"OUVRONS LES YEUX LA POÉSIE EST UN BESOIN ET NON UNE JOUISSANCE,UN ACTE ET NON UN DÉLASSEMENT..."*
L'ART UNE MAIN PERDUE
QUI CHERCHE L'AUTRE.
Viendra qui sait
après la mort
du temps les feux
d'interdépandance
dont les coeurs sous
le boisseau
porteront
plus loin
les crachats
de lumière
suite aux engelures
des mots
vidés de leurs misères
pour de semblants
d'astres nommés
de morts lointaines
quand c'est la vraie vie
qui s'est perdue
dans l'infini saccage
Non ce passage
façétieux
éteignant
la liberté des joies
l'emporté des danses
le mouvement la donation
sans égard
aux différentes
formes de l'amour
Une naïve sortie
qui finit par se croire
s'enveloppe de tendre
d'affection pour un jeu
de marelle
ou l'attaque du roi
par le clown
de service
porte encor les fruits
du Douanier à la table
de Picasso.
Escalader une montagne
chercher des dinausores
se perdre en cours de route
tout cela et se retrouver
au terminus d'autobus
où tout est inconnu
parce que l'on a passé
tout droit la vie
où on devait se rendre
Rêve du petit bateau
troué de soit-disant
réel.
Sarcophage d'aurore
au coucher
d'ancien Royaume
joug des meneurs
qui défroquent
quand gicle le sang
de leurs cauchemars
de truands
têtes a caméra
briseurs de rêves
Viennent vite vite
le temps après
dont on s'éprends
l'endos de la beauté
des suicidés
de la société
celui des coeurs
calcinés égorgés
du milieu de la vie
Cancers d'embolies
par tant d'assassins
toujours les mêmes
hachichiyinns
monnayeurs d'innocents
parce que ratés d'Enfance
fignolés de destructions
de la petite maison
pourtant depuis le début
du monde sans abri.
Fondane*