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1 juin 2010

Diversion


NO BODAY

D'un tombeau l'autre
une à une des cages
d'insignifiés
forment un mur
ficellent ratatinent
torturent en un
mortel aggloméré
d'immondices
résidus de chair
de sang séché
pour la délectation
d'un je ne sais quoi
qui s'efface hors sens
abandonnant les restes
pour l'épopée suivante
délégué à ses vers de cris

Point infime de lumière
un rien incommensurablement
rien par le Grand Oubli
de toute les vies
passées présentes et à venir
De là comment dire?
Ça ne se dit pas.
Du bruit de l'horreur
des tas de diversions
à nos peurs condition
de nos jours nos nuits
Pas fils de Caïn
fils de mis en cage
pour un peu Voir
le monstre dément
sénile du dieu
termine son
autodévoration
par les bottes
prenant la fuite
vers son paradis
fécal

Ébauche d'un nuage
d'une nuée
un schisme d'univers
infini gonflable
insondable germination
d'englue
jusqu'au sang
noir
des os liquéfiés
où loge Abraham
Job et Ti-Cul-Tremblay
tous pour Trom
sous couvert
d'élection gnosique
dabracadabrante
apeauxcalisse.

Un détournement mineur
des masses leurs dieux
de bouffeurs de châteaux
de cartes valsent à la fois
prochaine aux cancers
des beaux jardins
Tout petit murmure
d'Édvard tombant pétale
crissement de crayons
dans le pot aux roses
Amour stellaire
amourachement de la
bien-aimée chienne de vie.
Une émotion suffit
à l'oeil bien exerçé
à la "Quinta del Sordo"