Le Cube

Tenir À Rien

Risible
la raison
surveillant
les conserves
horaires
des mises
en bouches
panégyriques
Un codasse
en peinture
pour Platon
un führer
quidam
en cercueil
tombant
coincé
par l'air ambiant
du salaire
monotone
des poches
cherchant
l'émissaire
à cucuber
voir la tête d'Ensor
parmi les pantins
de l'histoire
sabrant le vinaigre
de 39-45
sans fin le mal
infini...
et sous rire
sous vide
l'oubli
le sans mémoire
l'infini commence
mort Mort
Un insensé vertige
de vérité
trame la disparition
des tralalas
un virus
venu de Jaune Town
by la nuit
tous les chats...
ont la couleur
que l'on veut
au vent de joie
de ce que ne peut
la terreur
Et mon Amour!
Mort emporté
par les courants
chauds des îles
De sans tête
la poésie
prend des tournures
intouchables
en l'urgence
d'un souffle court
maintenir le monstre
post mcarthyiste
terroriste
puis totalitaire
en un Rire
plastique esthétique
éthique
et de Création
rugueumentaire
d'amour fraîche
en d'eau là sol
sur la portée
légère du passage
du Rien
infini de nos éternités
brillantes lumineuses
et pleines de grâces

Sous l'L manquante
du temps alloué
à s'en déprendre
sortir du cul
des salles affaires
du bonheur
marchandable...
Alors
Lilote diab dea
sa mol f h v b
en post latin
pour vagabond
d'un dessine-moi
quelque chose
de Rien