'Je suis cirque, lyrisme,
poésie, horreur, bagarre
et jeu' *
Enfin ça ou bien ou bien
c'est bien
Distance cette part
de vrai là...
au plus que présent
en lieu et place
du court-circuit
grégaire de la défonce
du n'importe quoi
en cul-de-sac
au point où
chacun est pris
qui croyait prendre
Cochonnerie
dit le poète
voyant la tirelire
du sens s'effondrer
au moment où Dieu
perd son pantalon
laissant voir
un gogo boy de plus
au père La chaise
et qu'à la table
...Oui absolument
Passons
Peindre sculpter
graver...Ou encor
d'autres soumissions
à d'autres vraies vies
tremblements
de libertés dans les chaînes
le béton armé
le biochimique
l'Amour le Rien
se faire Phoenix
attendre patience
lovée d'art d'or dort
charbons dans la machine
prête au matin
de qui peut savoir
à l'heure du tri
des morts
des poudres d'os
par le beau de l'air
Encor en corps
que Dieu me veille
doute gardé
les secrets
de son inexistence
par mille religions
sabords de sangs
de destructions
des folies suicidaires
et de bingos
d'imbéciles
te bénissant à coups
d'oublis de cou couches
paniers et de papiers
militaires...
Tenir détenir
retenir s'abstenir...
Promenade
au ciel carré
de l'énergie du Rien
là où oeuvre
l'invisiblement Là
écueil de la capitalisation
de Bébel
nature Nature
machine...Libre
de le penser
Écrire voir
ensuite gestapoter
la surveillance
au besoin
revenir au départ
naissance à ville
pays mort renaît
à Nulle-Part
ensuite de Rien
à la folie d'exister
comme on l'entend
...Perd Mer
papillon bison
pape artiste
machin ou tralala
histoire de rire
de l'effrayante
et sale affaire
de la souffrance
avant pendant
après du théâtre
des condamnés
disparus pour cause
d'infaillibilité
avec le vent
de la crevaison
de la grosse bulle
taire
Mauvaise partie
marchant sur la bombe
à l'air des virus
à l'eau de là
où le Gange termine
sa course
et commence
la marche
sur les eaux de boues
jusqu'aux confins
de Disney
pour enfin prendre
sa botte avec le père
Noël déguisé
en merdre d'Ubu
arrosant la fête
au calice de la ciguë
pour un voyage
de retour sur soi
au pied de sa tête
perchée au bout
de sa verge cannibale
annonçant la fin
du commencement
du monde disparu
Gombrowicz*