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24 mars 2014

Pas De I Pas De Dé Pas D'I d


La Nuit Jour Jeûne

Enfant d'orge
de houblon
d'enlèvement
des couteaux
sur la gorge
des martyres
Des peurs
d'infanticides
des viols
du harcèlement
des idoles
du ciel et de l'enfer
Cela ceci etc.
La nuit s'empare
du coeur
qu'au jour achemine
la conséquence
du grand camp
des meurtres
commis ensemble
fondement
des morts sans sépulcres
d'avoir été d'être là
pour passer
et disparaître
Voir voyez-vous?
Un fruit dévorant
sa fleur
qu'un arbre a faite
cité et villes
pendues ses innocents
créer ses chefs-d'oeuvres
Taureaux d'arènes
pyramides...sanguinaires
histoires...issue de l'ennui
s'habituant à tout

Attente interminable
ici là précisément
en plein dépotoir
de Babel...bagel
ritournelle...
Pas d'I d limite
l'indompté antre nous
et enfin qu'est-ce qui
se voie et pas...
Le fond où tout
est Paradis
dans la ruine
de l'insignifiant
là où la Guerre
vient à la rescousse
...Pouvoir...
changer les idées
en fruits atomiques
en art d'article 1
en dieux  de parades
en actes de Dieu
et gorge serrée
en visions
d'esseulement
à l'heure d'abandon
la terrible réponse
du silence
dans l'hébétude
de devoir trouver
ce que la peur
commande; être
ou ne pas être
quoique se soit
à Disneyland
Rien

Une souillure
un trait
la mort
...l'horreur
d'un long instant
de passage
qu'engloutit
la chose
Ici c'est terminé
De Lascault
à Van gogh
qu'un cul
porte à l'oeil
la précision
du sacré
à la grotte
au temple
...par jenous
aux masses
par sacrifices
ou pas
commentant
par la couleur
encor autrement
...division
multiplication
en gros cerveaux
réels irréels
hyperréel
en boomerang
à Rien en jeu
du monde
en abîme

L'autre côté
du masque
social temporel
l'instant d'une neige
fondante
du chic le corps
de la violence
guerroyant
d'apocalypse
avec Paul Jean
et les autres
Dessine
pour les crânes
à dents griffes
à dévorations
à machins qui mangent
dans la main
qu'engraisse
la déportation
de l'holocauste
du bord tranquille
de l'anesthésie
de l'offre qui fait
le chiffre
Quelquefois
l'inconnue
dicte va passe
revient insiste
Obéit
il a simplifié
de devin à divin
l'inactuelle présence
mais en vérité
l'esprit s'est dérobé
à l'évanouissement
afin que la redondance
pense dans les sursauts
des mots mit en exergue
'J'AI VU CELA' *
L'oreille a l'oeil fin
au ciel de l'esprit

Goya*