Jeu
antre-nous
tenir
le temps
du retour
à la nuit
de toutes les nuits
par la chance
malchance
par la lumière
L'insaisissable
amour
Amour
AMOUR
AMOUIR
au passage
malgré
l'entretuerie
des semblables
les déguisés
de la
MORT
En ces mots
de maux
Munch
ou
la misère
l'île
d'antre-nous
enfants aux cheveux
blancs
au guet
de
VIVRE
en vérité
malgré
TOUT
au précipice
des bisons
des veaux d'abattoirs
de l'agneau
du cheval
des chiens chats
de la
MISÈRE
bon... .
Au semblant
des rompus
aux dos
ré mi en soldes
au marché
des brutes
Monde
immonde
d'immondices
et de tous les dangers
mais du proche
et des faussaires
Encor un peu
Lavoie
encor et tenant
tenace
dans la gueule
d'où
s'évanouie
le silence
du
TOUT
festif aux dalles
d'un Chirico
ou
Frenhofer
mieux le
Gilles
et du début de l'érection
à l'érection
de la fin
l'ART
ce tenace
créant
du oui
ou comme le veut
l'AMOUR
la tête sur le billot
portant l'injure
à la
MORT
de lui présenter
cela arrive
son miroir
en peinture
sculpture
ou avec la main
dans le sable
de toutes les rives
dérivant
d'en somme
les mises à prix
Époque
histoire
temps
non
Univers
et sa métamorphose
infini
ce qui
EST
de la lumière
où oser
VOIR
tenant la petite faille
ouverte
par
le roi
tenu éveillé
pendant
que la reine dort
sur la pointe
clownesque
du fou
de la
VIVANCE
là lui
mort de rire
l'autre
au radeau
de la vague
Hokusai
sous les semelles
devant
Ce qui vient
LÀ
est toujours venus
la
MORT
dont la mort
fait fi
de ne pas mourir
de sa mort morte
déguisée
oui
DÉGUISÉE
en virus
en camarades
philosophes
politicailleurs
tyrans
assassins
par le dos
en masse
et la
MORT
se donnant la
muerte
sur l'autoroute
des culs-de-sac
enfin... .
Dire
ce qu'on peut
ne pas dire
en
SOMME
Qu'importe
l'ART
n'est pas éternel
il
EST
VIVANCE
de lumière
le fruit
défendu
dans tous les sens
mais jamais ingrat
que
d'ÊTRE
Faire oeuvre
d'un nid
libérer des oiseaux
des animaux
des îles
pour un
CONTE
hors les déguisés
semblables
mais virulent
de haine
et de violence
amortit
par le code pénal
géré
par lui
le même
UN
des uns
en son
TOUT
pour la
MORT
Dieu
n'à rien à
VOIR
là
il est mort
et
L'ART
était son dernier
bastion
Alors
Socles et Poussières
et des bribes
rognures
copeaux
du fixé
en bloc
de
MORT
tel était la prise
du pris qui croyait
prendre
la ville céleste
l'Atlantide
et le
Paradis
dans une tête
d'Arcimboldo
de la fin
des temps
de Sodome et Gomorrhe
ou bien
suicidaire
de l'ennui
Schopenhauerienne
d'un sans issue
philosophique
ou
de
l'ART
désintéressé
de l'intérêt
de la spéculation
des ridicules
semeurs de misères
et indomptables
donneurs de
MORT
en la
MORT
de la mort
morte
Qu'est-ce que
L'ART
passage
en dix versions
de diversion
tenant
LIEU
de
VIVANCE
alors
et bien
FRAGILE
et plein de larmes
d'enfances
échouées
au
MUR
des murmures
de
l'ART
Regarder
l'histoire de cette
supposée
donner suite
à plus de lumière
Il n'y en à pas
il n'y en à jamais
eu
C'EST
UN CONTE
passant par
LÀ
et la
MORT
n'est pas
en bon terme
avec le vivant
qui passe
Nature Morte
fixé
par la
MORT
en pleine
Nature
natures
en ce n'arrêteras
pas le progrès
des poissons
rouges
dans le bocal
des ateliers
rouges
lors de la mise
au pas
du
K.O.
technique
sous les soleils
avancés
des poussières
infinis
Alors qu'est-ce que
L'ART
veut dire
SILENCE
de
L'OEUVRE
qui en dit long
sur l'imprévisible
l'inattendu
de la petitesse
grandeur
NATURE
de la vérité
en
ART
... .et c'est si peu dire
le
SILENCE
de sage comme
une image
et impardonnable
présence
dans la
MORT
Alors
les peintres amusés
de morts certaines
au mur amuré
du temple
ébranlé
par les chevaux de 4
cinq
vers les noires
contrées
de la fin
du
JOUR
en pleine
NUIT