Unune En L'Un
Derrière
dès le début
c'était la fin et
le commencement
des morgues saisons
en sortir
cela vient
tenir passer outre
à un retour à l'éternel
ricanement
des bruits de foules
là disposées
en spectraque
du sanguinaire ennui
d'existence
balançant hors la cité
par ses polichinelles
même toute forme
d'infirmité menant
à bien une esthétique
inversée en pure perte
déraisonnable
pour le meilleur
'Sur le plus beau trône
du monde,
on est jamais assis
que sur un cul' *
Sous tous les tombeaux
ça bouge encore
plein de fric entre les dents
de l'éternité ramassé
comme des poux
sur le dos des anarchistes
puristes métisses
suprématismes
tarlatatistes
Enfin l'homme
est né libre
de ne pas l'être
et Voir n'est pas
une attention portée
à ce qui est donné
de naissance
Par sauts bonds
chocs efforts
surhumains
pour devenir ou pas
ce qui s'offre
à la lumière du jour
ou de la Nuit
Désenvoutée
de la création
en beauté
Supra-présente
par fusion
du Saint-Esprit
et du saint TesTprit
Et la ratatouille
va avec la charade
d'oubli ou pas
du comment ça
je ici le même
qu'avant quoi ?
Pendant quoi ?
Et après quoi ?
Farces et attrapes
entendre là le rire
du Même en
'La démocratie
est le régime
des appétits
sans fins,
et la dictature
de la foule' *
en un vide
que la Nature
n'aime pas...
Tablons tableaux
en nappe fine
sur l'océan de
toutes les grandeurs
et que les mots
baraquent les maux
hors l'emprise
du prochain Tyran
le Même en Milles
millions de milliards
de vagues à l'âme
sur la mer d'agitation
bonne à brasser
les rives d'agrippées
au pouvoir
pour quelques idées
sur la main mise
du plus grand que tout
en temps de fumisteries
réciproques
Oui la mort
vite en sourdine
avant pendant après
pour l'autre jamais là
au présent pour le Je
de matières le Même
Un éternel dans
les bébelles des choses
le dédale en ce passage
sanguinaire
légiférer par importance
d'assassinats à guerre
mais identique bouillon
rouge contre le fragile
questionnement
mais sur quoi ?
Une éternité d'instants
crèves cœurs...
(ne me touchez pas
je suis une outre)
dit le poète
et déjà c'est passé
terminé.
Art de la vérité
en image
vérité d'art
des questions
grotesques
imbéciles
d'ingnifiances
incertaines
libres en tout temps
désenchaînement
en contredit
en paradoxal
du monde
lutte contre le néant
là ici tout autour
partout...
là petit tableau
petite misère
d'en arrache
contre je moi
l'autre nous
du je qui aime
mais comment ?
'Le monde aurait pu
être simple comme le ciel
et la terre' **
T'as pas peur toi ?
Allons chacun son tour
de désir en effroi
ciel ou enfer
mais chérie
qui échappe
là et là non là
enfin par mille détours
elle va embraser
comme du vieux bois
tes bras serrés
sur l'amour
Rien Rien ne sauve
Rien qu'un tableau
dessin
(rire ici des sarcasmes)
passe action
en sacrifice
à la limite
quelque chose
de Rien plutôt que
la raison des chaînes
'Calme bloc ici-bas
chu d'un désastre
obscur' ***
Encor ou vers...
C'est sans dessein
un dessin
Errance perdu
exil solitude
de la poussière
réalisée
poussières
...De là chérie
tu vois
l'élévation
tombant d'accueil
pour Rien
Platon*
Malraux**
Mallarmé ***