Rives et rires
aux cris
inaperçus
pour le dire
L'exil ébréché
à mordre la poussière
et déjà trop tard
la forme
se dissout
n'est plus l'avenir
cette dilution
de l'Amour
pour tous
car le reste
demeure
sans plus
l'invisible
qui fait battre
la bizarre de chose
là les mots maux
de Solitudes
bien inutiles
pertes de temps
arrêté punaisé
accroché
pendu
à une quête
un conte
une histoire
la mer qu'on voie
danser trenêtre
fenêtre
pour la chapelle
de Rothko
apatride noircie
des suifs
des futurs antérieurs
ou de la Poune
dans ses bons moments
La mort quand
se tortille
(ce que la philosophie
à part la ciguë
ou le Dieu à venir
encor l'apprendre
à mourir...)
le cri de la terre
l'indicible à dire
même s'il faut
le taire
en quelque chose
d'antre mondes
pour dire
qu'ils me manquent
mes amours
Là mots signes
les mots images
persistance
d'une évanescence
que la mort
vent pire horrible
qui rend caduque
tous les accoutrements
de la beauté
pour alléger un souffle
saccadé de tristesse
face aux crachats
sur les naïves
grandeurs égorgées
d'indifférences
Ne jamais
dire en disant
Redonder
répéter
praliner
emmitoufler
planter des choux
dérouler la langue
avant de ramper
Encor le négatif
rythme mieux
atroces les vérités
du gouffre
surtout si tu n'as
ni bouche
ni coeur
qu'un sperme
ovule
à fric à défroque
à branler la machine
là par hasard
Un pauvre riche
coure à la ruine
sans savoir
Pourtant qui sait?
On ne sait jamais
Une chance
et un jour là
erreur sur la personne
'Un matin
au sortir de rêves
agités, Grégoire Samsa
s'éveilla dans le lit...'*
insecte ici là écrivain
pape patenteux pépère
bretteux tatawinneux
traineux de la patte
feseux d'affraires
de religion
aux idoles toujours
militaires guerrières
à bombes sur les écoles
aux nouveaux-nés
plastifiés purgés
désenvités
purifiés prêt
farcies de ma tu vu
pas fort rire alors
etc. etc. etc.
d'aveugles aux mots
un Camp
pour la grande avancée
all-over sur un rivage
où d'invisibles Charrons
bricolent à perdre
le fil un passage
pour les vieux os
Kafka *