Sous Venir
d'Amouir
Signe signes
En sort
Ensor
en masques
camarades
amis ne tirez pas !
Complices
en toutes raisons
justifiant tout
à la limite
la lutte t'étend
tétanise t'entend
que t'as compris
en plein là
du pragmatique
et de l'invisible
fermeture
de la lumière
en de froides nuits
éternelles
Etc. etc.
Bref
Il n'y a plus rien
plus d'après...
qu'en chants de cygne
plus de disparus
de morts
qu'une éternité
sans l'erreur
le cul-de-sac
d'être né en fin
titubant en un tube
digérant l'immonde
en des mots
infiniment parfaits
en toutes raisons
raisonnantes
au fond du trou
où a tombé
tous les je confondus
socialement Un
qui suis-je ?
où vais-je ?
d'où viens-je ?
Je je je le seul !
après Tout
devenir Je
et Rien
d'un diplôme
d'un lui là
de quelqu'un d'autre
dans la machine
à naissance
mort mourir
qui sait
qu'il meurt ?
Qui va mourir
en corps
quand on est mort ?
Dernier rôle
celui qui désenrôle
libérant de la béatitude
du bonheur
de la merveille
d'avoir été là
dans la parfaite
illusion du Réel
et ce qui
jusqu'à la fin
est demeuré
le mystère
qui va finir
au moment
de sa résolution
à l'instant de la mort
Hors ce Présent
présent ficelé fixé
bétonné nucléé
dire quoi ?
Attendre le docteur
et sa prescription
de se taire en lui
N'importe
que comprenne
les disparus
savaient
sauront à jamais
ce qu'est
annihilé
par le dictateur
en tous pourris
dit Coluche
De là
les dés pipés
Ailleurs
ici-même
là étincelles
faire sur fer
au-delà des contrats
dictions
de tombeaux
de silence
ou ceux de naissance
nier Rien
Passage à la niaiserie
des mots
finissant en prière
d'insérer dans la
tourmente poussiéreuse
des petites histoires
d'un conte
avec têtes et queues
finissant écomomique
pour anthropophage
gagnant du temps
afin de transmuter
sa valeur
en quelque chose
plutôt que Rien
finissant dans les charniers
en moments d'euthanasies
fou droit i-a en cendres
à l'endroit de la finalité
de ce monde allant
vers son début
sans fin
ni commencement
de ce qui apparaît être
un malentendu
sur la dérive
dramatique
ou joyeuse
du pas pour tous
dépendamment
des enjôlements
de l'époque
et du temps qu'il fait
dans la caboche
de Jérôme ou du Bosch
né pour quelque chose
après 1945
En découdre
allons
Collabos un jour...
paille et poutre
Têtes aux vitrines
d'Hollywood
en tralalas le pétrin
train train à Pétain
des vitrines
du boucher
aux abattoirs
du père du jeu
de la chaise
au cime me taire
Oui enfin
grandes têtes molles
infinies durent
en tête de granites
pour dire redire Un dire
de jamais pour Rien
la mort
Rien est dit
Combien encore ?
Dessiner
tout va
tout seul
c'est fait pour...
y a que ça !
Le reste c'est tout
pareil à tout
Peindre
sculpter
dessiner
aujourd'hui
plus qu'hier
du mystère
du vrai !
De mains-d'homme
demain
de toutes les mains
Crayon eau peinture
qu'importe
exporte
tripote
que ça jouisse
tienne
et que les enfants
viennent
Pas de feuille blanche
un fouillis bariolé
de monde parfait
à refaire depuis le début
juste pour le plaisir
de faire sortir les yeux
et qu'ils en prennent
plein la tête de la beauté
de ce qui Est
Y a pas d'âge
y a ce qui persiste
le fruit des entrailles
et c'est fini
En Sortir naïvement
...Écrire ficèle
et lie Élie et lit
le vide du tombeau
où tombent les mots
comment dire ?
Rien...
Enfin il n'y a rien
en sauts
petits dessins
tableaux sculptures
comment faire
être ici comme ailleurs
partout là
et bien Là...?
La permission
d'être perdu
bon pour le désert
où tout s'éternise
en commencement
sans fin inconnue
déraisonnablement
seul d'amour
noyant
toute la mémoire
des choses inutiles
en mille et un signes
à dire
pour disparaître
définitivement