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12 sept. 2015

Réelle Illusion


'Les voies de l'absolu
sont celles de la déraison' *




Et longtemps après
le vieil âge
après tout
après le Rien
après le prêt 
de l'évanouie
de la déliquescence
des chairs
des os 
comme tous les deuils
d'eaux salées retour
aux vraies affaires insolubles 
au feu de ce volcan
au coin noir de l'éternité
à l'attente encor
reclus perclus
désespéré
rompu d'abandon
de litiges
pas là de là
d'ici d'hier que demain
Tant de tout
tout partout
Oui l'Art en blanc
des naïvetés
eschatologiques
vieilles âmes
pleines de doutes
et d'incertitudes
flouées du cimetière
des mensonges
à maîtres dieux
des déguerpies
des sauve-qui-peut
du gosier
des acides
du fumier
tu meurs !
Quelque chose
porte
supporte
emporte
fait
défait
corrige
...là des cailloux
là un hibou
là un chou
là un ange
là du change
de la petite monnaie
là un saxophone
là une lolita
là Nabokov
là de la poussière
là làlàlàlà
Et ce n'est rien
moins que Rien
ce Rien de cela
et c'est tout
tout tout partout
un melting-pot
sans autre sensation
que celui du sein
de la bouteille
à la banque à piton
Des histoires
toujours à raconter
et des mots
...Trop tard
c'est fini !
Mais quoi ?
L'éternité retrouvée
avec ou pas la poésie
avec ou pas Dieu
avec ou sans l'art
style
forme
tempérament
avec émotion
qu'un gigantesque trou
anthropophagique où
maintenir le désir d'illusion
cloue le tombe haut
du percept et tire
le rideau de la fin
La vérité
un naufrage
éphémère
que l'art seul avait
pouvoir de métamorphoser
en rubrique à consulter
pour pollens polaires
s'aimant et s'aimant tant
qu'ils se mirent en sang
hors sujets pour une mise
en musique
Bach Mozart....
signe signes et songs
voilà qu'est partie
la pelle qu'on traîne
pour avertir l'ours
qu'un prêt-à-manger
se livre là à lui
disponible
en toute cochonnerie
prêt à composter
Surveillé pas puni
sans raison
Ça
est une société du crime
de la maladie
et de la mort
Pacage Nature nature
le plus fort l'emporte
un le même Un
de la chair estampillée
au prix de l'esprit
de je-ne-sais-quoi
de pas philosophique
apostolique
tragique
dramatique
artistique
éthique
de pas de pas
de pas en fait
Un troupeau
de vaches folles
mêmes causes
mêmes fonctions
même résultat
Un appel
un dit un plus un
plus un Un
hier
aujourd'hui
demain sans lendemain
du moins pour les arts visuels
plastiques
spaciales
du silence
Je pense donc je pense
que je pense
que je suis
une ombre
en un théâtre disparu
en un profit à perte de vue
et la vérité n'appartient
en bout de ligne
qu'aux menteurs
risibles farceurs !!!!
Chenapans
de ptits morveux !!!
voyous
bums
ringards
délinquants
médecins
taupes
truies
truites
linguistes
trapézistes
trappistes
écrevisses
pompistes
papistes
cuistres
bagnards
cocos
juges
jurys
égouts
ragoûts
goglus
tartufes
rentiers
ratiers
le monde
dentiers
terminus
chaque Un
UNUNUNU
Ubu qui crut
cuit cuis cui
contre A
jusqu'à Z
Réconciliation
en casse-pipe
'Tous ceux qui voient
n'ont pas les yeux
ouverts, ni tous ceux
qui regardent
ne voient pas.' **
Au fond des fonds
qui parle ?
Qui dit ?
Et pour quoi dire ?
Un cri ?
Détresse
tristesse
perdue oui perdue
à qui à quoi
pour qui pour quoi ?
Où suis-je ????
Marbre noir
là où s'arrête la réflexion
s'égare la main
sculptant le visage
en sa vérité
toujours creuser
frotter
pétrir
périr
et faire sa tombe
de folie
d'angoisse
d'anxiété
d'un ratage en fin sévère
et pour Rien
Au bout du bout
tout se justifie
et là et bien
la mort
qui comme le soleil brille
de darwinisme
de fieffés pilleurs
prédateurs
régnant sur l'immonde
pavé de bonnes idéologies
là capital
là Mao
là ananas et tombolas
Mozart à chaux
on fric frac froc
lalala là l'erre
enfin sauve-qui-peut
où personne ne se sauve
Peut-être Sollers
le président de France
le Pape
Poutine
et un paquet d'agrégats
de flattes-bedaines
