l'An
...fer des trains
des barbelés
des cages
au coeur
du sang
des nous
assassins
de soi lui
je tue
lui moi l'autre
enfin
tous le même
ils tuent
le même moi
je vous nous
en tous Tout
partout
Amen
...de soi
des étoiles en peurs
non dites
à dire
au moment terrifiant
du saut
en plein échec
de toutes tentations
du saint-esprit
dans le corps
chaosmique
fantasque
hypersuicidaire
sans élections
en quelque chose
plutôt que
quoi que se soit
élevant le tapis roulant
au-dessus
du déguisement
de tous
en temps de commune
mesure
pour ce qui reste
au réveil
machinique
sous les feux
domptés
des âmes fantoches
allant vers une quête
bariolée
tombant
d'obéir à
un tyran
anonyme vétuste
et horizontal
où la vraie vie
ici même
maintenant
là tapant les lettres
à la va comme
je pousse en eux
lui le là aussi
formé baroque
pour Un alléluia
de croque-mort
m'offrant au dieu
de celui qu'on veut
en sa propre mort
Deux fois mort
plus celui-ci
trois en Un
Vertige en fait
oublié par distractions
diversions
de toutes choses
toujours efficaces
devant l'horreur
toute pascalienne
de n'y point penser
Écrire et crier
de guerre net fret sec
et peindre pour viol
on seul solo
le cerveau capturé
autrement
que maomonétaire
en cabale
pour du riz chinois
bourré d'accents
de cires
(pense à Rosso)
complexes
Qu'est-ce que
la question
de l'Ici ?
Cela arrive
se voie
ferrée trois fois
en plein fouillis
dégage ce qu'on peut
des scories
et créer au sortir
pour enfin retourner
à la cage départ
en temps normal
pipi caca ouates
du bond tranquille
de la terre
vers sa complétude
l'Un pour tous
emportant
le Silence
sur la fin de ceci
et de cela
pour une autre fois
avec Nietzsche
et les eunuques
emplient de sa superbe
au harem
de sa voie perdue
pour l'édition
du dernier testament
de la rose des vents
en la belle au bois
flottant d'art ô
le mot maux
là quand par camisole
interposée fricote
la tentative d'évasion
du Dieu des autres
et de soi
qui mal et pense
postérité exige
l'illusion du nom
du père et du fisc
et du saint t'es pris
Tout fini
en même temps