Voie De Silence
Conte sans p
égaré
à la gare
au quotidien
des faux airs
Outardes
sans m
au nez de tous
de la banque
on the road
fuyant la mise
fécale du rôle
du menteur
ficelé du paquet
au parc du palais
de l'Élysée
crachant rouge
la laideur
du fourrage
à vaches enragées
Certain qu'histoire
de dire la justification
de tout en tout
et partout sachant
que tout tourne
autour de la Vérité
d'Esprit seule
légitimée de vivre
la VRAIE vie
Air d'atomes
le UN des uns
s'envole céleste
avec les oiseaux
de toutes les couleurs
que Brel aimait tant
de toute manière
le pronostique
est pas fort
Sans fin à moins
que d'écrire un roman
Il était avait été
sera vendu en kiosque
Par la suite
le réel la fiction
l'imaginaire
s'amalgame
passent à la ième
explication
du SILENCE
en cache mots
soudain c'est OUI
sans liens
avec un satori
qui gèle en son signe
comme (la nef des fous)
de Bosch au doigt
qui pointe la lune
se retrouvant dedans
faisant son histoire
du mot chien
qui se mort la queue
du mord encor etc.
Conte menant
à dire l'abîme
de la vérité
qui ment de circonstance
tombant là où s'épuise
de suivre le suivant
qui a lâché prise
depuis la fin du monde
dès le début
et le des nous ment
à la fin ces feuilles
au vent qu'il fait
pour en finir
avec ce qui
pourrait bien
être la vérité
En sommes
seulement
tirant ses ficelles
d'où le RIEN
fermant les yeux
dans le noir idiot
donnant sur la joie
se reconnaissant à cela
ICI EXACTEMENT
L'éphémère reprend
le LÀ ses attributs
créant la création
l'art donne le Réel
ou pas...dans le CADRE
de la Vraie Vie
ICI MÊME
acte de foi maigre
à la moelle obéissante
à des propositions
d'âme à homme
à première vue
indiscernable
de LÀ déroute
faisant la joie
du RIEN
allant Nulle-Part
disant ne le pouvant
bête comme Kubin
après la traversée
du mal-être par l'Art
aimer l'Amour
à ne pas mettre en scène
la paire ce voir
des mises à jour
sanguinaires
du fruit de la prédation
des chairs brûlées
gelées pétrifiées
en cendres au jardin
des malices fixées d'éternité
Tu te rappelles
tas de journaux
en maîtres mots
Enfances angoissées
à l'urgence des morts
étêtés du dedans
menant cabrioles
à progrès du four
aux abattoirs
à l'évacuation des cerveaux
dès le cercueil imposable
aux tires miroirs
pour un tour
en bateau bouclant
ainsi le ne pas donner
pour un laisser prendre
rationnel captif
et saisie dans son incapacité
de payer...
Ce qui change
encor en corps
guerroyant loyal
imperceptible
univers si grand
si petit...
Dedans dehors
labyrinthe spirale
métamorphose
signe sing...
Raconte encor
tient pas tout
pour dit fait léger
uni-vers dire
qui sait d'autres
même tout est de trop
cela se dit
roulant la boule
faudrait bien un jour
arriver à Itaque
le père de Zède
portant l'errance
sur la douceur
de Personne
Évidemment
l'aveugle de terre
jusqu'au centre
de l'enfer (tragique)
devenu incandescent
prêt à se faire reforger
non de pâtes mots mais
de résurrection d'abcdêtres
vivant mort autant de fois
que l'Art le permet
ou que l'Esprit
concocte de voyance
ceci dans l'euphorie
du monde
Art pour en sortir
mais de quoi au juste???
De l'Art?
Du monde de la vie
du vivant de la conscience
de quelque chose???
Étrange...
Quand ça commence
c'est la fin...
Dès le début
les jeux sont faits
Hors la portée
de cela qui EST
sujet verbe complément
des mots en sommes
Oignons steak dans l'assiette
grain de riz
vents et poussières
de la culture fixée
ficelée embobinée
sur le fuseau horreur
compostant
du composte-t-elle
en famille état
écomomique
et banque route
Tout conte fait
contre compte
"Le progrès
et la catastrophe
sont l'avers l'envers
d'une même médaille"*
Par les disparus
rayés du chiffré
éconduit
vers le UN des uns
étêtés paradis fils-co
totalisant l'éternité
Abandon ou boom boom
balaboom
BOOM enfin
le règne du secret
régnant insaisissable
histoire de nid d'oiseau
en tour de bébelles
TOUT ça pour RIEN
Chaosmots
Voir images de dires
or alchimique
de la joie de perdre
(part mots dits)
éloignant le diable
et sa queue
des laves mains
de 9 milliards
de très tard à la fin
du monde
espérant mettre un point
de création dans l'univers
du chat des souris
et des hommes
Créer prend l'air
d'aller Voir
le dévoilement
de l'obéissance
Tant de choses
à mâcher vert délivré
de l'hiver du vers
a soi sans sujet tombant
du tableau (de la table)
en miettes de faim de vie
Sortir de dents de dort dîne
puis non mieux
s'esquisser en s'esquivant
devenir revenant
extérieur au corps capitalisé
déshabité de lumière
En lie de Silence
d'air ambiant tombant
par la sortie d'envol
écartant l'écho
des apprentis sorciers
pré chie prêcha déchût
du Camp des abandonnés
du ciel et de l'enfer
De LÀ délivrance
distante du mot à maux
linguistique tralalala
quotidien
Chose absente à Voir
devenant devenu
devant redevant
à RIEN repris rebuts
et corps y jouent l'Oeuvre
À l'or d'a-blanc
donnant un nuage
de vertige et l'ailleurs
est plein d'ici d'ailleurs
C'est sans âge
et cent histoires
Papiers dépliés
noir sur noir
et de poussières
désencadrés
voilà long time ego
l'éloge jadis fait
à l'enfant aux cheveux
blancs (gris?)
Vrai comme le pur
noir sur noir l'inverse
le silence de même
Dieu et diable et l'Art
chants d'oiseaux
dans le bruit du monde
en bribes repos
de détritus jobinant
quelques nids niches
abris...de fortunes
...instants fugaces
cadrés y revenir
recréer ou de RIEN
de 9...la 10 ième
11121314
2122232426
5 5 5 5 5
de morts sans suites
Là ce maître-là
l'inconnu vrai ment
de la chance ou pas
bien entendu que non
injustifiable cela est
IL Y A ce qui EST
malgré l'imposture
de cette chose
Ce besoin de joie
pour descendre
aux en faires
de ce manque à dire
vraiment
Arendt*