No Way
Il y a bien Varlin
Després
Lamarche
il y a aussi
bien avant
'Le Poêle dans L'atelier'
de Cézanne
mieux que Nuage Rouge
de Mondrian
toujours en tant que vérité
en peinture
des iris des gendarmes
asperges une main
une ligne...de peinture
un boeuf écorché
des trains wagons
de la peur détresse
des abandonnés
vers la mort...
et des jeux et du pain
des masses de guerres
à la guerre sous la pierre
pour le même tyran
perdant ou vainqueur
manipulation
des couleurs des formes
idées ...concepts
bref une préméditation
...Oui bon on s'en crisse...
Disparition
du bétail aux abattoirs
de la bouffe air eau
en transgénique
n'importe quoi
mot né taire
bon pour l'assiette
au beurre
Un jour pareil à pareil
là un motton agglutiné
à une poutine
là a un bas mot
à une droite en hollande
là une courbe de droite
hallucinante scorie
de nothing to do la mort
Il y a bien La Poune
qui dresse les organes
comme avant
Louise Michel organisait
l'organe de Picasso
vers le parti pris
du rose du bleu
de la tête chercheuse
...etc. Et pendant
le prix à payer
de la rigolade
les autoportraits
de la fin. Vu bien vu
au Guggenheim
de N.Y...long time
ago...
Compris c'est bien
de cela qu'il s'agit.
Sainte-Marguerite
Moli en nez devant
froc de flic
cherchant Rio
chez le chirurgien
tire-bouchon
tous depuis
mort même si...
quelques taches
de peinture
font rouler le monde
dans une canne de bines
Éloigner les mouches
noires et les brûlots
...Des mots sans issus
nés pour crever
dans le tabernacle
la tête dans la lumière
pour voir la merde
aux pieds une histoire
d'élévation
'...vaste comme la nuit
et comme la clarté...' *
Des pensées de nuits blanches
comme ces panthères noires
clouées au mur de la robe
du léopard dit :
'...et le naufrage
m'est doux
dans cette mer **
de contradictions
où meurt ce qui ne fut
qu'un songe raconté
par je ne sais quoi
mystérieusement Là
Invalider rendre caduque
annihile obsolète
le tombeau à queues
d'arondes à clous
visse colle décolle
ni cendre ni poussière
d'Alzheimer mondo
modo...
(il y a de la vie
après la mort)
tout de suite Là
maintenant Ici même
pas pour tous
pour Personne
et pour Rien
Semer dans le décoratif
de synthèse (spectraque)
de la graine de moutarde
pour les oiseaux d'Assise
pour qu'ils volent
enfin dans ces aplats
d'ennuis matissiens
sur toile de suaire
de soeurs Marie
Dure à Mettre
pour le plaisir
des punaises de lit
sur le dos des muses
amusées
Il y a bien supports
surfaits les maladies
pulmonaires moroses
anémiques
et ratatine ordures
Lux, calme plat
et velouté de poutine
...La terre ayant besoin
de son sang chaînon
de part maudite
pendant que tralala
va sa petite affaire
le nucléaire sent
à plein nez d'Einstein
et font bouger
les seins de Lola
pour une bite de mer
rouge à traverser
Il y a bien
Hokusai
Hiroshige
Manet
aplatissant
la procréation
en un ennui noir
des joueurs de fifres
Les mots le réel
la littérature les livres
ce Dieu du jugement
ce n'est pas la peinture
car elle est posthume
et exaucer ayant écarquillé
la mort pour passer
ne prétend pas
elle n'a pas le temps
va lumineuse
pour rien du Rien
Une messe
un chant
une oeuvre
au Dieu ananartiste
(l'art produit
le visible rend l'invisible)
en un hymne aveugle
amoureux d'amour
Pas de traces
de lignes d'indices
insensés
des phrases devenues
sans le contexte
des passes mur
une célébration
à une architecture
de lumière
sentie perçue par
le parti pris
de l'arc-boutant
aux ignominies
des enfers (il y en aura
d'autres après nous)
dit le peintre
interminable exil...
(libéré le pur langage
captif dans l'oeuvre)
dit Benjamin
se couper la langue
de ce que l'on ne peut
pas dire
en la déroulant
dix fois avant de parler
et encor les maux
mots morts
brouhaha de bulles
fascistes...
Arrêt stop
qu'est-ce qu'une ligne?
Déjà final un point
cerveaux salles
en cinémascopes
Anesthésie
des petites fonctions
capillaires
dès le tombeau
du régiment
des envoûtés
dont parlait le mômo
c'est sans arrêt
l'écomomie
L'Art au fil
à la ligne
des arrivées départs
en un Rien de temps
perdu sans Marcel
sang pendu au pendule
sous les verrous
fermé seul inutile
Mise en jeu
de quelque chose
déprit des ficelles
de ce qui le dévore
mortellement
le crucifie l'abandonne
croix croire
Dieu est mort
on s'en 'crisse'
et qui n'est pas mort
ne sait pas naître
etc. etc.
Il y a bien eu...
n'importe quoi
un non sens
sans arrêt
dans la disparition
des possédés
suicidaires
Imperceptiblement
le tri c'est fait
les meneurs menés
l'apparence défaite
soudainement
l'assurance des biens nés
justifiant l'injustifiable
passa à l'acte
ce fut le dernier suivant
de mémoire d'homme
Il y a bien eu.
Baudelaire*
Leopardi**