Mémoire De Main
Par un sacre
romain
aux troupes
d'un code
en pillage
pour la belle
guerrière
ridicule
de tête en cul
noir ou blanc
peint de la croix
couronné d'épices
des Indes
d'Amérique
plat calcul
à couronner
des dynasties
du spectraque
à presto
atomisé
Artaud parlait
de spermes de guerre
en tueries
chirurgicales
opérant
sous le manteau
l'extermination
suicidaire
par égonomie
militarés
travaillant
pour un totalitarisme
russo-chinois
roublant en vingt yens
tout ce qui y gogo
gauche Groucho Marx
pour un billet de foot
au parc des appâtés
du boulot des baobabs
du dodo t'auras du lolo
Non 39-45 mais la sale
affaire écoeurante
après d'être Ici
en toute honte
émotionnelle d'employer
les mêmes erreurs
Machines à crever
des mélamines
succédanés
chimies pharmacopées
fardées de morts malades
Koyaanisqatsi
tralalala...
commandes de mercures
de perdures and fils
and cocos no nuts
etc. etc. interminable
histoire de la couleur
ROUGE
Ces corbeaux
des caresses
aux oreilles
de Mallarmé
de dépendance
crevée...
d'amour de vieilles
peaux en squelettes
en os à fleur
d'abeilles mortes
de Poe par le beau
de l'air embarquant
pour se taire
vers le même temps
perdu sur place
steppettes claquettes
ras les pâquerettes
ton rire JAUNE déguisé
bridant les suffrages
caca pipis tatas
ta liste à père Noël
des matières dernières
où l'art seul avec beaucoup
de Rien chante la liberté
camouflée dans les pigments
des bibittes à pommes
de terre imaginées
pour tenir à la limite
du virus venu gommer
la racine littéraire...
Oui bon écoutez voir
entendez-vous
dans le silence
impossible des têtes
ce qui vous détroussent
de la bonne heure
par disparition
sans Rien que moins
s'agissant dans l'urgence
des faits de retrouver
le plus grand que soi
en le qui suis-je
après tout...
des fins dernières
Quand j'ai les bleus
bebé quand j'ai les BLEUS
dit Pauline au ministre
poète dévoré du peuple
qui manque aux maux
des rêves éteints
des lobbys de croques
misères plus ça change
plus c'est pareil
entre blancs bonnets
bonnets blancs
contes et comptes
monde dit à l'eau
sans suite mort tu erres
d'une maison d'édition
à une de transition
une autre de transaction
pour la pesée
de la descente à bas prix
pour la fondation
de la France affranchie
de ses prêteurs sur gages
libre de Dieu des dieux
une France du maquis
du marquis du comte
pour en finir
avec les collabos
des prix cocos
de la poudre à canons
honoris pausa
de torche cul
entre squelettes
couronnés par un Chinois
déguisé en interprète
pour aveugles
au cimetière du dernier
maux des mots
du Camp
Alors l'Art?
Pas pour tous
...Pour les enfants
aux cheveux blancs
les naïfs les génies
les innocents
les caves les creux
les distraits
les dignes
les aristocrates
les faibles
les perdants
ceux qu'on voie
petits d'en bas
les gringalets
les humbles
pour ceux
qui considèrent
que c'est pour eux
de seul à seul
en peuple à venir
qui trouve
de l'eurêka
d'admirer
ou dans le créer
encor et mieux
pour le Rien
parce qu'il le faut
...comme une mouche
dans marde
Enfin sans motif
irraisonnablement
point d'appui
de liberté
entre les dents
de Nature nature
par chemin
d'embûches
soubresauts
sans acquis
par déconstruction
du chiffré
politique
et échoscomique
par mise en forme
et gymnastique
à penser
pour ne pas gagner
sa vie à la perdre
parce que l'esprit
est sacré
pour le risque
constant de la Mort
pour la beauté
décourageante
du ciel et des anges
pour l'envoûtement
conscient des couleurs
de l'air et des songes
pour la quête
le désir...
La distance entre le Là
Ici même et le Là
invisible partout
pour l'éclair le choc
la lumière
le rire exaucé
d'un fait; Que ce ne
pouvait être autrement
etc. etc. et tralalala
Vers la sortie en neuf
de l'oeuf Amour
qui sort du sort de l'Enfer
de la création et des mots
des chairs et des os
et pour par...etc. etc.
Doit-on décourager
des arts...La fin de l'art
de quoi?
Décourager qui que quoi?
De la solitude
sidérante d'un devenir
sans savoir
et vers Rien
Là endormie la tombe
en sa mort morte
Aujourd'hui
les virus raflent
les râles ancestraux
des réminiscences
de ce qui disparut
de la perfection
de la création
un quelque chose
mais a-t-il eu
réellement
quelque chose ou Rien?
'La véritable réalité
est toujours irréaliste' *
Sous ou sur entre
de l'air avec ce qui tue
une erreur létale
ou mal rêvée
de naissance
encor entrevoir
la ligne de partage
entre blanc et noir
celle des nuances
des menus détails
Voir la voie
parfaite et ne pouvoir
s'y conformer
par insuffisance
des matières premières
tel l'état létal
d'un lâcher prise
d'une extase auréolée
par l'Angelico
Pas de doute
une quête pour en sortir
de la Mort des morts
et des vivants
qui meurt anesthésiée
ou par overdose
poétique
Un Kafka Gogh
Rimbaud Baudelaire
Artaud Un qui n'est pas
Un autre...
