'Dans l'histoire des temps la vie
n'est qu'une ivresse,
la Vérité c'est la mort' *
En tous sens
le tableau
par tous les côtés
ou par les pieds
en lieu de têtes
avec un sens en prime
Ce n'est pas l'aura
qui est partie
ce sont les parties
d'appropriations
de prédations
qui ne sont plus
évaporés en l'invisible
nuit de néant
Bouclé muré
asphyxié
de raison pure
et sans erreur
jeté aux scories
des indifférences
de l'univers
Ceci n'est pas cela
et pas pour tous
En vérité
je je je jeu joue
tend l'autre
en vérité
tant d'autres
en vérité
Rien et ceci
un mensonge
qui dit la vérité
en peinture
en religion
en dire écrire
en mots maux
épiloguant
en décalogue
histoire
de quelque chose
plutôt que Rien
Vérité dont tu meurs
un massacre
bref une lueur
brève et éphémère
venue des enfers
où l'infime
le seul mensonge
qui reste
est une respiration
inversée
une avancée
vers l'atroce
illusion du bonheur
Alors embarque
débarque en barque
histoire de faire
un tour
voir si tu peux
tomber d'amour
sans tituber
sans mourir de chagrin
parce que ramassé
par plus grand qu'amour
d'autres Pépé
cheval berger
saint chatte
singuliers ères
tous craques coeurs
d'errances d'amours
en éboulis
de paroles
sans mot pour le dire
deux mille inutiles
silences de Rien
...Et puis
bon la peinture ?
Chanter alors
ou bien ou bien
a-z art de la route
aux poubelles
à la chaux vive
le vacillement
sans que Rien paraisse
milliards trilliards
de poils de poussières
aux couleurs
de Bébert
pour une bagatelle
de Mona Lisa
par numéro
tiré au sortilège
de la nuit tragique
enfantant
une aube épineuse
crevant bien à l'avance
de Fontana
le déshonneur
l'outrage fait
au travail de fond
pour y voir
par la fente restante
un peu de lumière
sur l'abominable
qui échoit dans le bocal
à queues de poêlon
des morts à crédits
en éternel retour
de casses pipes
pour un führer
là tout prêt
depuis le tout début
du monde
et qui ne fait pas
dans les tableaux
Ardue l'après
hors les îles
oasis d'un conte
qui ne fait pas ses frais
la mort vieille
ronge tout
ce qui ne va pas
sans problème
les petits châteaux
pour une autre fois
la persistance
des empêcheurs
des emmerdeurs
des troubles
et troublés
du souffle
et de l'ossature
immémoriale
en l'immonde là
ici juste ici là là
invisiblement LÀ !
Cette chose
dévorante dedans dehors
sous couvert
inimaginable de libre
arbitre de création
décréation infinie
à dire à ne pas dire
ceci cela
ou l'émotion...
et le Rien
Céline*