'Le véritable vrai
n'est jamais
qu'ineffable' *
Ce n'est que ça déjà
voir entendre dire
sur la boîte
la caverne
le lieu
l'exil
à se faire croire
qu'avant les organes
l'organe du parti pris
des choses...
Allons si oui
le silence écoutait
avant Dolto
pendant et après Lacan
les souris sont vertes
après les chevaux
rouges du peintre
de la femme en bleue
du ciel de Provence
ou encor sous zéro de juin
de on ne sait plus
d'où vient le vent rose
gris acier
de Chine ancienne
d'Hiroshige
à l'oeil pétant
en feu d'artifice
les mille motifs
du peu de bruit
d'un satori
de Klein
ou d'une envolée
de sainte thérèse
rompant l'inaudible
l'indicible
emmurement
dans la coquille
de l'ermite
et de saint-Jaques
en compost d'elle
Se couper la langue ?
Mais laquelle ?
Cache tes mots
porte la bruissance
à son repos apeuré
devant l'ineptie
du dernier mot
Dire s'il le faut
et déguerpir
sans la poudre
ni l'encre
ni les jambes
ni le cou
flailler d'icitte
au plus crisse
Fais-moi un dessin
des moutons
toi là!
Moi je moi
vous moi toi je
les autres
Passe passe
à Saïs passe
à part entière
le tympan des belles
et dernières feuilles
forêts pages
des livres brûlés
par le soleil technique
totalitaire
Désert
le mot lâché
Retenir retenir
le souffle encor
encor...L'L
l'aile le vent
le Silence
Des nuages
Schubert
des larmes
bien sur...
Sur des cassées
d'Amour
Terrible...
éphémère
noyade
en gros coeurs
partout
et des yeux
qui ont vu
Regarde regarde
bien petit
les baraquements
des pareils
C'est froid
ça ouvre les coeurs
aux chiffres battants
l'allouer pour ouvrir
un compte d'histoire
ça veut comprendre
un point c'est tout
les bourreaux
du jeu de langage
en vente libre
sur les tablettes
démocratiques
aux pains bénis
de corruptions
du germe de blé
à la sainte-table
de l'Un
du génocide
économomique
Jamais quand c'est la vie
elle-même qui s'en va
on n'a autant parlé
du sens de la science
du non-sens
du bon dieu
de philosophe
de quelque chose pendu
en des désirs de morts
au champ de l'heure
pour quelques babioles
avant de partir
avant ou après lui
bardé de diplômes
par multiplications
des fins passés dates
à l'arbre rabougri
là où il n'y a
jamais eu de miracles
Faire les foins
traire les vaches
vêler
et tralalalas
Fais le mort chez
les souffrants de l'esprit
déjouer les camisoles
chimiques de forces
les attroupements
de masses militaires
de mouches noires
les tranchées
le front national
les droites en tous sens
écomomiques
et les derrières de têtes
philosophiques
d'autant en emportent
le concept
de contre braquage
à bric-à-brac
La guerre état de guerre
permanente
en la mer suicidaire
...De Rien
Sans peur
sans reproches
bien-pensants
pour une disparition
d'ADN pogrom
en quantité excrémentielle
une manne
de sauterelles
et le désert
de lalalà l'erre
et du bruit
au saccage du toi
de musique
sans toit ni froid
Du deux pour un
trois pour deux
en fin du un pour Un
et sans tous pour un
car tous pour rires
de l'évidence
des lumières creuses
des concepts
savants de vérités
bouclés dans le Wagon
imbécile d'un Dieu
l'autre à gonflé dégonflé au besoin
contrant là un peu d'Islam
là en zazen pour bouder
du zen à la tonkinoise
en soupe ou chantée par Baker
en l'état d'urgence
l'arrachement à l'inutile
même à la manière
noire blanche bleu rouge
bariolée sertie d'or
ou d'accents aigus
sur des problèmes
à satiété pour une nuit
avec la Poune
sous les étoiles
et la voie pactée
Inadapté bon qu'à ça
tenir s'en tenir s'entretenir
en soi d'un mot de milles
entre nous les disant
ensemble comme de la musique
bonne comme la musique
qui ne marche pas
mais dance sur l'insensé
du possiblement
sans réponse du Là
qu'un trou béant
d'ignorance
Après la mort de l'art
y a-t-il Rien ?
Ce Rien de Silence
tombé en lui-même
en sa création
de mensonges
sur les abysses
du sens
des mots pour le dire
Qu'est-ce que cette aporie
de ce que doit ?
Bloch Benjamin Axelos Debord
Aquin Ducharme....
et des petits Riens
du Tout blotties au creux
de la Mort (Goya fera l'affaire)
don de présence
par le où suis-je
insistant sur le d'où viens-je
et vais-je ?
Enfin est-ce la Céleste
ou bien Phénix
encor qui dira la vérité
sur le mensonge ?
Jeu de ce qui est là
donné par dieu sait quoi ?
Comme on veut
dans la limite de...
(dés pipés
perles de verres
palais de cristal etc....)
Un temps plus que très court
est là à un moment
là où des choses se passent
perceptions
émotions
et de l'adaptation
à la durée
manger
etc. etc.
et puis le jeu
sérieux
terrible
question de vie ou de mort
Tenir et pourquoi ?
À quoi ?
Manger
boire
pisser
déféquer
Compostages des masses
payer pour ça
Bon....Du bon usage
des chairs et des corps
sans nuances possibles
en riant parlant chantant
heureux de crever
en grappe de vigne
ivre
gavée
sobre
sous le soleil mortel
du prêt à passer
aux fours crématoires
du quotidien
tralalalalalà
Fernande on bande
en bandes ensemble
au spectraque
débandant d'un réel
objectif de pawpaw
t'es mort Hector!
En déconcrissant
ou bien régressant
encor s'ennuyant
aux temps morts
des disparus
du capitalisme
totalitaire
pour jusqu'à la rognure
du rêve concret
du bleu du ciel
'Il ne faudrait pas
imaginer
que l'événement
ne signifie pas d'abord
ce qu'il est mais
il signifie davantage
au-delà de ce qu'il est' **
La réalité vraie
la passagère
la fugace
la jamais pareille
la mer qu'on voit danser
qui mord le vent pressé
aiguise et porte à l'affût
le tableau de l'âme
qui vieille à la merveille
de tes yeux enlacés
de petits pans de murs
aux cris de mémoires ancestrales
de chevaux sauvages
au désert d'amour
et d'eau fraîche
d'instants exaucés
Valéry*
Bataille **