à mort applaudie
par l'éternelle célibataire
passeront aux délices
des réveils
six pieds sous faire
même pas
nothing to do
Une fin qui va servir
un fumier fumant
du Camp
de Compostciel
car les idées étaient pipées
pour seul but d'en finir
avec le crayon
le trait
le dessin dessein
du faire voir
deux trois quatre
cinq et seul à seul
le tableau informe de l'effroi
qui regardant le monde
par la voûte étoilée
de l'oeil du taureau
jusqu'à Dieu devient
'La seule chose
qui nous console
de nos misères
est le divertissement,
et cependant
c'est la plus grande
de nos misères' ***
Art de Rien le vrai
Silence se peint
s'écrit
se crie
ne se voit pas
ne se dit pas
Là mais Où ?
Question de tableau
question de dire
Un tableau
pour des millions
d'autres
un mot
pour mille
un pour Un
Enfin une Fin
si proche
ce crime
contre l'humanité
la création
par des mécréants
écocomiques
religieux
artistéteux
de Nature
la Mort
Enfin seul en vérité
havre de folies
pas mort mais sec
inatractif
racines pensives
humides
spermatiques
fécondeurs
grumeaux d'extraterrestres
de crimateux
pas fort
les puissants
les gueux
les talentueurs
pas jojos
les cocos
Si mais cimaises
spectraques
virtualisation
vide
personne
en somme
de pomme à pape
en branle-bas de combat
de je pense donc je crie
j'écris m'écris
se crie
se dit en qui quoi
que tu sois
tu n'as plus de sens !
Ce monde
est le tien
toi
brillant
insensé
meneur
artilleur
joueur
taureau
aigle ou chardonneret
où Chardonne
sonne l'arrachement
de la langue
à Rien
La Fin de l'aventure
entre l'oeil
happant le cerveau
analysant l'adjonction
de la culture
la portant
au vide d'une illusion
monologuant un récit
qui ne laissera pas trace
évanouie
en quelque part
en l'éternité de l'Esprit
passant passé
en Un désobéissant
sans cesse au mystère
d'être là ici-même
en plein spirituel
dans l'Oeuvre
Oui oui
l'art est mort
pour la survie
l'imbécillité
l'ignorance
pour l'enfer
le ciel et tout
ce qu'on voudra
le redire pas pour tous !
Pour Personne en fait
des grottes
en l'impossible
seul dans le trou
pas pour tous
là non plus
et les expositions
sont rares
le grégaire
le mondain
sans lendemain
sans mains
ni cerf
ni veau
sans cerveau
ni art
ni Artaud
ni partis
ni organes
Seul avec Seul
et tant d'autres Seuls
mots morts
assassinés
d'assassins
des morts mots
des vents
des glaces
au feu du drame céleste
et eaux
des os
ces instants dcd
de ma mon je
moi mourant
de la tête là
capitaliste
anarchiste
nihiliste
artiste
etc.
En devenir fou
étêté
torturé
apeuré
avalé
annihilé
néantisé
d'en somme
poussières
et particules
mortabulaires
Un éveil
bon à Rien
par une Réalité
insensée
abject
inutile
absurde
bonbon à cent
blancs bonnets
bonnets bonnets
blanc de pan
de mur jaune
en tourne sol
de vingt cent
mille boeufs
dans l'étable
combien de pattes
et de queues
d'un meurtre
un assassin
d'une guerre
un devoir
mon colonel
Du religieux
à relish
moutarde
monte au nez
des habitudes
sacerdotales
de mère
Nature nature
pour un ci-haut rang
au dépotoir
de la sainte-table
pour une clé
des champs pipée
qui mettrait en tabarnacle
n'importe lequel
nouveau-né
Allons y a dlà joie
bonjour bonjour
les ont rit d'elles
y a des fois
des éclairs de génie
quand ça décolle
le cocon
des habitudes
racontant
le fou
monologue programmé
par JE sais quoi
du Un cosmique
universel et éternel
le temps d'y croire
que c'est déjà fini
et que malade
t'ayant fait avoir
tu dis la vérité
'Ton oeil
veut pénétrer trop avant;
aussi, à travers ces ténèbres
épaisses, il en impose
à ton imagination
abusée. Quand tu seras
arrivé, tu verras
combien les sens
nous trompent...' ****
Sens est-ce sens essence
et de l'esprit
sous la langue de feu
le langage qui parlait
pour Rien
dire et dire
scriptant la machine
à ignorance
trouée d'imbéciles
et de sages
allant aux abysses
de poussières
et de souffres
fermant derrière la fin
du tragique Amour


