1 sept. 2024

Sur Papier


De 
l'ART
 où
l'actelier
rend la terreur
de 
voir
 mourir
les aimé(es)
qui passent  
avant de crever
la main
sur le murmure
de la parois des signes
rendant très
près
le corps
tremblants
que d'être
et d'avoir été
Amoché
effiloché
de la perte
des essentiels
et puis
l'en dessous
et toujours
là 
passant 
aussi
(on peut mourir
d'être éternel )
Nietzsche
tenir alors
avec le silence
du bruit
des mots
redondants
de la marche
en dire
en rond rond
triangulant
 du carré
et main tenir
le pourquoi dlà
chose
de sauve qui peut
où personne
ne se sauve
de la création
du terrible
à voir malgré
TOUT
la grande dévoration
monde
bête lumineuse
ou pas
de prédation
universelle
des mises bas
où de semblables
t'attendent
avec une brique et un fanal
et en voilà fait
du rêve
un soir d'été
Que ce soit
des chamans sorciers
yaqui ou pas
le grand manitou
de la margoulette
ou encor
alors outre la misère
qui ne finiras jamais
de
Vincent
ou je pense donc je croule
tombe
et aucun enseignement
guide maître
ou je ne sais quoi
du philosophe
dans la dévoreuse
laisser tout espoir
de la sortie
avec 
le cso
concept ou percept
et le seul un dieu
des grottes
pyramides
buildings
tour de Babel
bébelles
Alors
toutes croyances
en quoi que qui
du pot de pisse
abattant les idoles
pour créer
le lui de l'ennuis
et de l'insipide
nomenclature
des idées mortes
inutiles
coups d'épées dans 
la marre à wawarons
de la souffrance
et bien
que de la
MORT
morte
L'intelligence
littéraire
n'est que la fin
du mot
le pot pisse
renversé sur la tétête
étêtée
de la
MORT
morte
et bien... .
Alors voici
venu le temps
d'aimer... .
ou
le
TOUT
est foutu
du petit dessin
d'errance
la main à l'oeuvrage
la nuit en plein jour
sans le
Magritte
de l'ennui
mieux un 
Varlin
en vérité
et que dire sans les maux
terribles
des aimé(es)
et en empirement
emmieuter



Cercle 
et les cas pris
en amas
hors le champ
du leurre
après 
TOUT
tenir 
et puis s'estomper
vers.. .la fissure
de cruauté
avec ou sans le théâtre
où 
la comédie
tragique
du festin de bobette
et la
Castafiore
culturellement
au père
de la vieille peau
désossé
sur le bbq
point final bâton
Alors créer
qu'est-ce que ça dit
mort et atterrer
de la terre mère
en somme
en ses mises bas
sans amouir
irréductiblement

comme la mort
l'amour
L'ART
et la seule et belle
nature
ce qui veut dire
se tenir respectueux
de cette création
splendide
au-delà du bien du mal
qui n'est pas le mal
ni le bien
qui
EST
avec
 Blake
mais en vain
TOUT
ce qui concerne
et dans tous les sens
Qu'est-ce alors
que
L'art
aux millions
de simulacres
subjugués
épelés
disparus
avalés
par milles facettes
de la 
MORT
morte
Altamira
là 
Rembrandt
et bien entendu
Lavoie
oui qu'est-ce qui
décide
et qui permet
la durée
de la cote monnayée
contre la valeur anonyme
des cathédrales
ou que le diable 
l'emporte
ce qui est en ce jour
où 
TOUT
s'égal
et ce rien
du malheur
nietzschéen
au désert
de
 l'ART
atomique
Qu'est-ce que
L'ART
qui comme l'amour
la
 MORT
sans ce réel
fixé du
CAMP
des morts
du pris en prix
sans prière
en je vous tue
et bien
qui sait un petit
dessin
à dessein
tenir
ICI
MÊME
D'AILLEURS


Cézanne
ou 
comment sortir
du piège
de Bachmann
ou encor
de la folie
de
Vincent
d'Artaud
de Nerval
encor
d'une vie
monnayée
de lui l'autre
non celui-là
ou encore
des dés pipées
de la pipe
ceci n'en est pas une
Alors un matin d'hivers
déblayant l'auto
la part de combat
se crisse
en cardiaque
vers le
Nulpart
en plein noir
dévorer
dévorant dévorer
et dévorant
dévoré
sans fin
éternel
sans dieu
et l'horreur
infinie
montant dans l'âme
criant d'sos
RIEN
Alors on s'en fout 
de ta détresse
car
LA MORT
morte
tu voie
Est-ce que
tu est
ou pas
Et pourtant
de là
et seulement!


En fin
...'' qui n'envahirait plus
que par admiration ou par pitié...'' *
Alors 
du réel
de la mortvie
au s'oeil
de l'abysse
et des désespérances
tantôt tranquilles
tantôt impossibles
et plus la
DISPARITION
se fait rapide
alors
presse
la suite infinie
du terrible
TOUT
autour
LA MORT
morte
et ses ravages
terrifiants
d'enlaidies
et ce n'est pas 
de l'ignorances
LA MORT
morte sait ce qu'elle veut
et le maître 
MORT
le sait plus qu'eux
avec les petits
avec les grands
en chaise musical
à la courte paille
atomique
Qu'est-ce que
L'ART
et bien une proue
dans le noir
vers la lumière
du coeur
et très naïvement
ICI
MÊME
D'AILLEURS
Cézanne
(C'est effrayant le monde)
Alors
la terre frémie
devant
LA NATURE
natures
sans l'art pour
l'embellie
Tenir 
la nature
aimée
TENIR



Encre et crayon
sur papier
Fabriano


Redon *