Signes Contresignes
Et Contre-Bas
Sade les doigts
de craies d'éros
faut voir
ce que simule
l'organe
de tous les partis
retenir le couperet
d'art sur le réel
qui dit la vraie vie
celle-ci au prix
de têtes en mises
bas en sots sciés
à taire le sol
et d'y demeurer
enseveli
Endormie
à l'angle de froides
vérités
et d'inutiles facéties
(l'écriture étant
de la cochonnerie)
dit le poète (poète
en temps de détresse)
donc rêvé ou rêvant
voyant voyage
d'Ulysse
à Don Quichotte
à Beaublanc
au temps propice
de la Disparition
en coup de vent
de la livraison
de l'offrande
à Personne
sur l'île de toutes
les illusions
vers no-way
en un déluge
post delirium
et post mortem
L'espace d'un cri
échos des
années-lumière
murées de maux
aux repères
perdus des pères
ayant fermé les livres
désertés l'Arche
du bien du mal
détruit les limbes
de Bébelles
fermés le désir
d'utopie
clouant le bec
à la création allouée
par la peur de vérité
volcanique infernale
de cette histoire
abominable racontée
par je ne sais qui
invisiblement partout
et pas LÀ
Du moins quand
le besoin de gagner
à la loto
se fait pressant
Alors...
On dirait
des Forêts
de silence écrit
par les mots
de la langue coupée
de Matisse
Il y a Voir
et voir...
Mais quoi l'éternité?
Une mante rit
avec en tête
beau cul d'hôte
kafkaïen
Insectes du désert
à la fine pointe
du croyons
qui peut savoir
un crachat
kvasir un Blanchot
sur banquise
sans haine
pour les vies lasses
UN DIEU
en PERSONNE
La réalité quotidienne
faut rire
histoire
de dire...
ni tragédie
ni comédie
un compte
coupable
absout
foi de quoi
cent tambours
ni trompettes
sans fins
ni commencement
une mise au trou
venant ensevelir
inconsciemment
la paix du règne
des roseaux dorés
aux bords cassés
des sorties
sans dire un mot
Bério Joyce
Simon...
moine à faire danser
attendant godot
à thé café et de l'eau
de LÀ des fleuves
rivière et les îles
villes citadins
les yeux noircis
du CAMP
d'en dessous
de l'insécure
jeté en tas bébelles
pour fin de
non-recevoir
la peine capitale
de Marx à février
staliniens
ni gauche ni droite
ni flottant
avec tarte a beau voir
devant Wools
imaginant un réel
tenant lieu
d'une guerre
de tulipe en poudre
d'escampette
Sauve qui peut
l'éternité
tu vas mourir
glisser hors du monde
par retour du balancier
à l'état tel qu'il croit être
histoire en poésie
après avoir lu
tous les livres
et mal armé
tenant la pétale de temps
en souffle court
et l'Art en sang ganté
Ceci à lire
n'importe comment
en écoutant Mots Art
(Clarinette Concerto en A)
A permutant le Z
ailleurs ICI
crevant la bulle
de l'en faire du programme
suicidaire du UN des uns
il y aurait du Poussin
sur nature
du Watteau vers Cythère
S'embarquant avec Gilles
volant s'envolant au vent
voilant la mort
claquant les voiles
tombe sans aile
sans pièces d'art
sauvage d'à côté
en fausse couche
de laid taré
d'une infinie tristesse
Ici nul besoin
de raz-de-marée
alliés
de sombres pensées
avec raison d'ailleurs
vues d'ICI...
vision brisée marquant
du signe aux rives
d'horizons noircies
d'un passé éteint
par la laideur acidifiée
des goudrons solides
de Nature natures
vaisseau sans gain
proématique des veines
germinales attendant
la fin de la glaciation
kafkaïenne
Rire seul tu voies
SEUL on EST SEUL
et responsable
de ce seul à Seul
Héritage des Seuls
en suites seules
des pas pour tous
pas à pas lentement
limer creuser
dit le qualifié
de la palette
au trou de tous coeurs
Enfin tenir
beau comme blanc neigre
soit nu comme un vers
suffocation
au coeur des pommes
à plein croc croquant
les mots en corps
des maux tous les jours
les mêmes dada lit da
la y là...
Ma mot mange clous
à l'arraché aimant tant
les entrailles des vachesà laids gros textes
tout en murs mûres
prix bébelles
super rieurs
ô haut des omelettes
et farces à dindes
anti-jouals verts
des apatrides
sans Dieu cent lieux
sous langue de feu
l'Amérique
naseau d'anneau au nez
des croies gommées
du verbe aimer
Béni soit qui à biendu verbe aimer
y penser la porte en eux
sans queues l'eux leu
y a deux beaux beus
dans mon étable...
Deux!