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5 nov. 2020

Exilique


L'Approche
du ciel
en 
dessous
des calamitées
terrestres
si peu
convaincantes
de traitrises
Diableries
de misères
insensiblement
suicidaires
Pourquoi?
Même
ordre
Nature natures
ensorcelées
des morts
appelant
des morts
Aurore
de ce qui
tu voie
'' Le réel
ne peux
s'exprimer
que par l'absurde'' *
et de ce lieu
qui est 
ICI
maintenant
s'envoleront
les anges
qui ont 
accompagnés
jusqu'au bout
les amours
qu'un coeur
déguisé
en homme
celui
que toujours
il a été
de l'autre bord
LÀ OÙ
se promène
encor
tant d'amis
malvenues
Tantôt


Comme
tout semblable
et pareil
copie conforme

En des sursauts
d'infimes
petites
choses
à perte de mots
vents
peurs
soudains
moments
de lucidités
Échappés
du code
du cadre
incertaines
perceptions
éclairs
ceci cela
absence
noui
OH!
et puis
retour
au Camp
du Verbe
de l'impasse
redondant
de l'immédiat
médiatique
du même
guerroyant 
quotidien
Chose
trappe
attrape
clic clac
de temps
corps
d'obéir
Nature
natures
en paquet
funambule
fil 
défilant
trauma
choc
milliards
en cul-de-sac
erreur
d'errance
à perpète
peu pas
trop tard
mort


De la lumière
de la nuit
où dort
encor
l'élévation
complice
pas pour tous
des beautés
accordées
au souffle
exaucé
contre
des jours
à la culture
éteinte
Monde passif
farfelu
sous zéro
Et des misères
d'âmes
esseulées
posthumes
déjà
En vain
ces masses
oppressées
d'intérêts
sommaires
Allons
feu de paille
 mémoire
barbare
vulgaire
stèle
pour un saut
encor 
un autre
Hors la horde
des fausses couches
aux souris
sans sourires
de soucis
saucisses
de chairs
tremblantes
monnayées
aux sous
de basses
croûtes




Valéry *