Comas
hier passant
le filtre des déserts
à la verticale
par les racines
du tomber
de mémoires
Contant en frissons
les larmes
d'égarements
de bonheur
d'avoir vu et prisé
vos mains
Gaspar
vos yeux de beautés
tous là pareils
vous-même
hors le rang
des assassins
Enlèvement
par je soi
faces à massacres
labourant
déchirants
déchiquetant
ruines massacres
au Camp des camps
des blanchis
des après la peau
des morts
et des derniers
vivants
Dire d'outre
d'élévation
des gaz de l'air
brûlant des coeurs
des amours
fléchés d'Abraham
ou de Louis Joseph
Papineau
des grains grains
dévorés
par eux des jenous
rats des racines
dans le ciel noir
de scories des corps
s'enterrant funestes
Oui c'est du bidon
bon c'est ici
un monde
là un autre etc.
Alors un Ici
où ça déconcrisse
où ça s'annule
se contredit
se débâtit
se nihilise
se racrapote
Ronflade
flafla sale air
aux culs
des usines
bureaux
popos pipis cacas
à momans
dedans dehors
ça tire la pine
qu'est-ce que
vous croyez
mon maître?
Faut que ça chauffe
le monde
en con sang
suce et mange
marde
Marche danse
sautille dans
les bétons armés
du pas au-delà
de l'effondrement
à bas fonds du concept
monsieur Un
vous donne la chair
de l'os à poule
et la moelle en masse
dans vos ADN
et sous la couche
de l'aurore
à martyres
...enfin...
il s'agit bien
d'une disparition
au sus de soi sans Je
à l'autre
pour mourir en Un
Spectraque
net frette sec
de l'an 2014
Qu'un rêve
tantôt la nuit
des fureurs
noir chine
ou blanc
d'amérique
invisiblement
l'attente
épuré des forêts
des sables
bitumineux
en flushing days
interprétant
tout ce qui se voie
des brumes légères
de ce qui n'a été
qu'un seul à seul
en jenous
de satires
à contre d'autres
leurres
de disparicides
en la nuit des temps