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24 avr. 2021

abcde l'air


Avancer 
en arrière
et des tulippes
sous la neige
de Fanfan
pour Gérard
cinéma
si né mat
cinéma
Tarkovski
encor
Brendel
sur Bach
courbé
à la manière
de...
Amour
que du coeur
que ça
Le reste ce calcul
pas de don
que contre
les poches
trouées
et les semelles
d'Arthur
ou encor
Nerval
citant
le veuf
en la vie
tauromachique
et labyrinthique
en la grande 
soupe
de madame chose
à côté est enceinte
Autant dire
que de dire
quelque chose
plutôt
que des sottises
répétant
l'exécrable
bouillie
de crabes
Ô morts
mère père
et le 
TOUT
du trou
dépeçant 
la chair
tremblante
des derniers
sous pires
de bandes croûtes
Enfin quoi
l'éternité
s'étire
éternellement
sur
 TOUT


Et si le côté
des choses
étaient
tout autre...
Autre que des liens
à l'exécrable
à ni non ni oui
Encor
qu'un écœurement
d'usure
d'us et coutumes
Petit dessin
à dessein
de tenir
Tu sais inégaux
des l'arrivée
dominant
dominé
Fuir l'art gens
Monet taire 
terre argent
Boom
de ce bord
elle autant
que veux 
le déterminisme
Diversions
dix vingt
cent 
Sang
à bas pris
Et la sortie
d'art
sa part
d'Art
secrète
milliards
d'années
lumineuses
serties
de couleurs
fourrant
les pipes
brûlantes
de lucioles
éclairants
l'espace
respirant
l'air
des rêves
délinquants
du capital
rompant
le ronflement
des yeux
dans l'eau b pine
érectif
à dessein
d'un petit 
dessein
es muss sein
les hauts vents
théorème
appelant
appelés élus 
oiseaux
à bâtir
cultivant
la somme
des inégalités
de départ
pour la guerre
à idées
exterminant
la bite érective
du jugement
dernier


Mourir
au qu'importe
le coeur
À PLUS
se terrer
au terrier
Ô chez-NOUS
de loin
de toujours
ce peuple
Stragédie
en nombre
tenant
LIEU
Et lui chiffrant
le RIRE
À qui
appartient-il...







6 nov. 2014

Sous Le Silence De Rien


After Last call 

Après le spectraque
l'évanouie à la mort
à tout dévorée
L'éternité de Rien
revient...
À la grâce distillée
des pierres plumes
et de l'âme
passe monde
là invisiblement
pénétrant le grand
corps injustifiant
les visions
pendant que la vie
grignote sa part
lumineuse
s'exténuant
au plafond de la Sixtine
d'avoir prit part
à la leçon de la paroi
des merdes à l'or
collé au cul des papes
en bondieuseries
des peaux tendues
sur la croyance
monde d'un rôle
à jouer

L'insaisissable
aveuglement
du lieu quotidien
déluré d'ennuis
une déportation
d'enfermement
à un trou éreinté
disparut d'agonie
et ce qui s'é-crit
échos de ce qui
gouverne
le carnaval
cannibale
d'un silence
monétaire
d'objets perdus
sans fin cubé
de la nécessité
marché de la marmite
à bon Dieu

Échosophie
par la répétition
du même
Non la beauté
demeure mystérieuse
et sous-jacente
au deuil
des trahisons
du jenous
par une réalité
infantilisée
ciblant tout contenu
de vivance
passé présent
et à venir
parce que la mort
c'est fuir
c'est toujours
l'autre...
Une vigie
pour feu
le feu du passé
éclairant
le constat de l'horreur
d'où s'est attisé
la disparition
au détriment
de la Beauté
de l'Amour

Dit si danse
ré sis tant
tenant de boue
'chargé de l'humanité
des animaux même' *
zoos à l'arc six sept
et mitrailles
sur les capots
le huitième jour
haché en tour
tour tourtières
chargées des animaux
en maître chaînon
enchaîné
pendu assassiné
empoisonné
suicidé
par les foules
à Frankenstein
Des écroues
de l'univers
empêchant
tout changement
d'air asphyxiant
toutes pensées
végétales
se nourrissant
des feuilles
d'acanthe
à rêves par-delà
avant et après
Nietzsche Matisse...
Alors?
Restes résidus
copeaux sciures
infimes mémoires
vésuviennes


Rimbaud*