'Étrange mystère!
Chaque homme
à son tour
Passe solitaire
Un jour sur la terre' *
encor tant de bruits
c'est aucune idée?
De drôles de mots
en restes qui commandent
dirigent contrôlent
des misères qui cassent
sans fin le peu de lumière
pour une finale disparition
en des oublies de jamais plus
parmi des démasqués
d'Ensor où les rôles
sont imposables
à mourir et tendues
en Floride Biarritz
ou sur le bord du vide
etc. etc...
Le temps s'est terminé
sans s'apercevoir
un trou noir étouffant!
Du sable? Boue? Plomb?
De la terre un tombeau
de la monnaie scapulaire
Un chat peut-être?
rescapant le Douanier
le projetant
hors les frontières
créant un lion un tigre
une jungle à la portée
des enfants aux cheveux
gris du poète
d'admirer là la vérité naïve
d'être au monde
complétant celle
de Dostoïevski
(la beauté est si effrayante)
Dire conter créer
une histoire vraie
qui ne serait pas
contredite peu après
Autre chose qu'une terre
qui a besoin de son sang
de la maladie la mort
du sans vergogne
de la guéguerre
des cicatrices dedans
dehors d'un passage
à la torture
du moulin à viande
...Poème tableau
musique choses
à merde d'enfants d'artistes
où des chefs-d'oeuvres
pour encadrer le trésor
de la haute finance
avec Andy andy
end day...machine à faire
rapt tout sexe argent
art jésus et les restes
conserve son cheval
de Troie décède
de la main du curé
médical...business
as usual
'Je pense donc...' **
j'y suis mais où?
Sur le collant
à mouches
du showbizzzzzz
protozoaires spirituels
sans dieux
pleins de maîtres
menant bison ravi
à la grande falaise
d'un n'attend pas l'autre
Jenous ou sous
quels cieux?
Quelque chose
aura eu lieu
mais quoi?
Dé Sisyphe
pour un petit dessin
là là-bas là-haut
sur la colline
aux oiseaux
de toutes les couleurs
tous tits oiseaux
chanté par Belafonte
oie eau oie gnons
oie voie...Saint-François
de Vincent...De Staël
de l'air d'air et d'eau
fraîche...
'L'impossible
nous ne l'atteignons pas
mais il nous sert de lanterne' ***
de lumière pour un petit
tout ptit menu fragile
vulnérable bon qu'à ça
d'inutiles respirations
et fermer les yeux
Par les peurs la peur
sur le bord du seul
à seul après les cent
mots le silence
les gouffres en soi
annihiler la résistance
de l'épave passer
la grille du cauchemar
traversée de poésie
la liberté intacte
Un manque demeure
un sans amour
de l'injustice
pendu aux rêves
abusant ...'de l'isolement
de l'abandon et de l'ombre
pour perfectionner
une bonne petite tristesse
qui ne demande pas mieux
peut-être que de se tourner
en bon gros chagrin' *
Le Réel par lui
entrevu et porté là
au bout de la corde
aux suites surréalistes
de Breton Artaud
du Grand Jeu
au Refus Global
de finir atomisés
couler en sarcophage
sans le moindre
indice final
de la grande disparition
Nerval*
Descartes**
Char***