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3 août 2019

Sous Peu


L'Anti Oubli Du RIEN


Croire à quoi
est la question
qui nihil
le leurre
de savoir
c'est qui cela
qui EST
mais encore
tu voies
cela VIENT
pendant
Mahler quartet
l'âme son
poisson
qu'est qu'il +
préfère ne pas
des morts
ainsi passons!
De fatigue
sans plus
seul a lieu
le beau ciel
au bleu
sans raison véritable
Encor un souffle
qui refuse l'odeur
pestilentielle
du diable
qui se retourne
pour éteindre
le créer ou la disparition
du donner à penser
Pas un mur
l'éclatement
des cellules envoûtées
de crimes
d'effrayant
des cris
d'exorbitantes
souffrances
écrasantes
indifférences
de malin Satan
ou la traîtrise de Dieu
ayant bâclé sa niaiserie
tout croche reprise
par Dûrer mieux vu
par Cézanne
crié par Munch
en folie par Vincent
calmé par Matisse
appauvrie par Varlin
désespéré par Rothko
et en beauté satirique
de Lavoie au noir
balbutiant de Lestié
etc. etc. Sans fin
d'avoir VU
l'effroi dedans dehors
bon que pour dessin
sans dessein
aux dimensions
de VÉRITÉ
tenant d'activer
bouger
la patente à gosses
invention de l'Art
qui depuis le début
des temps passe
cherche à en finir
avec ces percepts
perdus LÀ en l'instant
d'une conscience
proématique vers encor
en l'infime instant
AILLEURS LÀ
ICI MÊME
en pleine lumière
sur les entrailles
du Dieu
crachant l'intérêt capital
d'une vierge
portant innombrable
le fruit d'épuisement
dans un compte
suicidaire
en banque
qu'à la fin mangent
ses sous-zéros le zoo
Dieu n'a jamais existé
ce qui existe
est de beaucoup
plus grand RIEN
Balade du pendu
Gérard et sa licorne
d'ayant vu
en pleine
lumière...
dedans dehors
des restes de bouilles
à baises...pisse
comme un mouton
qui fume l'esprit
se vide nettoie
le Paradis...de VRAI
dans le tableau
La Russie
de blanc chinois
sans pantalon
au nez du fou
au feu des larmes
Hier Lestié
l'ami dit-il en pensée...
tantôt Vincent
mon ami sache
qu'Aristote...
Ami des formes
rythmes et couleurs
dans la lumière
de l'esprit
amitié les yeux
et le coeur aveugle
Du bruit qui va finir
sapience...
en la DISPARITION
des essentielles
et des floues
de la conscience
des presciences
de la cartomancie
des chiffres chiffrés
de ruses comptant
des morts
Pas là ni là
ce malheur tue tout
et Bach enfonce
le pieu
jusqu'au ciel
Des mots de maux
qui s'en vont
il se doit...
Mais qu'est-ce qu'ils
croient ces torchés
d'assurances
Aussitôt là mais où?
Où...et puis tantôt
toutes ces mailles à partir
avec l'épuisement
du guerroyant
insaisissable
dans la savane
qui s'inscrit
dans le grain d'éternité
du désert nietzschéen
des feux au four
les haines
en UN des uns les autres
pour la GRANDE
DISPARITION
et la fermeture
de l'auberge espagnole
qui servait
de la grande soupe
au troupeau
dans l'oasis
de porcelaine
Y a plus d'éléphant
de mer et terre
Coeur d'abattis
au fond des musiques
tous les vents sont bons
bon vents camarade
dit le médecin
défroqué ananart
Où d'Où vers Où
go gains des mares
à pas un rond
ni cercle et carré
Arrivé à ne plus manger
ne l'être plus
ni boire n'y être plus
ne plus respirer
ni être plus...
que la peau aussi
des cendres
tout commence
en finissant
pareil à un ventre
de petit très malade
Duras disait de la mort
tu crèves c'est certain
personne ne le sait
qui veux-tu que ce soit
Des feuilles
transparentes
autant dire le froid
des soleils éteints
que des autobus
passent encor
radotent la nourriture
maintenant le songe
docile à l'attribut
de culpabilité
anthropophagique
de tant de malheur
de sa vie
qui était belle
qu'au tombeau
la bébelle cassée
du visage t'a-dû partir
Chardin ou bien ou bien
Géricault Varlin
Et voici tombe la fin
qui depuis toujours
tombe et l'Art qui voie
le BEAU frondeur
sur fond de volcan
de cendres
les temples
Place de l'Étoile
aux ruines des grottes
éclairées de néant
le même de ratages
en ruine et décompositions
des eaux d'os
de baleines Achab
Sur les feuilles
en poussières
à l'appel tu sais
tu pleures Océan de sel
comme un Nil
des eaux C
Alain filant fit l'O
off
Sous peu...
vers les ancestrales
amours