Bazaine *
Gratian **
Pascal ***
Dante ****

26 janv. 2013

Stèle En Mémoire


Là si sûr
sur la feuille
d'un arbre
fait papier
à gestes
pour sans savoir
plutôt que qui sait
quoi d'autres
Pour ne pas
entre tous
Vraiment
ceci là
mieux peut-être
à risque
de chemin
s'étranglant
ou se donnant
de la lumière
Laps de temps
parmi l'être
de quelque chose
esquissé
invisible de Mars
ou de l'Élysée

Qu'importe
un souffle
insaisissable
à jamais
hors de portée
ayant fait
sa culture
de gens
émondant
au besoin
fauchant
etc...
Autre chose
et dans toutes
les directions
n'importe
Dieu ou le patron
famille ami(e)s
soi en récolte
les uns les autres
infime moment
d'asperge blanche
dans la nuit
de tous les noirs
etc...
Encor
Rien pas un rêve
une maladie
de l'esprit
en sa niche
transcendantal
un appel
d'E.T
pour un voyage
à la super surface
de soi
Venise
Blake
Dieu
les folies bergères
un rhume
un éternuement
etc...

Mirage ou Réel
évanouie
oublier disparut
en l'ennui stellaire
d'entre deux
paragraphes
Évidemment
Paradis
pour une autre fois
à moins
de s'inscrire
avec Rouault
en ronrons
derrière les yeux
du Vatican
surveillant
les entrées
du cimetière
s'assurant
que les élues
n'en ressortent
pas vivants
de noms

Ficelé
à la chaise
au poteau
à la table
nuage
fumé
dessiné
des moutons
à Juliette
à Green
Bernanos
Artaud
Després
Venice
Jojo
Jacques
à quelque chose
de quelque chose
plus grand
...La Poune
ou dieu sait quoi
Passons...

Impossible
pourtant
la lumière
coin de cellules
ou Île de Ré
Des feuilles
volantes
qui tombent
s'éparpillent
et des horreurs
de suies
des chairs
Vésuve
Auschwitz
Gaspar
Têtes
de blanchons
blanc chaux
têtes à lévitation
lévinas
mésanges
anges
têtes
atout
croulant
tombant
s'élevant
casse-tête
pipes
heureuses
Têtes
à queues
bois
froides
chaudes
...la Mort

Allons...
encor un effort
de la vivance
Là...ceci
est la Joconde
la vraie
à l'indice
du choix des gens
Des corbeaux
tournant
autour des tournesols
et le maître
autour de Rien
Urinoirs
graissent coyotes
lièvres
...des murs
pas mûres
emmurés
d'ailes...d'elles
de lui
des stèles
de pourquoi
et des réponses
bouches bées

Traverse
en mensonge
de vérité
Tango valse
avec Petitpas
à pas et up
envolé
parti...
Et des oiseaux
qui tombent
sur les tombes
à Rien...
De la vérité
au pouvoir
de tyrans
portant la peur
qui trait
tond castre
terrorise
ton esquisse
en vol
plané d'être là
pendu au cou
du cheval
cravaché
de la pensée
posthume

Ceci dit
en voici
le point :
que les primaires
en secondaires
en tertiaires
portent
le balbutiement
hors les barreaux
du parc d'infants
pour d'autres
encor et encor
poupées russes
de la Mort
sans espoir
de les abattrent
tous et comme
un oignon
rien
La vrai vie
mais dans la lumière
et pas la mer
monétarienne
ni le soleil
écomomique
L'étirement
dans la joie
lumineuse
d'une désespérance
indicible
De l'autre bord
de la vie
de la mort
Ici  même
Après l'arasement
de la vérité