La chance d'être né
pour mourir
Infime portion
de lumière
bardée du mérite
socio-dentaire
assaisonnée
à la survie de l'espèce
pour un suicide
collactif
en avancée suspend
ta libre-pensée
de la mort
qui vient de l'autre
...Enfin non
pas de cette manière
autrement
plutôt comme ceci
Cela doigt sous la hache
portant à sa bouche
un cri qui ne viendra pas
En réalité d'où vient
l'idée de ce préambule
pourquoi pas
Sous les parasols
Modiano tendre chéri
des dieux prenant le métro
pour un imbécile
sur la trame savante
d'un vaste génocide
dès le génome
et sans gène
Vache sacrée
des enfants
des dépotoirs
carrément tirés à bout
portant en trop d'arbres
une dope à tituber
jusqu'à sauter
la somme inimaginable
des reprises du religieux
en drogue de Marx
Goethe Célan Artaud
et du reste infini
au mur du
dernier murmure
Tout ça pour dire
que s't'intéressant
La Nature nature
comme le vent
d'où les prises
une reprise deux
à la jolie Rochelle
où sur le pont
une hirondelle
ne fait pas le printemps
et va pour le paradis
de papa a dit
Tous en reprisant
ses chaussettes
pour une dégulition
vin fromage
à tas de pris
De si hauts rangs
pour finir si bas
en la machine
cannibale
en son cours animal
ou en une mer de larmes
les drames à l'arme
à tous les repas
font leurs trépas
Pas de post où tu es
cela d'apparut
cela de disparue
cela cette chose-là
est pure poésie
Mélange ange
vidange en spirale
de bouches
éteignant Michel-Ange
baroquant le pape
à fric à mots à maux
à beau à qui mieux dieu
de ci de sectes terre
taire le mal infini
d'omerta à Antigone
wait the wind
pendu au bout
de l'histoire
répétant des jeux
à la trappe à crever
sous la casquette
atomique du dernier
train pour Tombouctou
avec un chantre
un trou d'amour
une pirouette
et viens un nouveau
jour bebé
un nouveau vieux
à naître au levé
des balais
des pluies
orages
d'un brassage
yé temps
yé tétons
yé t'arriver
yé tant d'en faire
yé là la vie des boues
qui boue les contres
pour pas là mais si
delà antre en nous
roi sans papiers
et duc quand
le saint perd
la fesse
et dicte ton leurre
aux parts a dit
en vingt croyants
faire des affaires
de bons dieux
Les maux ne sont pas
inoculés conceptions
le con traire serait
pieux de pillages
de mal en pies
de chausse-trappes
ou chose est le cul
d'un sauvage
attrapant tout ce qui
bouge dans le pommier
séché asséché
de la duchesse
bien très bien
cuit en game over
dans un tableau
de bacon
La vie autrement
qu'en la mort
donnant à bouffer
douleurs
misères
souffrances
en du maquillage
autant que l'en faire
se pille pille
s'empale pour cent balles
et du coté de la chance
et de la traite des blanches
un fruit une pomme
d'Adam de Bourvil
des garnements voyous
lobbyistes pseudo freudo
super flue d'un réel
farceur (gigotant)
sur la table à disséquer
d'essayistes
dévorant du cerveau
terrible folle machine
Et puis revenir
avec insistance
aux larmes d'outrances
par cent morceaux
de Ravel grignoté
par des sardines
en boîtes
au jus des mers
pourries de nature
Nature mante
ta tête Darwin
apprêtant les vents
débris l'ignorance
tue qui titube
pourtant qui va
Gaspard en plein jour
sociétés du crime
crachant dans les airs
pour quelques sous
Du style e stit câlisse
de quoi être en tabarnaque
d'Ingres au violon
d'une viole de jambe
spermes et oeufs
à la tonne
au four micro-ondes
après les camps
du Camp des culs de sacs
En bref
et sans solution
l'art seul en doute
à peindre
l'odieux
d'une condamnation
sans procès
sans délit
sans faute
bon pour une assiette
au beurre
au fond du juge
t'es mort là
où ça croyait vivre
perclus
jusqu'à ce que mort
sans suive
Pourquoi?
Du crossage
entre deux paires
à la va-vite
au plaisir imbécile
de deux choses
bonnes pour
un mal de couilles
Le sens le ben bon sens
à quoi?
La petite demi-heure
d'avance ne change
en rien la farce
du fou qui brise
les ailes de l'humus
du vrai vivant
Le fil tenue
où juste pour un souffle
tant d'énergie
à le maintenir
ainsi que le peu
d'essentiel où tenir
avant l'effondrement
final
Solitude du taureau
dans l'arène