POÉTRI
Sang hnnn
des maux cimentés
des grilles
où tinte
l'enclos d'épave
aux éprouvettes
ficellées des suivants
démâtés à la tour
de contrôle
où s'ébattent les
j'eux baveux
pour une place
au Chocatif
Chaos d'ébauches
en l'effroi
d'un poème idiot
à la grandeur
d'un paquet de nerf
à sa vivésection.
L'effilochement
ratioïde
et bébellique
à la crête
d'une vacante
lueure d'aurore
où la base
et le sommet
s'ébouriffent
de la dernière
trouée de Terre
de bombes mêlées
à pattes en l'air
ristournes
des us et coutumes
des vieilles
peaux techniques
invincibles
mortels...
LÀ à l'avenir
Discret
en Attente
du Subjonctif
Rien... seul
VOUS possible
le chat
le chien l'enfant
sous peu...
rompus
d'à l'envers
Sitelles
Invisibles
sentences
silhouettant
quelques
semences
refroidies
de crédits
atomiques
on the beach
Charron
ne viendra pas.
La faculté des songes
et mensonges pragmatiques
des forêts marchantes
aux milles cerveaux
accouchant d'un caveau
d'espèce rare
au délire gourré
du nom des poètes
en jets d'encre
démentis à la fin
par ses MORTS MÊMES
Un hélé suicidaire
de malaise virtuel
pour en finir
avec ce qui n'a pas
eu lieu.
Aile Chérie
tout AUTOUR
et La Marche
aux eaux vives
où tombe
la dernière feuille
où s'écrira
les vous d'injustice
"Je ne sens pas
l'appétit
de la MORT
je sens l'appétit
de ne PAS ÊTRE
de ne JAMAIS AVOIR ÉTÉ"*
Et l'Évanouère
rompu d'invisibles
sanguimères
la fraise toute rouge
sur les rives
décapitées
de la quiaude
aux larmes désalées
des tables enceintes.
Artaud*