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31 mai 2014

Sans promesse Sang Léger



Un chant de brumes
et de bizarreries
d'enclumes à mains nues
sueurs en liens
de brancards
d'animaux en cris
de brahma ou basse-cour
l'oeil comme oeuf
portaient haut
d'être nés sonnés
side up la crête
au vin froid qui mort
mord encor
quand déplumés
canonisés aux rires
d'une sauce fait d'hommes
Mais qu'est-ce que l'art?
Du coup un souffle
en vrille bourrasque
sifflant un air
de requiem en forme
de Lazare rythme
sans dire la belle
au bois tombant
des aiguilles mortes
de rire voyant
la pascale des moments
d'aurores d'enfants
partir indomptés
pour la nuit nouvelle
entrevoir la mutation
d'un peu plus Rien
l'art n'étant pas tout
par liberté de voeux
pilleux

L'art d'envoyer en l'air
lignes couleurs
en un rythme fracassant
l'espace du souffle
qui va mourir s'éteindre
en son royaume l'image
rendant invisible le visible
du seul à seul de la vivance
voyant sans pouvoir intervenir
la caducité d'un monde
d'horreurs que Bacon
à peint enfonçant
le dernier clou
dans l'organe à procréer
l'obéissance
à l'auto-dévoration
d'un conte comptable
pour déduction d'impôts
...Voir mais quoi?
Petits rêves...
enchanteurs
insignifiants
ou cauchemardesques
codés au code
de la structure
insaisissable du Dieu
d'Abraham
schizophrénique
et sans organes
quelque part
partout et nulle part
ailleurs sans pareil
que l'on voie sans voir
(voie Dieu et tue)
et dont on entend
parler par  l'illumination
justificatrice de tout
du tout du trou
un fourre tout
au Paradis de la fin
monde...
Allons...croix de fer
croix de bois croire
c'est s'expliquer
pour mourir en l'image
d'un choix qu'on ta miné
pour faire la part
des choses...

Alors créer
d'un non-sens
avéré
vers une mort certaine
l'illusion
de la vrai vie
par l'art du temps
jeu de la pensée
vers l'antithèse
ramassée en joie
beauté élévation
au vu du hasard
tombant
en paquet Un
bougeant bloqué
marbré froid glacé
pas né là encagé
pour mourir
roi de la patate
sous viagras
rugissant barré
en maître corbeau
de la fontaine
etc. etc...par un songe
d'une nuit d'été
avec Julie la brousse
si l'on veut...

Des rugissants
des fauves
de Rousseau
aux aplats
de Manet
le fifre jouant
japonais
tapant l'oeil
au noir
et sous la table
en mille miettes
...Oui cent fins
les trépas
d'une histoire
tombant à plat
ensorcelé
all over l'espace
à la perspective
d'un dernier geste
signant le tout
de l'insignifiance
captée au vol
de nuit par un saint
cent mille lieux
au fond des moutons
de Panurge
flambés aux caprices
de Francisco
Ha!!! La vie est bébelle
dans l'arène des claquements d'os
d'une danse macabre
et patati et patata...
blablabla inter minable
redondance
du temps qu'il fait
sous la houlette
alouette pour un pet
sous le couvert
des fesses de notre
...etc. etc.
Sans fin l'en faire
la sphère de l'enfermement
avec Lucie faire et Fred
Astaire éternel retour
entour  loupe le que vous dirai-je
Mozart pour faire
plaisir à la volonté
de chérivari  d'Offenbach
en déluge de sons
dons redon dans dron
ma d'air...Il y a chez
lui chez elle...
l'Adent dure le temps
qu'Ève troque la pomme
contre une bande
de Sara de mal bouche
où va mourir la langue
au bout du pinceau
du dernier né Etc.