
LE UN DU ZÉRO ...'j'y reste en attendant la fin d'une fuite sans fin.'*
À la dernière
feuille
s'étiole
sans repère
maintenant
que des mots
décimés
du sens
histoire
à barboton
pataugent
en son limon
derniers
tableaux d'Ensor
épuisé radotant
les mêmes tounes
à l'harmonium
deux temps
trois mouvements
seul...
'Ma chambre
intérieure,
seul je puis
y pénétrer:
c'est un tribunal
où je me juge
moi-même à huis clos'*
là où le christ
a pus d'allure
et les filles
belles se jouent
la saute couverte
avec le pantin
de Goya
C'est la vie...
qui pouvons-nous?
'Je me laisse
couler
sous la glace
comme le courant
d'hiver...*
Des enzymes
au chocolat
Ernest adorait
après une tapochade
avec un requin
nonef près de la place
des étoiles
où on canonise
tout ce qui passe.
Il aimait citer
Et Non!
Pas de ritournelles
des tounes
détonnes de tounes
à faire rire
les noyers
les perdus
les guenouilleux
les pas d'ici
d'ailleurs
les pas là
les justes ICI
Les A B casses
Pierre Jean
et des seins
pleins la trinité
Les fêtes
de caniveaux
Sans pêche
dans le bocal
des papas
à gales
de lits morts
Allons on s'éjecte
Édite?
On pubis?
...'sous le courant
d'hiver...'*?
Juste
de la couleur
de la couleur
juste.
Aquin*