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24 avr. 2016

Halo De Disparition



...destin furtif
après Céline
faisant sauter
la planète
en quelques mots
de silence
ayant vu 2 fois
plutôt qu'Un
l'union de Dieu
et du Diable
médecin de l'écrire
...Et c'est fait
réalisé que des débris
sans air ni chant
de repentance
Sade Freud Artaud
et des crimes...
En vain de ce bord
comme de l'autre
à moins d'être
en élévaction
entre les deux
montant à la chaleur
du gouffre
dans les sphères
qui sait harmoniques ?
Ou post et passé
LÀ sans y être
tantôt ce halo
des gaz
14-18 39-45
et d'atomes chargés
d'avenir encor-ps
allons fuck la galère
tous en retour
de mots couverts
c'est sera cela a été
darwinien
et dans ce brassage
vain de mots
en mutations
compostactions
hors la loi
des esclaves
athées habillés
du calque de la vie
Et puis
tenir en l'air
le tango
de Madame La Mort
faite sur mesure pour
des pommes à dents
et crève
succombant
à n'importe quoi
et frappant le mur
les yeux grands ouverts
du jamais plus
ni dieu ni maître
et du néant
tel que tous ceux
qui sortent d'ici
laissent tout espoir
Dieu oui mais où ?
Partout!
Alors
c'est quoi le problème ?
Chants d'oiseaux
dans le bruit infernal
des occupations
à crimes déguisés
du quotidien
Messien au bordel
des ornithologues
informaticiens
et les trompettes
de la fin
en dodécaphoniques
dirigées par Saint François
si loin combien
et qui est là ?
Le Fra Angelico
triangulant
la peinture
qui s'envole
peau loque
all over Rothko
et un nouvel homme
peinturé dans le coin
en Tout signant
le père le fils
et le st-esprit
ICI...
T'es pris
t'es mort
ton mal
te néantise
L'enfant de Paradis riant
fustige le sort écomomique
d'une mise en bière
à un cercueil fait
à la vraie vie
qui est de mourir
...souverain
Sachant
que personne
ne sort vivant
de cet estomac
gargantuesque
juste l'instant
d'échafauder
ces résidus
en une gangue
donnant à croire
à autre chose
qu'une négativité
mortelle
sans le mal infini
corroborant...
Mais en fait
c'est n'importe quoi !
Rien + le soleil
Il faudra encor tomber
au bonheur d'Alain
et au désespoir
farceur de Cioran
et baragouiner
des mots vides
impérialisés
en religions
de destructions massives
casques bleus
de baseball
et dieu maomonétaire
ou mahometamain
dans le jack-pot
du système envié
pour ses réussites
de contrôle
planétaire                                                                                                          ...
sur l'ongle incarné
des faiseux de misère
tyrans le diable
par la queue
des queues
entre eux
Grotesques
...

Écritures
d'imbéciles
de désastres et
sangs chauds à vide
asséchées par le désert
pas là pas né
entouré
de camarades
faux frères
Seul...Ici
litanies d'idioties
de luttes immondes
lieu abandonné
d'abandon
...cerné berné
de truquages
d'entourloupes
partout la réussite
excrémentielle
factices folies
communes
aux mangeoires
enchaînées
au labeur
des honneurs
à dix sous ou
mille milliards
comme un rat
'le monde est
dévoré par l'ennui' *
paw boom badagne
poufffff....
Bande à bande
dessinée
là la Madame
sans arrêt
les mange par la tête
et recrache ceux
qui n'en ont pas
passé présent à venir
pour des siècles
et des siècles...

Sans quoi
ni toi
ni feu
ni traître
tu voies
là où ça prend dla marde
et bien ça composte
Et puis
jouer
aimer mordre
dans les mots
il ne faut pas dire
mais dire en direct
croche
zigzague
en saut
en aérer
en sous sur
sans chaussures
de tous bords tous côtés
en jeu jeux
et redire en souillures
en dérègle
d'anglicismes
barbarismes
pour que ça dise
et entre dans la pensée
incrustant indélébile
marquant imprégnant
subtil et enfantin
chantant d'où tu wa
dit lit dame
dix liants doux
comme une lionne
dévorant le jardin
d'acclimatation comme
entre un dessin
dans le cerveau
pour faire un tableau
un monde
en jeu sérieux
comme un douanier
Rousseau
qui bien sûr
était plus grand
que Picasso
parce que sans et
moins que Sans
mais cent fois
plus grand
parce que Rousseau
dédouane l'adulte
de ces prétentions
tatawouinneuses
Enfin tout ça
en délire
et trompettes
en sept disparitions
pour la fin des temps
à reprendre
depuis jamais
sans fins la fin
...

 Bernanos *