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31 janv. 2014

Maison Close



'Et au fond, je n'aurais pas le droit de dire ce que je dis
si je n'étais pas d'une certaine façon hors-jeu...'*

Qu'en tombant
en flaques
liquéfié
gazéifié
passé outre
au vivant
et à la mort
du chacun
transvidé
millisiverts
asséché
au vent d'un désert
statistiqué
enfin...
Quand il s'agit
de peinture
quelques primaires
à la limite
venue du noir
qu'un blanc
avait fait disparaître
pour Rien
Et vous n'y êtes plus
les deux cents qui font
et défont les élues
de ce monde
passé à la Nuit
de vivance
au tiers inclus
au plus grand
bien fait les angles
fermé le tombeau
de l'histoire
décortiqué le seul
à la mort

Pensé dit bon
et bien
s'est temps
morts de vous
par-delà
beaucoup
d'à love you
deux mille
inchiffrables
nuées tristes
de pairs de respects
entre larmes
vagissants
seul là si si seuls
aux chaux
des décapités
du sens et de raisons
des pisses le sang
alzheimer
Oui de l'autre bord
de tous bords
tous côtés
tenir l'éland
de Personne
et pardon

Racrapotages
baudruches
chant de silence
baîllonné
de mord dans
mort...
Valeur qui colle
au sable mouvant
de l'invisible
éclats de jours
qui tord la gorge
d'euthanasie
à ceux qui entrées
pour attendre
figuier et mirage
confondu
Mots agonisants
taxidermisés
de babels
de professeurs
tuteurs magnats
du savoir à monnaies
dans la béance
qui échoit
aux torches culs
dirigés
des fins qui rapportent
aux bourreaux
de coupent souffles
aux batailles
des box and days
aux bouts des silences
de Céronetti
où perdurent les chats
revivals de la nuit
des temps

Poufs ...
un bruit de sourd
pas entendu
voilà les jeux sont là
l'Un se regarde à l'infini
n'y croit pas...
et il y croit
à la fin
où il n'y est plus
Amoncellement
de tubes digestifs
à la merci
de mangent morts
sous vides
attendant le prochain
festin du Un parmi Un
de la prochaine
apparition
des suicidés
aux bouts des liens
d'Abraham
Bruegel
Lincoln
Stoker
en des balanciers
du nom d'Abraham
enfin Fin
Voici la Loi.

Pour le Rien
sans histoire
pour Personne
et sans besoin
une valse
qui grise
tourne
dans le noir
sous la lumière
du bonheur
l'odeur rassurante
de vieux tissus
de pas nécessaire
sans pas là
où l'esprit
n'y est plus
aux urnes
les scrutins vides
de soupes Warhol
place Chirico
une queue d'affamés
célèbres les richesses
du vide envolé
du rouge sur rouge
des assassinés
Ils sont là
sans os sans chair
en couleurs
...'le verbe
est une maladie
de la lumière'**
une histoire
cent peurs
et insomniaque
il y avait
quelque chose
là où l'effleure
sans fait demeure

Baudrillard*
Boudin **