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6 avr. 2016

Le Cheptel Sextine


'Il faut tout de même
que vous sachiez bien,
jeune homme
que même 
si l'on est 
le plus génial
des poètes,
lorsqu'on dit
le plus extraordinairement
le plus divinement
toutes les choses qu'on avait
à dire et qu'on arrive
au bout...eh bien, divinement,
extraordinairement,
on déconne' *


Peinture esquisse
sculpture excise
par trou béant
à combler
en bouche de mots
d'abysses
là le dire d'un trait
solitude comblée
d'un temps monde
périlleux
de jenous glas
de la fin depuis
le début
...impossible
vent de voyelles
consonnes
à tous leurres
tonitruants
déflagrants
en maux dociles
domptés
en toutes raisons
où tout est permis
s'abreuvant de vie
aigre au bout
là où ça rampe
sans dessins
dessus dessous
mais si
en sang
sous le soleil
des déserts
Comment dire
non c'est certain
comme dire
on en est là
et puis du fond
l'évanouie
des derniers sons
des sensations
de l'effrayant
dieu de peur bleue
et des récifs
seuls au noir
que des voix
ancestrales
de voyants
tous ces pièges
tenus d'agripper
l'épave de peau morte
où s'échouent
les derniers soubresauts
de tristesses
qui ont lieu pour Rien
en Dieu en tout
bon mal
se jouant à toutes
les justifications
du bordel
à la sainte-table
'Dieu s'il savait
serait un porc' **
En bref
qu'est-ce que tu crois ?
C'est LÀ
en dessins peintures
en un point quelconque
ou presque
pas ici mais Là
sans mots sortir
des maux
du cul du troupeau
d'abattoirs
Le négatif rythme
mieux...dit le poète
Guerre tranchée
des sociétés dernières
en du bruit qui va finir
en babil ici
pareillement
comme tout le reste
chiffré Un par à dit
par dit pardieu
d'anesthésiés
d'opinions l'autre
étouffés par mains
de Mort en Dieu
des en faire
Où tu voies
d'être ailleurs
tu n'es pas mort
car la mort est morte
en la Citée
des humains morts de peur
écroués d'écroulements
'Nous ne pouvons
plus dire où est la justice
mais seulement là
où est le mal' ***
Alors le sort
d'en sortir
de la tire relire
du tombeau
de glace zinc
de verre des véreux
histoire d'en découdre
avec moi je l'autre
des vous tu
en un paradis
fils haut
en mots dits
de paradoxes
amour plus fort
que la Palice
et en fin...
peindre sculpter
ce mur de Silence
d'où les croassements
d'outres-bombes
échos post lointain
d'un monde soufflé
par un tarabiscoté
de je en l'autre
lui là passé
...vers où sens chérie
sans dessus dessous
tragique tenant lieu
de recommencement
in memoriam
à quoi ?
Et bien à l'Amour
joie du don
de Je à Rien
qui marche
au gouffre
ou mieux encor !

Trahison
les mêmes
...hier ss
le barbelé
du camp
jenous
Camp...là
l'autre jeeux
lui je inversé
mais l'identique
Un ?
Qui est-ce ??? ?
Dedans dehors
la guéguerre
et cocos comiques
consumant
la mort par la Mort
poétiquement
distribuée
en peaux des morts
plutôt qu'en peaux
des vies
la terre étant tombée
en désuétude
utile et ennuyeuse
Disparaissant
laissant là
l'inutile lumière
poussières
cérébrales
du Dieu
deux trois
pour Un
Rien de rien
de mieux
que quelque chose
de pire qu'agrippé
à la paroi
des mots tombant
dupe et fait
ou comment finir
le ridicule
au bout du son
du dire la Mort
souhaité par tous
les je sans s
du Un


Valéry *
Bataille **
Horkheimer ***