'Le capitalisme pue' *
et bien d'autres choses aussi
Des îleset bien d'autres choses aussi
à voir
en pierres
de passages
de sauts
des pas
de l'eau
de quoi
demeurer
au ciel
de ses pensées
Rêve
rêvé
ravivé
en vives
rives
de départs
revenus
là où
pluriel
la marche
sans fin
des rondes
de la nuit
trépassent
à la vie
Poussin Cézanne
et Malevitch
ces déprises
en feux de grèves
en flottilles inutiles
allant pour voir
du Rien
de quelque chose
ancien en doute
obéissant
à la libre joie
d'air et d'espace
admirant
de la Mort
l'éternité promise
Persiste tient
et s'en est fait
des contradictions
Abandon
te voilà bon à Rien
En fête tablant
feu le tableau
libre de libérer
le germe
d'un œuf
œil neuf fixant
la Mort à l'œuvre
en ses gains capitaux
d'avortement...
Libérant
l'impossible
indéterminé
de la lumière
Prison des corps
des cœurs
de la pensée
et des libertés
supposées...
L'Art racine
du possible
à extirper
de la nature Nature
ou de la botte
du tyran du contrôle
du Un des totalitarismes
caméléons
Regarde bien
philosophe
sociologue
politicailleur
le motif de tes peurs
Perdre le souffle
ne plus tenir
à créer...
Un Rire de liberté
en forme de crachat
au déterminisme
bien machiné
des morts idiotes
par définitions
du pouvoir
assassinant
en catimini
hors la portée
des biens pensants
ce qu'il se doit
de ce qui sera
du nombre à disparaître
pour des raisons
les mêmes
Un contre l'un
le même
Art de Rien
sans justification
de libre arbitre
hors les ismes
les flics et le fric
art air d'aération
de voltige
en mystère
souffle tenant
en son chant
le charme
de la toile
où la mort
vient s'y prendre
le temps d'y voir
l'éternité d'Amour
Tout a été dit
et à dire autrement
pour ne pas
dire en vérité
de la pauvre
image qu'on nomme
un tableau
tiré de la misère
noire de voir
quelque chose
de rien du Rien
plutôt que
quelque chose
...allons
que passe
cloaque
usant de Tout
pour Un
big bang
de monsieur
le cul pipé
des écomomies
assassines
pesant dort
des masses
désossées
à grilles
codées
des suivants
drabes
beiges
et vertes figures
transparentes
de disparitions
par-ci par-là
clouées au bec
collaborants
dévorants du lion
de l'amibe
et du corps divin
de lumière
en guise de prière
Des supprimés
du ciel et des enfers
et des limbes
contradictoires
là où ficelé
du cerveau
attelé à d'ingrates
certitudes
creusant le vide
massacrant
des souffrances
impuissantes
à trimer
des ruines infécondes
déjà pourries
et de terre vêtue
mortel des mortels
pas nés pas ici
là même où c'est
le fruit imaginaire
de l'arbre à graver
des feuilles
jusqu'au déli de fuite
du mot forêt
composté
d'insignifiances
pour quelques clous
de vérité au cercueil
des à Voir Vus
Pound *