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11 nov. 2020

Ne Pas


Saisons
rythmes
Musique
sur la portée 
du vent
Du vent...
et des oiseaux
 monde
 flots
de mots
d'amours
perdus
et larmes
désarmantes
LÀ 
d'autres
sans fins
le bruits
des vagues
n'osant dire
la belle
l'autre bord
du temps
compté
Cœur
à coeurs
nageant
au devant
d'hier 
ne portant
RIEN


À la cache
la niche
plein d'amour
Façon
manière
longeant 
le maniérisme
tôt
ils reviennent
repartent
a
Attendre
comme un chien
Diogène
devoir
coupé court
rapetisser
l'impasse
s'y appuyant
et tombant
blanchi
de toute mémoire
mais rayé
Cela ceci
toujours
que de patience
écourtée
par la mort
pas ces seules
ni ces eux
tous
Outrageux
pati
de l'âme
ce belle animale
Enfin
certain
comme 
les abattoirs
existent
pas moins
pas plus
des morts
tantôt
sans sépultures
parce que
sans 
Amour
et sans
poussières
à trahisons
mélangées
de narcissismes
coupées 
de douleurs
Bruits 
sur des boums
de bombes
de destructions
massives
et l'arrêts
du coeur
C'est 
TOUT


Dispersion
souvenances
sans abris
aux intempéries
gueux
rilkéens
odeurs de bois
coupés
au sang forestier
d'ignorance
grabuges
aussi
Qu'importe
les traces
le cul plein
d'audaces
disgracieuses
Bref
qu'est-ce que cela 
au bout
des saints


Du fond
et si profondément
que la moindre
vibration
est ressentie
Ici un vide
et à jamais
incomblable
Vivre 
cumulant
du jamais
plus
exsangue
fissure
d'être
a b c d
air