MaquisArt
en sa langue
en sa langue
Tenant
contre
venant
au diable
dieu
seul
en Tri
des hommes
D'ici
lignes
repliées
de tranchées
À seule fin
des mots
contre
silence
des voleurs
d'âmes
Ici tenir
proématique
du jour en pleine
nuit
Pas pour tous
question
de triage
Et l'Art
d'attendre
l'élection
de la beauté
La violence
des batailles
du ciel
et de l'enfer
l'écart
à main tenir
l'Attente
après maux
et abysses
LÀ fatigué
le roi gueux
dissout
en son odyssée
pris de sa lumière
s'endort tranquille
chemin semé
d'Effrois
à l'horizon
de guerre
pour verticale
montée
vers la couleur
des trêves
pour une ligne
de sortie de case
et d'images
Cercloeil
pour Poussin
' Je n'ignore pas
que la guerre
est le domaine
du danger
et de la déception'*
Des joies
et de l'effroi
d'y mettre
la naïveté
des blancs
sur Nature
natures
ou des noires
Goya
Saturne
à-blanc
des tendres
coups
poignes
art
Tenir
retenir
mais pas ça
visible visible
cela qui SAIT
corps y va
en tort haut
si do ton cœur
assassiné
porté
par le traîtres
les mêmes
mouches noires
des booms
insignifiants
le mangeant
cru d’instinct
dans les sacrifices
et les partis pris...
dit Goya
Saccage
'Je ne vis
plus de bon coeur
et ne suis plus
rien' ***
Attendre
tout vient
c'est LÀ
ICI MÊME
chemin
'J'établirai
dans quelques
lignes
comment
Maldoror
fut bon pendant
ses premières
années,où il vécut
heureux; c'est fait.' **
du noir les couleurs
d'agripper
l’œil au gouffre
de pire en pire
les empires
de comédies
d'insignifiances
peaux de vache
déguisées en fleurs
bras seins George
et sainte au christ
en putain respectueuse
cintrée d'échos momies
d'éjaculations
pétrolifères
des larmes
au bout du crayon
dessinant des bites
à bon Dieu pour Jacques
Mais enfin
les mystiques
la grâce en pleine
débandade...
la Joie ce danger
le plus grand
pour le diable à quatre
et si une ligne
se donne à voir
alors il crève
à la lueur du jour
en pleine nuit
Debord *
Lautréamont **
Holderlin ***