'Qui dit
que tout est mort
pour nous
quand notre oeil
s'éteignit?
Tout s'éveilla
tout commença.' *
Pas idée...
des pleurs
et des peurs
raisonnables
ange meurtri
brisé des ogres
Noir en pleine
lumière
rompu battu
empilement
d'ailes
forte odeur
d'amour brûlé
des rosées
naissantes
Air espace
eau
il n'y a plus
personne
Des réminiscences
lèvent les coeurs
les rabrouent
des pensées salées
ferment le cercle
de la terre
Dont jamais les noms
pour les mains
le coeur et le corps
assassinés du crime
anthropophagique
du Monde...etc.
Joie bonheur calme
à renaître
en des abîmes
bien en dessous
des cendres...
Des noirs jaunes
rouges des blancs
en des bleus
de terre promise
de la mort de tous
les dieux naîtront
du néant technique
à Rien
Hier les chandelles
au méat des eaux
de débordements
le sens pareil
au chien de Varlin
sur le cercueil
de ses os...
Tristesse des larmes
dans les enclos
des âmes mortes
par millions
Tout brûle
fils de Néron
d'Hitler
et doux dictateurs
(d'autres après nous)
prévoyait Music
et bien...
Non enfin...
il faut le dire
les yeux
qu'eux....
Derrière
la tête
dedans
dehors
de transcendance
nuit et brouillard
Rembrandt
Ceux avec
et ceux
qui collaborent
Enfin bien voir
dans la Nuit
la lumière
qui danse
en montant
exaucée
de l'horreur
vaillante
Des dévorés
par les cerveaux
savants
bien pensés
qu'une fois
le compas
dans l'oeil
bouchers
chirurgicaux
à milliard
d'un four le même
incinérateur
à mensonge
Enfin Rien
Célan*