Petit Dessein
(en bijoux de famille)
L'apostrophe
ailes du tant
d'aime passant
outre à la salle
des lévitations
transcendant
tout blablas
en rose devant
le gel des fins finots
des sorts éparpillés
aux quatre coins
de la ligne magie
no way
de l'île de Pâques
d'ailleurs
d'ICI pour en sortir
de l'erreur
du cul butant le mur
du chaînon manquant
la joie éternelle
au ciel ou en enfer
en Dieu plus grand
qu'un dé à coudre
quelque chose
d'un tunnel sans fil
par l'équation
du chat de l'aiguille
du moine zen nez
enz zne voie xyz
au-delà
pensant à paix
dans les brisements
d'en rire mi-froid
mi-chaux
et vie dament
la disparition
des dîmes au sort
inventions illusoires
chimères comme le veut
la Réalité du rêve
de passer tenant
l'illusion pour vrai
sachant bien garder
la clé du sol
sous les pieds du vent
Ici proématiquement
surréaliste un brin
Plus série eux se ment
la terre cet objet
sans tête pour cent têtes
s'entêtant tant
qu'elle finit par dix
paraître du chant
du possible en cons
postés vers mars
avril mai juin juillet
Où seul le Seul le sait
Freud en connaît
un petit bout
et Nerval l'inconsolé
un peu plus...
Qui parle
et de quel lieu?
Pas idée juste
tordre l'éponge
d'un mourant
les doigts ensanglantés
tenant agrippé
par la frêle ossature
d'un quelque chose
qui comment dire
ne dit RIEN...
univers du RIEN
La réalité dépasse
le feuilleton...
de l'évasion des puces
du cadre de l'imaginaire
au tableau de la Réalité
de toutes les possibilités
de l'univers perçues
comme un mot mit
en exergue d'une momie
vide de croyance
ou croyant croire
à quoi que ce soit
Voici ceci est mon port
de no way
vers l'embarquement
d'on n'ira pas vite
sur le radeau
de la mésuse
Titanic nique nique
où fornique
la nef Des Fous
de Jérôme
tout simplement
sans ciel que sel
sur les plaies de maux
de la grappe d'organes
de toutes les parties
du corps défendant
Jaune Tombe au vers
la lumière rouge
des atomes laissant
pantois le Dieu
ses vers de terre et sa pêche
aux miracles des patois
mais lui l'enfer
et ses hôtes
toi des chemins
qui mènent à la quête
sans jour et cent nuits
de l'histoire
ce vide notoire de la fin
de gomme l'or du temps
pour encor un peu
de pot-au-feu de l'amour
en prose c'est l'avis
de la nudité con pète
et répète au vent
de tous ce qui passe
ici en flair et en noce
et qui comprend
comprenne en FIN