"ET MOI JE SUIS IMAGINAIRE SANS MESURE IMAGINAIRE JUSQU'AU SANG IMAGINAIRE"*
...Les Escoumins
entre un biscuit
un sous-bois
le bruit au loin
des festivités
Des F dix huit
rase-mottes
...une chute
d'essaim de scories
La beauté du jour
ses retombées
de chair de sang
sous tutelle
de bauxite
une famille d'Amanites
vireuses et le Fjord
à odeur de crime...
"...plus rien d'immortel
n'est visible au ciel
ou sur la verte terre
qu'est-ce cela?"**
Piller les têtes
ficeler mots et espace
Un chanter la pomme
sans ouvre-toi Cézanne
un temps couillard...
Doit-on décourager
des arts demandait
Degas...doit-on
décourager de la Vie
demande l'Art...
Rien à Voir...
Pour un comme
pour personne
image...in
des mains secouées
d'éveil ça part
tout seul...
en feu de joie
étincelles de vérité
de Silences cachés
toujours sous forme
de mirage...
pour imaginer
main tenir la Vraie Vie
à la racine d'abandon
de la lumière désertée
Le Rien le dieu
entre de Chine
et poils de porcs
mao-met la mémoire
à blanc à sec
les fleuves en rizières
en mets chinois
pour apporter
en Inde d'Amérique
Des pousse-cimetières
vers les rizs sauvages
lieux de culte
à l'égout de l'aube
muette là juste là
dedans les morts.
Des bruines de retour
Lonely Child un Vivier
de musique pour Gaspar
pour l'Amour Imaginer
aux Escoumains.
Szymborska*
Holderlïn**