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6 nov. 2014

Pollens


Sang Suif le Rien
L'antre aperçut
en temps et lieu
au bon moment
de créer seul à seul
entre nous
ce qu'on veut
seul peintre sculpteur
poète musicien
philosophe mieux imagier
de noms perdus
dans la poubelle
d'un mauvais conte
pas vu lumière glacée
d'hiver des demain
gelés des ossements
conglomérats
de bitumes pour tombeaux
ouverts monnayables
en corps incarcérés
carburants
Ravel pour la main
gauche...
cinglant une famille
de fous...
en brident les gosses
sur la portée
du sensé éphémère
et fragile...
Du souffle du vent
des sons...à l'oreille
d'un tympan
perforé en fait
d'épouvantables
techniques
qui te tirent
par l'oreille
d'un sourd
en un tintamarre
de mots à maux
courbés tremblants
accrocs
au mystère insensé
de la solitude
des morts assassinant
le mort qui conte
balbutie à n'y pas...
Illisible enfin allons
passons etc. etc.
Nature nature
boom Balla boom
et pain noir
de fumisteries
Ceci fricotant
friccotine
l'extermination
de tout ce bouge
par le postérieur
du sot si haut
logique passé
décomposé
en pollens
terminant fada
dans le cul
de madame chose
Alors No way
parla l'eau lit tas
pour une signature
la bitte fendue
jusqu'aux os
de mire en sang
du marquis
la langue
sang foi
du papa cul
pogné dans la boîte
à caca pipi
et puis tant va la cruche
...etc. etc.

Rengaine ta gloglo
coculation
tyrans traits
traîtres
rend des cartes
à sa déraison
et ses pro du mal
heur
Dessous les ruines
Arthur où ta mit
les corps...
La réalité te rat
trappe
et au suivant
pendant que le messie
vient dans le Con
d'Irène
mettant fin
au début du monde
de Courbet
là quand se masturbait
en faisant ses ha!!!! Dieu
pour en finir
avec la sale histoire
de savoir ce que peut
bien être le donné à Voir
qu'approche la gnose
l'épiphanie le nihilisme
(religieux scientifique
économique...) tralala
d'il n'y a plus rien
à ferré hors la musique
sur la portée du vent
Qu'est-ce que voir
aveuglément
pouvoir Voir?
Rire en suite
d'attentes en artendre
ment les larmes
d'éros rosées
antre nous
juste un petit dessein
très avant d'éternités
de la ruse
devant le plus grand
qui libère la liberté
du Rien

Encor 'l'il y a'
en contrat social
capitotalitaire
à sa fin une masse
métamorphosée
disparut D'esclave
blanc noir jaune
bariolé
en son désir de l'Un
réalisé anesthésique
alzheimer
fantômatisé
racrapoté
inutilisable
sans organe
sans cul-de-sac
et insensée
préparant le retour
du balancé
au bout de la corde
de l'histoire pensée
jusqu'à son extinction
dans le jamais plus
de la scorie
comprise comme t-elle
portant le suicidaire
à son comble
et à son anéantissement
là où il y avait de la vie
y avait de tout ce qu'il fallait
pour mourir
Oui Mozart!!!!
en cette abjecte
contradiction
d'Amour et d'eau
fraîche...en la douleur
de chérir chéries (ris)
mortes aux mauvais
rêves cauchemars
de larmes
du bord des abysses
de tes lèvres
infiniment seules
en mirages trahis

Sans rancune
ces derniers
détachements
renard des villes
à trois pattes
la mort à l'autre
de naissance
seule mortellement
injustifiable
oasis de tranchées
de boues de mouches
lugubres
De quoi bégayer
durcir son crâne
se terrer en son cercueil
de douleurs
monter en bleu
de flammes
et les restes aux asticots
Coeur gros d'outre
jeune décanter au vin
des pensées en fuite
comme il pouvait
évitant la vérité
mortelle ou tant son mort
coeurs moisies fourbues
rapiécés...de bois
d'aciers ou de synthèses
en des rythmes
qui trahissent
la peur du mouvement
final strident
lourd de conséquences
et sans savoir
à jamais