Partition
pour
une Aile
Art pour ou contre
la vie au quotidien?
Et qu'est-ce que le Réel?
Insensé absurde
de cette fragile
perception du LÀ
et OÙ est pendue
l'infime minuscule
bibite vouée à la mort
et qui est consciente
du vertige du risque
à tout instant
d'être écrabouillé
par un milliard
de possibles
au moment où
ces mots s'inscrivent
ici dans le pétale
virtuel au vent d'atomes
déjà métamorphosé
en poussière
et reconduisent au néant
de choses et d'autres
aveuglant éborgnant
le soleil par sa mise
en tutelle disparue
lui aussi en banque
s'éloignant de rentabilités
devant l'insignifiance
et la raison perdue
Un rêve bien réel
LÀ en plein vertige
devant le vide
sidérant Mortel
et incontournable
de Vérité
Après le tri
combien en seront
rescapés?
Mais rescapé de quoi?
Petit dessin
Oui mais après après?
D'autres petits dessins
Au début il était une fois
pas deux une foi
transportant des musées
imaginaires
mieux que bourre bourre
content peau ben
en rire et qu'importe
va bien falloir sauter
sans guide Michelin
passer ou crever...
Passé crevé?
Oui hors le vertige
d'Alzheimer
de l'avenir...de quoi???
Musique alors Zoltan
jouant Cage
et la mer sans arrêt
reprend la mise
oh lalà chérie
C'est sans mots!!!!
...
Des forêts
de diagonales
obliques à voir
où tant de mères
veillent sur la Nature
avec misère en prime
pour des inventions
de fou...
Trop tard tout ça
beaucoup trop tard
Allons posthume
admirable...
cette parenthèse
Bach en finale
C'est de cela
de ces histoires
faussant le réel
de Kafka à l'extinction
par Jimmy Durante
lors de son union
avec la Poune
du gros orteil
aux gros nés des saints
Ici c'est près du Réel
ce n'est plus politique
la déflagration a eu lieu
livré à la plus facétieuse
entourloupe
rocambolesque
manipulation
de lui-même le UN
le moi je des uns
poussière de géant
bon à toutes les sauces
pour tous les couronnements
enrobant l'élévation
des enfers
Ça va...
UN en UN instant éternel
Art sans début sans fin
mort ou vivant
gueux ou roi
Créer s'inventer
des contes des mots
en mitrailles
communiant
épiphaniques
quenique nique
ou Dieu en drome
de monde
pitonné par des artistes
de vaudeville
pour ce qui est des génies
savants des bollés
de l'édition
héritiers des révolutions
aujourd'hui jaunies
et maomotnétaires
balayés flochés
bien nourris
logés mais ridés
fichus fichés
oubliés...etc.
Post-Atchoum
tenir tu voies
cette danse de nuit
du trou l'autre
qui sait encor
la lumière la dire???
Ce UN lumineux
en flash luciole
d'univers en boom
partout la FIN
on voit effroi
Effroi de quoi?
Ici débute
l'histoire caduque
à crever en couleurs
formes et rythmes
qu'importe dissonances
discordances
Cézanne débusquant
le nombre abject
d'enfants de nanane
en civets de lapins
Effroi de quoi?
Du froid
des tremblements
de vérités
des abattoirs
des agonisants
anesthésiés dopés
du foin arraché
des ruminants
dévorés des hommes
grignotés de virus
manipulations
génétiques O.G.M. en sus
Bref...
Effroi
devant l'infini
de Nature natures
Art d'offrir de petits
dessins une ligne
à l'Ogre Univers
des festins de coeurs
tendres sensibles
comme des chiens
Léautaud (...quand
on est aussi bas c'est la vie...)
diversions paradoxes
miroirs sens insensés
contradictions
Bacon en innocent X
et mort aussi
d'avoir été éternel
Art devant les dents
du UN des uns
sans tous sang tous
sanctus en sacer
à la poursuite
du Dieu leuleux eux
Nietzsche Bataille
Cioran Caraco Artaud
aux suiveux etc.
tralala lala
canonisés aux temple
des bien-aimés du saint
des seins...arts
de se la mourir
ivre mort...
de la mort morte
Art qui pense
qui peut.