d'enterrés
d'une guerre
de terre
traits des grottes
aux parois
des têtes
à queues
etc...
Le temps était
l'appât
la fin ce goulot
étranglé
des molécules
expulsées
en phase terminale
Une seule couleur
un seul tableau
éconduit
des fins dernières
l'art avait atteint
sa limite d'or
le veau régnait
sur la traite
des créateurs
au Peuple
qui manquait
l'accompagnement
avait atteint
sa disparition
De sombres
solitudes
formaient
une muraille
autour des morts
là où des larmes
plein les os
formulaient
le désir
de madeleine
du journal
du jour
et de vent
dans les feuilles
Une correspondance
manquait
pour devenir
redevenir
des racines
aux bronches
de souffle
s'était être né
tout d'une traite
L'éternité
c'est la mort
D'ici l'inavouable
prend lieu
de retour
de paradis
d'infinies
métamorphoses
à fabuler
...Où suis-je alors?
qui que quoi?
Un déboulement
de têtes de sottises
d'insectes
à pharaons
machiner
épingler
capitaliser
greffer
agonisant
au ciel enfer
esclave maître
...ce qu'on veut
le temps
du besoin
de la Chose...
en vessie
pour des soleils
Des mots
signes
codes
et symboles
en disquettes
dire ne pas
ne change rien
à manger
boire pisser
aux mangeoires
excrémentielles
agroécocosmaux
maux
du riz au boeuf
au coq-à-l'âne
du temps
qu'il fait
au bunker
des métas bougeottes
sur civières
d'amen
ainsi fait-il
Apocalypse
et Fin
Histoire
d'un dieu
dévoré
par sa chose
Un instant
plâtré
sous les traits
de poussières
en passant
Vu en transparence
les angoisses
posthumes
de l'époque
s'étaient inversées
une indifférence
universelle
rythmait
quelque chose
d'insensé
un néant
d'un même Silence
rien sans Art