L'ABANDON
et en
pathie
pour ce qui de
la progression
politico-économique
du
UN
retour absolu
à la case
début et fin
par absence
oubli de la répétition
de l'histoire
d'il y eu
en ces temps là
quelque chose
plutôt que rien
et cette chose
arrive menée menant
maître
lemmings
et la poursuite
à l'abysse
de bisons ravis
et ravinés
du ravin devant soi
alors
en ces conditions
le piège se referme
sur le festif
et les bbqs
du
UN
des uns
En réalité
fragiles
moments
des chairs et des os
à la merci de la
MORT
morte
morte
d'où le seul un dieu
L'ennui est que sans
l'imagination
c'est le sanguinaire
qui épouse
la dévoreuse
Alors
nous avons
L'ART
pour ne pas mourir
de la vérité
Vérité
qui est
LA MORT
morte
morte
entrevue
par la pensé
qui elle est allée
( la chouette de
Minerve)
cueillir en
L'ART
et la création
( nées comme deux fois nées
de l'esprit )
d'Hegel
ou encor
la nature la vie
en sa lumière
sa
BEAUTÉ
donné
l'ensemble étant
le
JEU
sérieux
de la vrai vie
ici
même
d'AILLEURS
L'ART
EST
ce qui meurt d'être
L'ART
EST
ce qui meurt d'être
éternel
Qu'est-ce qu'encor
cette perception
de nature
chez Cézanne
(ce grand livre)
où du
Poussin
sur nature
Alors les passes
murailles
d'Étienne Martin
et des
Varlin
qui passent
en peintures
et des radeaux
des barques
Passages
Qu'est-ce qu'encor
la maintenance
de la main
à l'oeuvrage
Qu'est-ce que
L'ART
au moi d'aimé
LUMIÈRE
et les aimé(es)
et les aimé(es)
malgré
les directives
guidant l'itinérance
l'errance
des masses
boulées bombardées
brûlées
histoire de dire
n'oublie jamais le jour
où l'on sait aimées
car si tu l'oubliais
mon coeur serait perdu
dit la chanson
L'ABANDON
est la chose
est la chose
terrible
là où le coeur
mis à nu
explose
du plus jamais
Il y à
de cela
L'ART
EST
LA NAÏVETÉ
EST
LA NAÏVETÉ
que d'être
en l'impossible
mystère
Et bien
L'ART
à épousé cet insoluble
à épousé cet insoluble
divin
Époux du divin
Demeure
le lieu
et des ossements
de pétroles
de pneus
la vie qui roule
sur deux roues
enrouées
du baiser
poignardé
de la
MORT
morte
morte
sans l'élévation
d'en sortir
de l'en faire
des affraires
sous la coupe
du
UN
des uns
des gouvernements
qu'on mérite
en vérité
OÙ D'OÙ VERS OÙ
et le temps qui passe
sur la vie qui
ne vaut rien
mais rien ne vaut la vie
Alors
la
MORT
veille
veille
à ses affaires
en la nuit
de trilliards
billiards
d'éclopés
de guerre mieux
qu'un sauté de veau
avec queues de poêlons
et oignons
sans les pelures
jusqu'à la dernière
où
LÀ
pas ailleurs
pas ailleurs
le vide sidérant
attend le
Roi
qui est endormi
sur le sofa
une bière
à la patte
chantant god Safe
America
la reine
la russe gonflée
par une fable
de la fontaine
asséchée
par le grabataire
descendant l'escalier
écoutant une pièce
de cinq cents
afin d'y retrouver
Margot
Ça alors
quoi... .
y a de ça
alors
Mais après
la fête la poubelle
des fêtes
d'en avançant
vers le cap au pire
retrouver
Ô
dieu
et la bande
escomptant
un sérieux à la chose
maladive
d'être vivant
incertain
jour et l'autre
mort de vivre
Ne pas impressionner
la galerie
des souffrances
et des culs de jattes
de l'impasse
se prenant
pour l'autoroute
du bonheur
écartillé
en une dantesque
chimère
ivre et certaine
du bon chemin
Follow
the guide
lui le même
UN
des uns
au bbq
où toutes chairs
feras l'affaire
étant remplie de projets
en cours
'' La vie du début à la fin,
c'est la roue de la fortune '' *
Riches s'entêtes
à de venir
pauvres d'esprits
et les pauvres sans têtes
d'en avoir une
pour quelques sous
le boisseau
et l'histoire
danse avec le soleil
de
Satan
pas à pas
la
MORT
fou droit
fou droit
Roth *