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9 mars 2010

Primaires Au Coma



Attendre; socles et poussières.Socles à Rien tranquilles guetteurs de poussières. Attente du socle pour une sculpture, le signifiant l'interpellant.Donnant à voir le spatial sa forme son ryhtme son orchestration-même.
Musique ou chant au vide à l'Immense au Plus Grand...à la poussière céleste ou aux signes de l'Univers,une percussion par l'effleurement des vents d'une main malhabile la heurtant...ou Rien un espace vacant reliant des pensées de sculpture future-antérieure, ou désirant s'offrir tel aux nuits sans fin du désir naître à la lumière à ses jeux de plaisir...à son apparaître d'Attente...Socles à l'Espace comme on dit bouteille à la mer...En vérité et dans les faits et dans bien d'autres possibles encore cela Est La Sculpture.
Ce qui fait lien, l'objet, les mots, un vécu, un savoir...un désir, un monde.

Commencement par fines
pellicules grisâtres
lieu d'avant les lieux
Un signe un mot déjà
Aurore ou Brunante
Fin une rigidité
une décomposition
et poussières
Un mot un dernier
Mort. Lieu d'après
les lieux un signe
un silence.

Passer poussières
sidérales par l'infini
le vide l'espace, de
différent en indifférence
un sans temps d'éternité
là Rien un rien d'attente
Et un socle un lieu
où s'arrêter,une sculpture
un accueil monde.
Par les horreurs noires
où tombe sans fin l'erreur
d'être né suspendu
aux sanguinaires lâchetés
de cendres falsifiées
d'éclairage par Capital
d'un monde sans lumière
sans commencement.

Socles mains à charrue
mains de poussières
à plume sans ailes
ignobles mer rouge
astre noir fixé
L'Éternité calcinée
du sifflement des coeurs
torturés bannis exilés
Humains Atomiques
gangrènes à idée
hagard Arthur à-blanc
sa grandeur retrouvée

Des regards défonçés
d'abîmes masqués
noyés d'Enfer fournée
Par des nerfs cordés
alignés petites
vibrations lignées
dessséchées désertées
de joseph Sima
Morts à pacte
abandonnés
innomables.Socle
et tristesse déchirés
d'Obéi sans savoir
Qu'Attendre... qu'un Rien
meurt de poussières.