9 juil. 2024

Chant de Ruines


Art mort
et amour
et puis la main
oeuvrageant
du chemin
vers 
Nulpart
ce qui veut dire
main tenir
la lumière
en lieu et place
d'éternité
retrouvé
Le temps et le réel
pareil à une supposition
demeure
de meurt
et sur 
TOUT
s'envol
avec l'esprit
tragique
de l'ensemble
des faits
qui sont le point d'appuis
du passage
en vérité
Le réel quotidien
de la
MORT
morte
n'est pas 
et ce qui 
EST
porte ouverte
sur la 
beauté
qui fait voir
l'AMOUR
et en
ART
cela se signifie
et indique
se fixe au vide
en tombant
sur socles et poussières
du début du
monde
ce feu
postproématique
ce qui vient va venir
venu
main tenue
par 
l'ART
dernier bastion
dernière
part imago
de l'esprit de l'autre
de la création
en ses êtretés
de la nomination
des aimé(es)
Saïs
et les troupeaux
d'âmes
et de vastes plaines
nature
et l'ode aux intercesseurs
amoureux
sourciers
sorciers
de la maintenance
univers
dedans dehors
au-delà
ICI
MÊME
D'AILLEURS
en l'abyssal
infortune
des épelés
de la
MORT
morte
après
TOUT
après 
Sade
après
Lautréamont
Artaud
après
longtemps après
Trenet
et la
Gilles
vers Cythère
 mystère
des larmes
animales
des mers
et des sels
en salses 
de verdoyantes
épopées
de bonté et de tendres
options
célestes
Alors de ce côté
l'ART
sans nom
cet chose
parmi toute chose
entre elles
aimé(es)



A Saïs
et au tragique
passage
en connaissance
de cause
sur une musique
d'ATTENTE
et répétant
interminablement
chéri(es)
aux îles
avec
l'étincelle
divine
et le
Dieu
pas nommé
indicible
ÊTRE
malgré
TOUT
patrimoine
de la prégnance
et tenir
après
la
MORT
morte
TRI
de la
NATURE
natures
là où les dieux
sont sévères
et par la conscience
de la déité
en
L'ART
d'aimer
'' Les hommes
ne retrouveront
le sens 
du sacré
qu'après avoir traversé
tout le champ
 du tragique '' *
Et dire ici
plus qu'ailleurs
ne dit rien
RIEN
du
TOUT
ce qui va là
perceptions
indociles
fluctuantes
et en chemin d'errance
( vis sans pourquoi )
maître Eckhart
et le coup de bâton
kôan
ou encor
et cette misère
monde
(là assis dans son fauteuil
roulant seul
depuis trois jours
mort riche
et le dernier saut à la perche)
fait divers
olympique ou pas
et là
sur l'autoroute
bloquée
que seuls les morts
débloquent
des enfants martyres)
visible
VISIBLE
et là ceci cela
en ce monde qui n'à pas
toujours été
et du festif là-dessus
où 
disparaît
congédié
de l'appel
mais pas encor
du call de l'orignal
et la poubelle
de l'histoire
de quoi... .
où est
après
TOUT
la gnose gnièsant
du savant
et de l'esprit de bottine
Einstein
trouve et cherche après
Après
quoi... .
l'application
exterminée
ou pas
IL Y A
DISPARITION
et 
l'ART
sous la grotte
grotesque
de l'infini
univers
La Gnose
et ses capteurs
théorisant
du doigt à la lune
exactement là
où le dessin
main tient
l'infime
lumière
des essais d'être
là un animal là
un insecte
et les ami(es)
et les aimé(es)
pour un instant
de quelque chose
mais
quoi... .



Et du dire
pour 
TOUT
et pour
RIEN
du pourquoi de l'image
et 
l'ATTENTE
de ce qui va
sous peu
une esthétique
posthume
et après
TOUT
c'est les faits défaits
des amusés
de la muse
au musée
des regards
par la fenêtre
ou la nuit règne
et prend
TOUT
le sort en est jeté
par la faille
de l'insaisissable
inattendu
du grand chambardement
du chant bardé
post-proématique
et sans égal
hors la portée
humaine
il est de
Babel
l'idée
apocalyptique
amalgamé
d'amalgames
et qui va là
imperceptiblement
positionné
d'étêtement
et de matière
TOUT
en cendre
en 
proématique
ceci cela
en une fin d'histoire
bonne 
que pour l'art
de la marelle
ou bien ou bien
des larmes
à bien 
VOIR
optant pour la sortie
avec Watteau
ou Bacon
encor
sur une plage avec
Ensor
et Einstein
après
TOUT



Abellio *