...Peu
le reste est d'un ennui
bon pour les prix
de cochonneries
tombeaux de zinc
showschiales
Un effort de guerre
antidouleur
de cauchemars
un passage pour les îles
de Boucherville
pas une oasis
ni élévations
ni réconciliation
avec les boues
de dérives
mais une déforestation
de passe temps
pour les gazés
du Camp
Un passage pour par
l'Éternité du Jardin
des Pairs Meilleurs
par montée des feux
en fumées vapeurs bruines
et là en insidieuse
disparition des synapses
des spermes cannibales
histoire de choses trappes
la fric en virus tombolas
bingos de plus
en plus virulents
par avec ce qui sauve
antibiotique tu pars
le premier...
Les derniers disparus
dès le début des temps
avec Céline
grammaticalement
en poudre canon et crane
percé de bonté et de rage
Kafka religieusement
glacé d'enfer
enterré vivant
dans la chair et les os
accrochés à un Paradis
impossible à atteindre
Artaud mort de fatigue
d'avoir côtoyé la folie
infernale du quotidien
des trahisons surréelles
du pape des curés
des arcanes
idéosociopolicopsys
aveugles enfermés
par dictatures
goulags camps
sorcelleries
mort parce qu'il
était mortel
en chaque organe
mort d'un cancer
où ça sent l'être
disparu attachant
où détachant
les souliers de beus
d'avoir déroulé la langue
de son étouffement
d'enfer à bon Dieu
des semelles de vents
poétiques
albatros écrasés
d'hosties d'caves
et speak white
brûlés des volcans
à sacrifices
des deux bords
de la Mort Nature
nature
Cochonneries
des beautés
sur les genoux
des mères
guIrlande
dArtfric
de Cacada
de Roublard
au Gros Frère
blanc Usa
d'Abraham...
Odyssée dantesque
ou Bataille
prend sa part de merde
aux bains de l'être
de profundis
lavement nettoyage
décapage...étêtage
de trop en tout
de moins en moins
partout
Part de Nietzsche
part de Dieu de Bataille
de petites monnaies
spermes de Sade
une balade dans les craques
sacrées de l'histoire
étourdissante part
de risques de dons
de contre dons
tralala religieux
canoniser par Simone
car Dieu est un Mot
tous les mots
et dans toutes les langues
etc. etc. Peut-être un rire
Delà de l'eau de là
du déluge
une planète à feu
et à sang et sans
dessus dessous
donné à l'homme
miné ses culs là
ses culs là rhum
ivre de dieu sait quoi
enfin d'y faire
son apocalypse
par des voies
entendues
entre deux oreilles
totalitaires
allez prenez et manger
de l'or noir du temps
cannibalisés vous
soyez pantins
repentis pour le Dieu
qui vient...
endormies en pleine
mort morte
prêt pour le grand vizir
empêtré dans ses religions
islamique chrétienne
bouddhiste hindouiste...
bon pour un autre 100 ans
de guerres tralala...
Enfin le grand bordel
de Jaune town
Et que Dieu avec Villon
nous veille absoute
Attendre tendre
à la tendresse
jouer un tour à la folie
dit Arthur...
Drone d'histoire
drone de Dieu
drone cannibale
technique Nature
nature...
pendant qu'elle te dévore
dans l'enclot...
Sans mots
sans maux sang
s'en tenir
au rouge
au jaune
au bleu
pour la note
au-dessus de la mêlé
mêlée
bien mélangée
de raison déraison
par économie
de marché
Un ensemble
en accord ou pas
sans raison
un non-sens
est là en réalité
matérialiste
'L'ordre social
quoique nécessaire,
est essentiellement
mauvais, quel qu'il soit' **
plutôt que spirituelle
et peut pour les besoins
de survie s'inverser...
Quelque chose
veut être et Est
dans l'instant
de ce souhait
...Avant n'est pas
demain non plus
et ce qui est
aussitôt n'est plus
La mémoire est l'oubli
et l'oubli est la Disparition
à jamais de tout
Un art d'antithèses
un savoir à force
de ne pas...
Obéir à dieu sait quoi
Des libertés
d'insignifiances
Une quincaillerie
un fourre tout
d'insuffisance
en d'infini possible
ou barré d'impossible
encor fixé d'opinions
par milliards d'autres
unique un style
une vision et des solitudes
historiques en suicides
ou glorioles
Des chemins
pour personnes
des passés de flambeaux
disparus dans la nuit
des horreurs
Pensées tombantes
montantes
vents chauds froids
etc etc
Paquet de quelque chose
d'une souffrance inouïe
de bonté de tendresse
en dans des cruautés
tortures d'agonies
de tranchées...
pour une parcelle
de poussière
prisonnière d'une liberté
de marionnette
où marionnettiste
monologue râlant
quelque chose ou pas
Solitude soliloque
en une foire
de morts certaines
passant par des trouées
de passages vers l'air
enfin retrouvé
sans le beuglement
des masses en Dieu
de boue séché
de pain béni ranci
béni de poison
de pétrolifères
consumérismes
par (la masse c'est dlà
marde) dixit Després
Bukowski les Three Stooges
Churchill Adam Smith
les frères Jacques Al Capone
disparut en une nuée venue
comme elle avait disparu
ces notes en forme
pas de poire mais en informes
poudres d'escampettes
unique résidu d'un cancer
exterminé par un virus
ou par Érik dans le miroir
sempiternelles même notes
applaudies par les cordes
de l'éternité de Rien
juste Là pas pour tous
Dieu est cette raison
extrême de ne pas
en avoir...
Force aveugle
qui peut être ou pas
'Muss es sein
Es muss sein!
Une aération de Rien
un rappel de quoi?
Kafka*
S.Weil **