ?
Pourquoi pourquoi ?
Allons..
'Regarde bien petit
sur la plaine...' **
Enfin voyons donc!
Quoi ?
Mais qu'est-ce...?
Rien sans fin
lié au dessein
dessiné pas de vint
que dessin
pour la lumière
qui vient comme le vent
après les procès
de bonnes consciences
Oui qu'est-ce après
le Camp que l'oeuvre d'Art ?
À la disparition totalisante
du génocide par Un
multiple de qui quoi
Voir pourquoi ?
Pas pour dire
pour peindre
en doute entre tenir
les yeux à la rive
où la libre passation
du monde va...

Rendre le visible
visible peindre
donner à voir
le visible tel quel
qu'il est
Celui de la nuit
en plein jour
ou l'inverse
Lumière
éclosion
des invisibles
infinis possibles
sur le chemin
nommé non-sens
sensé être
sensément
quelque chose
qui à tout perdre
et plutôt que Rien
va croire
et là-dessus Dieu
l'emporte haut la main
sur les tasses à thé
du charivari
mardi gras carnaval
...Absolument
l'absolue absout
absolument tout
et le Dieu boit aussi
les athées
car sans t la terre
erre sur le sentier
du Tout calculé
d'errance
se jugeant bon dernier
pour arriver premier
au fond du panier

Dire...
mais le besoin
et le pourquoi
Tu l'as dérangé ?
Le mort éternel
caché enfoui
celui d'hier
d'aujourd'hui
de demain
le même
le seul
Seul
Consolation
des oeuvres
oui par le tri
du coeur à l'âme
à l'esprit saint
aux larmes citoyens
à la vérité infinie
du blabla
pour quelques piastres
à manger
prendre des forces
assassines
à te manger les pieds
du cerveau
à faire partie des nouvelles
gestapos des investies
de la récupe
Après lui cherche et trouve
lui cherche ne trouve pas
si peut-être tout de même
des diplômes
de la ratatouille
un dimanche à la
super surface
avec le karma
de la femme d'à côté
est une sainte
sans la grande Jatte
envolée vers la Turquie
avec tous les tapis
de ce qui peut se dire
Un pet
une bombe
un mot pour un maux
plein d'odeur
du charnier
de la dévoration
devant F. Bacon
Oser dire pour le Rien
et tenir se tenir
pour mort coi
pas là là peut-être
parmi les feuilles
généalogiques
des papillons
sans les poirés
Vivacité des asticots
sur la viande
des peintres
là où Duchamp
ramasse sa pelle
sa wc et des nuages
le cigare bien en main
porte chapeau bas
devant la Joconde
qui nue descend
le ciel embourbé
de l'industrie du vice
et d'autres quincailleries
où tout était techniquement
sous contrôle depuis
la lutte originelle
pour de la déviance
transpositionnelle
de Barbie à Barbie
à Sade à Assad
de césarienne à Cézanne
à la révolution soluble
dans la sainteté
des plus grands
suspendus aux lecteurs
par le bout de tous les maux
et qui n'est que la couleur
du rêve d'échouant
sur les collines de sable
d'un idiot métamorphosé
transmuté
envolé
changé en envoûtement
d'un dire égal
à une job de mots
sans les conduire
à la mise au pas
par les Guestamots
de le caca demi
de liberté d'écrire
pour rire de ne pas
pouvoir dire précisément
la vraie couleur
du temps donné
à la facétie des A B
de Bétléem à Lacoste
à Lacolle à mort
du bon mot pour
dieu sait quoi
des opiums du peuple
lessivé
décrotté
déplumé
aujourd'hui
rapaillé
déconcrissé
baragouiné
épuré
guidé vers...
massifié enfin....
bon pour le Camp
des bouches trous
avec la langue
de bois de paroles d'or
de mot d'ordre
de tralalas pour des peanuts
y en aura d'autres
sans sue sur le bruit
silencieux du nul
des libertés vicieuses
venues de la jouissance
des mains ténues sur
le gland du glas du gars
du faut pas...
Alors l'espoir du Rien
sans maux inutiles
que le dernier ravalé
naître c'est quoi ?

Valéry *
Brel **