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30 mai 2018

Main Tenant


À Grégor 


L'ordre des élues du cri
et comme un mortel
puits d'eau de sel
par d'insondables
déraisonnables
bouffes morts
des populaces
vers des zéros tous là
au trou des appelés
du tombeau mis en cendres
par ses locataires même
quand la vérité tape
au front des bombes
du coeur et bien t'es mort
Libérant l'infini martyre
que d'être planté LÀ Hauser
parmi chrétiens et juifs
aux politiques cherchant
des boucs créés par Dieu
lui le Même UN des uns
histoire comblant la nuit
d'ennuis de la mouche
dans la bouteille à la mère
tube digestif d'un avenir
au pronostique du Caravage
des autres ayant signé
le retrait du crime
baise majesté
de l'enfer froid
l'air passant dans le coeur
en larmes glacées
Disparus qui ça et où
à part celui de la paroi
tombant d'un signe
l'autre dans l'aile...

Mot à dire
des jours scellés
de vert rose noir
de l'eau suant
les brins de bois
pour peu
de gros pieds
aux têtes
devenues
la ciguë
des abeilles
bien que risible
la farce a assez
fait de miel
temps de fois
sans un rond
devant l'UN
abominant
l'enfant
pas là
que changé
en mort de peur
sans dessin
plein d'autres
choses
crevant
dépourvue
de mille pattes
d'oie du capital
et Marx
à la boutonnière
Tout est joué
le jeu du je aussi
c'est si peu
le fragile
et dix par rues
n'étant plus
ni feu ni traître
transformé de Caïn
en Abel Gance
tranchant
les 14-18 pour
jouer les vies
paw-paw
pas plus
n'en déplaise
au cercle des cercueils
abîmés des cerveaux
calculés et vendus
aux romains
aujourd'hui recyclés
en peaux
de raisins secs
Oui n'importe quoi
de préférence
ceci en valse de Dmitri
texan l'huile d'olive
répandue en mode
insecticide
sans le consentement
des nouveaux
de la république
jouant les bulles à savon
au soufflage uni-vers-elle
touchant ainsi
la banque à piton
d'un jouir là quand
devenu suceux de cul
pour concubine
à cigare cubain
Seule vérité
un cri à vide silencieux
Valse...sur un cauchemar
pour automates
Comment se réveiller
après avoir hypothéqué
l'éternité en sex drogue
and rock and drôle
comme UN de quantité
exponentielle
et norrrrrrrrrrme farce
tombant de la muraille
comme des larves
à l'eau javellisée
du 15 ième étage
de la littérature
à outrance
plein les poches
crevées de formes
indexées artefacts
stylisant le bruit
finissant avec
le spectraque
où Dieu reprend
du poil de la bête
sans fin sa fin
voyant tout
du même oeil
l'autre arraché
coincé dans la fente
d'un salut Marie
par Stendhal l'idée
la plus utile au tyran
étant comme il dit
est celle de Dieu
Alors tenons solide
le temps vagi
se racrapotte
s'en va et pas histoire
de refaire la mise
Voici venue le temps
des horribles travailleurs
d'Arthur la patte en l'air
désarmé à blanc e r
a b c d vent devant
la porte Mozart
requiem terminé
en ville Babel
bagel bagatelle
bébelle babil
le jugement dernier
sous les absents
passés au triage
des disparus
de la nuit en plein jour
aux arcs-boutants
tenant l'Enfer
au bordel du scandale
en rouge et noir
maintenant l'erreur
dessins en petits bonheurs
de RIEN du TOUT
ses instants
volés à la Mort
de toutes les morts
cette main tenant ferme
pour VOIR en face
ce Jardin Garnie
des crimes
des vas tous seuls
marionnettes tenues
jouées par pièces détachées
aux fourchettes
des fins calculs
terre cuite par le soleil
four à menteurs
TOUS...Alors TU VOIES

Vue des cendres
ce grouillement dans l'oeil
d'oiseau trou noir...d'ICI
Intercesseurs misères
des viandes tremblantes
Et sur de petits bateaux
tombant du désert ensablant
le sablier de sang séché
ce qui du minaret
de la plus haute tour
RIRE de mort certaine
à moins qu'une odeur
de rose pour Personne
apostrophée par Paul
et Paul et Paul encor
Paul avec un s
débranché interné
joyeux de la farce
à trappe d'agripper
de la guerre spermatotos
en cigar à la bouche
de la réalité du TROU
noir de pareil le même
UN s'ennuyant
se suicidant à chaque fois
sans s ss es-ainsi
que les hommes meurts
pour reprendre
depuis le début
Oui au réalisme absolu
doutant hors du commun
des présences d'Histoire
à rire éternellement
La Mort à voir
LÀ TOUJOURS
à chaque instant
depuis long long time ago
accrochée suspendue
aux poussières célestes
de quelque chose
OÙ d'OÙ vers OÙ
grottes de Lascaux
des terres mères
des passages mystérieux
des mains à dessins
mains d'assassins retenus
mains de désirs
d'usures de fatigue
brûlantes des morts passés
de demain les mêmes damnés
du UN des uns éternels
Tout se justifie
du noir les couleurs
à moitié plein ou l'inverse
tout l'en faire le veut
jusqu'à ce que la grande
cueilleuse ramasse la mise
Festive passant outre
à Dieu à diable
et le seul un Dieu
Dieu de lui du UN des uns
des autres la maligne
n'a peur de rien
ni des diamants
des perles de l'or
de l'encens parfums
n'a pas de coeur
pas de conscience
qu'une fin des fins
et où la récupération
des matières dernières
en tas
MORT
Désespoir!!!

Alors aux lumières
flambeaux
fait un dessin
raconte contre le vrai
oiseau chéri
volent des fleurs
fait croire
à des rêves purs
"...Tous mes adieux
sont faits.
Tant de départs
m'ont lentement formé
dès mon enfance.
Mais je reviens encor,
je recommence,
ce franc retour libère
mon regard..."*
Papiers pépiers
de fausses vérités
dépendant des fées
faits cicatrisés
accroché au chat
chiens l'a b c
c'est l'air aux portes
des fins sans fin
qui vont finir aussi
tralalala le chant
d'Orson ses angles
d'extraterrestres
Et comme il faut finir
finir?...
En fait il s'agit
de prendre ce qui
nous convient
pour en terminer
avec la Chose
qui n'est au fond
que l'UN des uns
que l'intrusion
d'un petit dessin
dérangeant fait Voir
...la MORT



Rilke *